La Roque d'Anthéron au fil des canaux....
Lundi 24 Octobre 2016, première semaine des vacances de Toussaint, et comme chaque fois, les enfants sont les bienvenus!
C’est une belle journée qui nous attend pour découvrir les bords de la Durance à partir de la Roque d’Anthéron. Nous sommes 33 adultes et 6 enfants ; C’est Jo Corso, Pierre et Gilbert qui nous mènent pour une jolie boucle de 11km, et 100 m de dénivelé.
Nous partons du parking de l'Abbaye de Silvacane (fermée le lundi), abbaye cistercienne élevée en 1175, dont le nom « Silva Cana » (forêt de roseaux) nous laisse présager le paysage que nous allons traverser. La Durance et ses iscles (bancs de sable au milieu d’un cours d’eau) et l’imposant Canal de Provence sous lequel nous passons, nous séparent du village de Lauris et de la chaine du Luberon.
Nous traversons allégrement des zones d'agriculture où alternent champs de légumes difficiles à identifier, tout le monde y va de son avis qui dit radis qui dit betterave…, vignes..et de vergers (ah les belles pommes, mais interdiction d’y toucher ! La pluie de la veille avait bien rempli le chemin et les enfants se régalent avec les grenouilles !(tant pire pour les taches !)
Le repas comme à son habitude fut un bon moment de détente et de gourmandises au soleil.
En reprenant notre chemin, Pierre nous informe que l’on peut observer une faune typique des milieux d’eau douce ! Nous pourrions observer le long de la Durance, le guêpier d’Europe, le héron pourpré ou des traces du Castor d’ Europe dans ce que l’on appelle la petite Camargue..Mais nous n’en vîmes aucun ! C’est un milieu d’une étonnante richesse ! Il parait qu’il y a même des Pierres à venin…Cette variolite -galet vert-sombre parsemé de taches claires rappelant les sinistres boutons de la variole, était autrefois utilisée pour se prémunir de la maladie.
Au détour d’un chemin, des travaux attirent notre attention ; des ouvriers font des aménagements pour tortues dans un ancien bras de la Durance! Il parait qu’ici vivent en harmonie avec la nature 150 Cistudes d'Europe, une espèce de tortues protégées.
Elles ont trouvé au pied du Luberon un cadre de vie qui leur sied à merveille. Une zone humide d'eaux douces vaseuses alimentée par les coups perdus de l'irrigation et les rejets d'une station d'épuration toute proche, des berges sablonneuses et une végétation aquatique touffue qui leur fournissent à loisir nourriture et abris.
Après les tortues (invisibles) nous avons vu des ânes, des moutons, des chèvres et de beaux chevaux, notamment ceux du Conservatoire Français du cheval Lippizan- le plus grand haras privé d’Europe consacré au cheval impérial de l’école espagnole de Vienne.
Les Lipizzans se signalent par leur robe qui, de baie ou noire à la naissance, s'éclaircit progressivement pour devenir d'un gris très clair souvent perçu à tort comme blanc. Ils font preuve de nombreuses qualités en dressage. Enfants et adultes vont adorer leur donner de l’herbe !
Nous voilà maintenant au bout de notre randonnée au plus près de la nature, et c’est de bonne humeur que nous remercions, Jo et ses acolytes (Pierre et Gilbert) pour cette belle découverte.
Merci aux animateurs, aux photographes et à Gisèle pour son compte-rendu très intéressant!!
Commenter cet article