RANDO -CROS DE MARSEILLE 12/02/2018
« Le Cros de Marseille » depuis la route de Berre à Lançon (D 21), les Gariots, Cancardon, les Pièces, le Coussoul, les Piélettes, « le Cros », Constantine, le Jas de Baille.
La reconnaissance de cette randonnée a été faite il y a cinq jours, le 7 février par un froid glacial, mais sous un ciel débarrassé des nuages de ce début février 2018.
Nous étions quatre :Michelle et Gilbert , Jo et Gérard et la journée a été mise à profit afin de découvrir un tracé nouveau et non balisé pour une rando du lundi annoncée au programme pour 12 kms, 320m et 4h30 de marche.
Après quelques erreurs de repérage, notre reconnaissance s’est soldée par 16kms en distance, 480m de dénivelé positif ; il a donc été décidé de réduire en longueur et en profil en long les difficultés pour la randonnée du 12.
(Quelques photos de la reconnaissance.)
Aujourd’hui 12 février 2018, il fait beau, un peu moins froid mais beaucoup plus de vent (mistral prévu à 70, puis 80 km/h) ; Gilbert et Jo font le compte de participants: 34; Gérard pointe avec quelques difficultés « la feuille de présence » mais avec l’aide de quelques « anges gardiens » (merci Mesdames! » , nous retombons sur « nos pattes ».
Le départ est donné vers l’Est en longeant de très belles falaises et rochers aux formes particulières .
Puis cap au Nord et face au Mistral pendant environ 2 kms. Nous cheminons sur un plateau dépourvu de végétation arborée à une altitude de 150 à 160 m.
Notre piste descend en pente douce vers une zone boisée à l’abri du vent où une première pause « buissonnière» et « revitalisante » s’instaure.
Nous bifurquons maintenant à l’Ouest en longeant des champs labourés et arrivons à proximité d’une propriété plantée de cyprès et pins parasol que nous contournons pour reprendre la piste longeant à droite le Champ de Tir et de Manœuvres de Champagnoles dont les clôtures qui subsistent encore sont très « défraîchies » ;
Sur la gauche, les « pièces », sorte de bocage de forme circulaire de 1 à 2 m de haut donnent une impression de végétation ordonnée par l’homme, alors qu’il s’agit simplement d’un effet « naturel ».
Tout en progressant vers l’Ouest, nous passons devant quelques citernes du SDIS pour nous rappeler que cette région est astreinte à un équilibre fragile et que l’homme est le plus souvent le responsable
d’ incendies dévastateurs .
Arrivés à la piste du vallon de l’Abeille, nous avons été stoppés par une clôture le jour de la reconnaissance et il a fallu revenir en arrière ; nous voilà donc aujourd’hui obligés de nous écarter d’abord vers le Sud puis de repiquer à nouveau vers l’Ouest et atteindre à la côte 195, un petit « raidillon » inséré dans les argélas et les chênes Kermès qui nous permet de retrouver notre tracé originel.
En crête d’abord, d’où nous pouvons apercevoir Salon de Provence, Miramas et les Alpilles, le petit sentier redescend vers la piste après avoir perdu 30 à 40 m.
Cette section étant assez délicate à traverser, nos compagnes d’infortune ont bien du souci à garder la « Pôle position » (n’est-ce pas Gaëlle ?), mais quel plaisir de déboucher enfin de ce labyrinthe épineux (n’est-ce pas Gigi ?)
Nous quittons le Coussoul, grimpons aux Pielettes pour atteindre la côte 187 « le Cros de Marseille » dont nous tairons la signification étymologique car nous l’ignorons !! (pourtant, nous avons cherché !), mais quel coup d’œil !!
D'après le dictionnaire Occitan, "Cros" veut dire « fosse, trou, cavité » et il est vrai que les roches sont trouées mais ici le terme "cros de Marseille"peut se référer à son emplacement : un point élevé avec une vue dégagée qui porte au loin... mais difficile effectivement de trouver l'étymologie.
Nous restons ouverts à vos propositions.
Nous en profitons pour nous repérer et essayer d’apercevoir Marseille….en vain, on s’arrête sur la chaîne de l’Étoile sur la gauche et la Nerthe sur la droite : bien sûr, la ville est derrière.
Ensuite, c’est une longue descente qui nous fera perdre 120m (mais gare, il va falloir…mais c’est une autre histoire que nous relaterons après le repas.
Justement, au moment de quitter notre descente nord-sud et de bifurquer à gauche vers l’Est, nous apercevons un ancien champ « au cagnard », avec vue sur l’étang et abrité côté Nord par une haie naturelle de 1,50m à 2m de haut ; aussitôt dit, aussitôt fait : nous voilà installé, il est 12h30, c’est l’heure de l’apéro.
Une heure plus tard, nous repartons par un sentier à l’Est qui fait un peu le yoyo (au début (monte-descend-monte-descend,….), puis se stabilise à la côte 60-70, contourne Sainte Colombe que nous appellerons la maison des Abeilles (car il y a des ruches), et 800m plus loin, on repart vers le Nord sur le chemin de Constantine qui monte, (vous vous souvenez, avant la pause méridienne, nous étions descendus de 120m ! Eh bien, pour revenir au parking….!) qui monte (même un peu trop pour la majorité); au passage, on admire une des composante de Constantine et ça monte (30 à 40%, OUI, si, si,je vous l’assure, c’est pas une histoire Marseillaise ! C'est un mur, quoi!
Après quelques pauses nécessaires, nous revoilà à la côte 187-190 ; petit point de vue sur le Ventoux enneigé Pierre, tu te vengeras lundi prochain…
une belle fenêtre sur Berre et son étang, et nous effectuons le reste du parcours en plateau la vue porte loin et certains vestiges comme cette tour de couleur bauxite, la roche aux sacrifices, le rocher Virant, l’oppidum, autant de lieux qu’il faudrait découvrir lors d'une prochaine visite.
Encore 1km de ligne droite sur du plat entre les arbres retrouvés, nous retrouvons le sentier du matin et nos voitures qui ne sont plus loin.
Performances de la journée :
Distance parcourue :…….13kms
Dénivelé :………………313m
Marche :…………………4h30
Merci à Gérard pour ses photos et compte-rendu ainsi qu'à Francis et Violette pour leurs photos.
Bravo à nos animateurs pour cette première!
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