Les Bories du Talagard
Aujourd’hui 4 avril 2016, ce sont Chantal et Gérard qui attendent sur
le parking l’arrivée des randonneurs ; c’est le début des vacances scolaires
de Pâques et nous espérons que de nombreux petits amis vont se joindre à
nous pour cette randonnée printanière.
Nos accompagnateurs du jour ont hésité à maintenir cette sortie, mais Chantal,
sûre de ses infos météo,(cf. le site « meteoblue »), a convaincu sans mal Gérard
qui d’ailleurs ne l’a pas regretté……
Nous avions déjà effectué cette randonnée le 8 avril 2011, seconde semaine des
vacances de Pâques, nous étions 29 et deux enfants étaient présents: Lilou, 6 ans
petite-fille de Chantal et Armel et Ludo, 9ans1/2 (petit-fils de JC Deckmyn).
Aujourd’hui, nous sommes 29, Lilou est revenue, mais 8 autres enfants sont avec
elle: Esteban son frère, Tristan (petit-fils de Nicole et Maxime Faudon), Laura et
Paolo (petits-enfants de Mireille et Gérard Iaccarino) et Nina, Lola, Yannis et
Arthur (petits-enfants de Monique et Dominique Bonnet).
Concernant le trajet...Salon-nord ayant changé depuis 2011, 2 ou 3 véhicules ont
eu des problèmes pour trouver le lieu du rendez-vous, ce qui a un peu retardé le
départ.
10h40, nous voilà partis, sous le soleil; Le tracé choisi par Chantal est différent
de 2011, on commence par la visite des bories, puis après une halte méridienne
vers la table d’orientation, le retour se fera en remontant le massif du Tallagard,
et retour par le nord en contournant le vallon du même nom.
Ce qui surprend, après avoir longé la route goudronnée, puis bifurqué à droite
et franchi la barrière DFCI, c’est le printemps fleuri qui va nous accompagner
tout le long de la journée. Les iris de 3 couleurs, thym, cistes roses et blanches,
tulipes sauvages et tout un tas de signes de la nature qui nous confortent sur
l’arrivée du printemps...
Chemin faisant, nous sommes à la côte 200 et arrivons aux abords du
"Pavillon de chasse du Bailli de Sufffren".
Pierre André de Suffren naît le 17 juillet 1729 au château de Saint-Cannat en Provence,
entre Salon et Aix. C'est le douzième de quatorze enfants de la fratrie, sept garçons et
sept filles, dont neuf parviendront à l’âge adulte. Pierre André de Suffren, dit « le bailli
de Suffren » et également connu sous le nom de « Suffren de Saint-Tropez », est un
vice-amiral français,bailli et commandeur de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, né
le17 juillet 1729 au château de Saint-Cannat près d’Aix-en-Provence et mort le :
Suffren traverse trois guerres navales franco-anglaises au milieu de la « Seconde Guerre de Cent Ans ». Les deux premières lui permettent de mener une double carrière en gravissant peu à peu tous les échelons de la Marine royale et ceux de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La troisième lui apporte la gloire. Son nom a depuis été donné à sept navires de la marine française.
Suffren est à l’étranger le plus connu des marins français. De son vivant déjà, il est
remarqué par les officiers anglais qui le surnomment « l’amiral Satan ».
Le terme borie, dans la langue touristique relative à la Provence, désigne une
cabane en pierre sèche qui servait de grange, d'écurie ou d'habitation saisonnière
à un agriculteur du xixe siècle dans une parcelle foraine (sur une autre commune)
ou trop éloignée de sa ferme.
Le thym, très odorant dès qu’on le touche donne à l’environnement toute une palette
de mauves et de roses. Nous longeons un grand mur-Bancau servant d’abri à une
oliveraie, puis nous atteignons une parcelle où subsistent d’autres bories; on reprend
une photo 5 ans plus tard et pas de doute, Lilou a bien grandi…..et Violette n'a pas
grandi…..(il faut manger sa soupe régulièrement !) Une pause permet aux enfants du
groupe de reprendre haleine.
On passe à la table d’orientation, et il est l’heure de passer à table (pour certains
seulement), les autres se contenteront du sol qui n’est pas trop détrempé.
Notre périple continue par un sentier caillouteux en forte pente et descendons de
120m, un scolopendre cherche son chemin dans les pierres, nous arrivons au bas du
vallon de la Toupine et profitons du regroupement pour une pause bien méritée.
Nous remontons le chemin de Tallagard vers le nord et là encore sue la piste, un autre
scolopendre que l’on trouve en bordure de la méditerranée mais certaines espèces en
amérique du sud peuvent atteindre 30 cm et peuvent être très dangereuses.(voir photo
de ceux que je pouvais trouver dans ma maison en Guadeloupe et qui permettait aux
voisins se savoir que j'étais là, par mes cris)...
Notre piste arrive près d’un oratoire dédié à Notre-Dame de Lourdes qui bizarrement
tourne le dos aux passants.
Nous bifurquons à gauche afin d’entamer une boucle qui nous ramène au sud en
direction de l’autoroute et donc du parking, le sentier monte à nouveau et passons
de 170 à 222m...
A partir du sommet, de nombreuses haltes à des fins photographiques auront lieu et
parfois les photographes s’ignoreront totalement afin de ramener « le meilleur cliché ».
Bien sûr, malgré la flore omniprésente, il y aura bien, comme à l’accoutumée, des
échanges de recettes et autres gourmandises...« du bout de la langue ».
Quelle belle journée et quelle désolation de devoir reprendre le chemin du retour….
Mais que les fleurs étaient belles ce 4 avril 2016…. !!
Au fait, à 500m de l’arrivée, encore une borie, petite mais bien mignonette!
Performances de la journée :
Distance : 10km850
Dénivelée : 250m
Marche : 4h
Une belle rando menée de mains de maîtres par
Chantal et Gérard, Merci à eux et Bravo aux enfants!
Merci Gérard pour ton compte rendu très complet et
les photos correspondantes!
Commenter cet article