Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
PAS et REPAS

De Callelongue à Podestat avec Philippe..

21 Octobre 2015, 06:26am

Publié par Maryjo

De Callelongue à Podestat avec Philippe..

Ce lundi 28/09/2015, c'est notre première rando; Ayant cassé mon

poignet droit au mois d'août, je n'ai pu préparer cette rentrée comme

je le fais d'habitude aussi,rien n'était prêt : rentrée, réunion, programme;

La première rando, c'est Philippe Grégori qui s'est propsé pour la faire ce

dont je le remercie, car grâce à lui nous avons pu démarrer à la date prévue!

Pendant ce temps avec Nicole, nous avons commencé par rassembler les

propositions de randos des animateurs, avons fait un brouillon et à l'aide de

la maquette préparée par Monique nous faisons une ébauche du programme;

Il manque quelques randos, nous appelons chaque animateur pour essayer

de leur en soutirer une ou deux de plus...Le 3/10, avec Nicole nous passons

l'après midi a tout mettre en page, nicole tape, mon poignet m'en empêchant..

Je lui dicte, on relit, on corrige, et c'est presque prêt;

Je veux mettre le tout sur le Blog, nouvelle galère, je ne peux plus faire le

copier/coller et  je dois tout retaper... et en plus, un problème avec mon

ordinateur qui lorsque je tape envoie les caractères n'importe où dans le

texte...d'où un beau charabia!!! je fais venir le dépanneur et enfin le 7/10

tout est prêt et peut être envoyé, ouf!

Tout cela pour vous dire que pour la première fois en 9 ans ce fut une rentrée

particulière mais que grâce aux animateurs, à Nicole et Monique tout a pu se

faire presque dans les temps! Merci à eux tous.

 

Ce lundi 28/09/2015, 32 personnes sont au rendez-vous pour une rando

qui part de Callelongue vers la Calanque de Podestat; Rando pas très

longue mais un peu sportive pour une reprise, d'après certaines...

Quelques uns ont souffert de cette mise en jambe!

Ci-dessous quelques photos prises par Claude Garcia une de nos

nouvelles recrues...Merci à lui pour ces belles vues!

La rando ne fut pas très longue, 7 à 8km aller/retour mais est toujours très

appréciée pour la beauté des paysages.

De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..
De Callelongue à Podestat avec Philippe..

Voici quelques infos recueillies par Philippe, sur le Site de Callelongue!

Des usines sidérurgiques ouvrent leurs portes dans la région. Aux alentours de 1810, alors que la chimie a fait d’énormes progrès, des soudières aux cheminées verticales s’installent. On en retrouve à Callelongue ou dans la calanque de Saména. La forme de ces édifices n’est pas liée au hasard, ou à une préoccupation esthétique, mais a été bien réfléchie. Le procédé chimique se déroulant à l’intérieur de ces bâtiments conduisait à des rencontres dangereuses entre certains éléments organiques, et du gaz carbonique s’échappait lors de ces réactions. C’est pourquoi a été imaginé l’aspect si particulier de ces soudières, avec leurs cheminées « rampantes », hautes de plusieurs mètres, afin que les rejets toxiques soient évacués. Entre 1820 et 1830, c’est l’industrie du plomb qui fait son entrée. Suite à l’invention des tuyaux sans soudures, ce sont plusieurs usines qui voient le jour. Au Rouet, la famille Figuérois travaille le plomb et l’argent. Cette usine sera par la suite déménagée aux Goudes pour ne plus produire que du plomb. D’autres usines se créent, à l’Escalette et à Madrague de Montredon. On retrouve aussi une usine à Cassis, qui s’est elle consacrée au travail du fer entre 1850 et 1870. Dans les années 1850, ce sont surtout les scieries qui s’implantent, entre Montredon, le Redon et Valmante. Aux Goudes, c’est une raffinerie de souffre qui s’érige. Dans les années 1880, une cité ouvrière se développe à Montredon, autour de l’usine de verrerie Verminck, puis de l’usine Mante. A Septème s’installe la première usine de traitement de la résine de pin. Plus appréciée par les habitants, c’est une chocolaterie qui s’installe bientôt à Montredon. En plus de ces multiples sites industriels, les calanques comptent à cette époque plusieurs carrières et sablières, comme celle de Solvay, dans la calanque de Port Miou. On y extrait des sables, des graviers et des pierres. Ce n’est toutefois pas sans remous que les riverains ont accueilli son installation en 1913. C’est en effet aussil’époque des balbutiements des sociétés de protection de la nature, qui commence à être vue comme précieuse et fragile. En 1906, une manifestation eut lieu contre le projet de création de la carrière de Solvay. Mais tout ceci ne suffit pas à empêcher son exploitation, jusqu’en 1981. L’industrialisation de la zone s’est effectuée selon un schéma précis. A Marseille, ce n’est pas au nord de la ville que les premières industries ont été installées, mais bien au sud, de Montredon à Callelongue. Les zones littorales étaient privilégiées pour l’aménagement des usines, puisqu’elles permettaient un transport plus aisé par les voies maritimes. Nombre d’entre elles se sont auss iinstallées sur l’axe routier, vers Vaufrèges ou Luminy. Le cœur des calanques a ainsi été épargné par cette industrialisation, et ceci a largement contribué à son état de préservation actuel.

Et aujourdhui.... Les calanques ont donc été modelées au cours des âges. Leur formation géologique leur donne leur aspect particulier, véritable palette d’azur et de blanc. Si ce paysage semble immortel, iln e faut toutefois pas négliger l’impact que peut avoir l’action de l’homme sur un site naturel. Les épaves racontent des tragédies lointaines. Les carrières, les vignes, ou encore les pêcheries s’insèrent encore aujourd’hui dans le paysage comme autant de témoignages des vies passées en ces lieux. La gourmette de Saint Exupéry retrouvée dans les calanques est peut-être l’indice d’une autre histoire à raconter sur ces lieux. Et les représentations des calanques ne manquent pas, pour immortaliser à tout âge leur image et ce qu’elles portent en elle de références historiques et culturelles. Ecrivains et peintres se sont succédé dans ces lieux : Othon Friez, Guigou Monticelli, Ziem, Pégurier, George Braque… Mais les activités industrielles de ces derniers siècles, si elles ont permis un essor économique, ont aussi entaché ce joyau naturel. Sa pollution ne vient pas que des activités industrielles existantes, mais aussi des carrières laissées à l’abandon, souvent transformées en décharges sauvages. L’attrait des calanques pourrait par ailleurs être leur principal ennemi : les nombreux randonneurs venus admirer les lieux rendent le massif sujet à de possibles incendies qui pourraient détruire une végétation résistant fièrement à l’urbanisation. Quel est donc l’avenir de ce superbe écrin de nature, en marge d’une des plus grandes métropoles du pays ? Si le parc national des calanques s’enrichit chaque jour d’Histoire, espérons que cela ne soit pas au détriment de son exceptionnel patrimoine naturel. Les calanques ont encore de nombreuses années devant elles pour enrichir leur histoire !.

Commenter cet article