Rando du 15/01/2018-Le Garlaban par la Fève
Dans ma précipitation d'alimenter le Blog en rentrant de cette belle semaine épuisante de Raquettes, j'ai tout bonnement passé le compte rendu de la rando du 15 Janvier "à la moulinette"!!!
Comme l'a dit le bon vieux Socrate: Un peu de lenteur vaut souvent mieux que trop de précipitation.
Je rectifie donc l'article du Blog avec le chouette compte rendu de Gérard, car il a bien travaillé le bougre! Respect!
Gisèle
La Fève, les Grands Louis, les Grands Chênes, le Vallon de l’Oule, les Maurins.
Lundi 15 janvier 2018, Gérard et Jo ont donné rendez-vous aux membres marcheurs de « Pas et Repas » qui ne participent pas au séjour « raquettes » à Montgenèvre ; notre randonnée du jour nous amène à la Fève, hameau-village rattaché au Logis-Neuf dépendant de la commune d’Allauch, situé au bas des gorges du Jarret, le long de la D 908 , route qui donne accès au bassin minier de Gardanne par les termes de Peypin.
Le noyau historique de la commune d’Allauch, ne concentre qu'une faible partie des habitants (2 594 habitants en 2006). Les autres quartiers ou noyaux villageois les plus urbanisés sont : le Logis-Neuf (7 224 habitants), La Pounche (3 360 habitants), Fontvieille, Pié d'Autry.
Nous voilà donc sur notre parking en bordure de la D 908 ; bien sûr pas très nombreux mais quand même 11. Le soleil n’est toujours pas au rendez-vous, nous sommes habitués, car depuis 1 mois et demi…… !!
Il est 10h, nous voilà partis , nous longeons la départementale vers le nord sur 300m, puis traversons la route, puis remontons dans les « Grands Louis », constitué exclusivement d’une zone pavillonnaire à 2 pas des collines du Garlaban et de l’Etoile.
Comme indiqué dans le message « trajet », le dénivelé a été revu à la hausse et il faudra franchir les 450m annoncés assortis de 11,300 kms en distance.
Quelques réticences concernant les difficultés du jour sont évoquées au départ mais bien vite oubliées…. En effet, en quittant la zone habitée, le sentier est très raide au départ , ce qui permet de réchauffer les corps et donne lieu à une pause « déshabillage » avec le sourire , n’est-ce pas Arlette ?
Notre groupe, que dis-je, notre escouade se révèle très « tonique » et ferait sans doute les beaux jours des randos du jeudi , car nous cheminons assez rapidement, avec très peu de haltes et très regroupés, ce qui ravit les coachs du jour (le nombre y est sans doute pour quelque chose)…
Le soleil est enfin arrivé et donne lieu à une première photo de groupe au Col des Hirondelles.
La piste, s’est adoucie en profil et surtout en structure ; la protection civile , comme tous les lundis, veille au-dessus de nous et après avoir croisé la ligne haute tension , nous arrivons aux « Grands Chênes » où nous bifurquons sur la droite pour suivre un sentier très étroit qui cheminant entre les barres rocheuses, va nous entraîner plus haut, vers la « plaine de la Grive ».
Mais nous n’y sommes pas encore, il va falloir le mériter ; nous profitons en attendant d’une belle vue sur le versant sud de la chaîne de l’Etoile , et entamons la partie la plus technique et la plus difficile de la journée .
Nous arrivons à « Barre coupée », puis « la Parloire », que nous franchissons en balcon, ce sont de belles falaises de près de 30m de hauteur qui donnent naissance en aval à des vallons où peuvent couler des ruisseaux intermittents.
Malgré les étés interminables et très chauds de ces dernières années, les barres rocheuses sont assaillies d’une végétation grimpante et agripante qui parvient à se maintenir dans cet environnement difficile tout en apportant de la couleur à cet univers minéral.
Nous voici arrivés à notre pause méridienne, il est 12h15, l’endroit est propice, à l’ubac, face à la chaîne de l’Etoile et plus au nord, la Sainte Victoire, toujours là lorsque l’on monte ; les strates de calcaire affleurantes facilitent notre installation et nous voilà au repos et en pleine restauration pour environ une heure.
Il est 13h15, c’est la reprise ; le Col de l’Amandier est tout près , mais il faut l’atteindre par une descente pentue et caillouteuse où il faut être vigilant (n’est-ce pas Gisou ?)
Enfin, le plus dur est fait, le retour se fera en descente par une piste large et confortable où le Globulaire d’Alep (merci Danielle)(les fleurs bleues) éclaire notre route jusqu’au vallon de l’Oule qui débouche ensuite sur la « Fenêtre des Maurins ».
Nous y retrouvons la route goudronnée qui nous ramène aux Maurins, puis les Grands Louis où nous retrouvons la piste du matin ; la suite se fait par le chemin du matin jusqu’au parking poursuivis par un gros nuage noir qui semble vouloir nous chasser de ces belles collines où nous avons passé une très belle journée.
Il est 15h15, nous avons effectué une marche de 11kms 300 en 4h15 et 450m de dénivelée positive, mais nous n’étions que onze, voilà le secret de l’efficacité. A l’an prochain, pendant les raquettes, nous recommencerons…..
Performances de la journée :
Distance :……….11,300 kms
Dénivelé :……….450m
Marche : …………4h15
Compte rendu et photos de Gérard.
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