RANDO du Jeudi 9/11/2017-MIRAMAS LE VIEUX
Avec "un peu" de retard, voilà le compte rendu d'une randonnée du Jeudi, Miramas, Novembre 2017.
Nous sommes 8 à partir le 09 novembre 2018 à l’assaut de Miramas-le-Vieux, au départ de Miramas.
Il fait froid certes mais le ciel bleu nous accompagne.
MIRAMAS: "Miramaris" dont l’étymologie serait “regard sur la mer",a une histoire de développement intéressante.
Village originel perché, Miramas-le-Vieux demeure un endroit chargé d’histoire. Installé sur un « mamelon » rocheux dominant l’étang de Berre (versant côte sauvage), c'est un "castrum".
La cité médiévale prend naissance en 964 à Miramaris et devient très vite une place forte défensive. La commune restera longtemps une possession des moines de Saint-Victor puis de l’abbaye de Montmajour jusqu’à la Révolution.
1842-1869 - La ville de Miramas est née du rail.
Insuffisamment desservie par la circulation routière et la navigation fluviale, Marseille souhaitait depuis longtemps l’établissement d’une voie ferrée la reliant au Rhône.
En effet, Marseille, « Porte de l’Orient » depuis l’ouverture du Canal de Suez en 1869, et premier port colonial français depuis 1870, souffrait de plus en plus de l’insuffisance de ses relations avec l’intérieur.
Grâce à cette nouvelle ligne passant par Miramas, porte de la Crau, le port pouvait évacuer plus rapidement ses produits.
Il est 10h20 nous quittons le parking des jardins familiaux pour le longer sur la gauche de la route.
Et c'est parti pour une drôle d'aventure! malgré notre reconnaissance difficile de la veille et nos outils, cette randonnée fut un brin, "troublante"!
Ainsi nous devinons le parterre d’un trou de golf par son drapeau qui flotte.
Puis nous traversons la route pour atteindre l’entrée du golf:Nous observons des practices de golf avec des joueurs qui s’échauffent.
Nous traversons un centre équestre paisiblement avant que surviennent les mêmes difficultés de chemin que nous avons connues la veille lors de la reconnaissance, tous les deux, nous nous étions égarés plusieurs fois.
Nous longeons un petit canal que nous traverserons plusieurs fois et passons devant un centre aéré.
Et là, pas facile de rester sur le chemin prévu: difficile de s’y retrouver sur tous ces chemins, pas de balise, ni fléchage, aucune indication nulle part et rien de plus sur le bouquin...il y a pourtant une belle table d'orientation....
Michelle, Nicole et moi sommes partis pour vivre une nouvelle reconnaissance sur au moins la moitié du parcours !
Pas grave, on a au moins un site à "apercevoir"...
Petite information sur la poudrerie de Saint-Chamas.
Vers 1670, le long de l'Huveaune, fleuve côtier qui s'écoule de la montagne de la Sainte Baume jusqu'à Marseille, de nombreux martinets à poudre(moulins) sont édifiés sur le territoire d'Aubagne afin de fabriquer de la poudre noire(salpêtre, soufre, charbon de bois) pour les armées terrestres et navales du roi Louis XIV.
Mais le débit de l'Huveaune est faible et irrégulier et quand les agriculteurs arrosent leurs champs, le débit des martinets à poudre est grandement perturbé.
Il était donc vital de trouver un autre endroit pour y placer des moulins.
Jean Antoine Deydier, officier au régiment de Champagne, grand propriétaire et consul d'Aubagne, connait bien la Provence et propose la commune de Saint Chamas où coule la Touloubre et le canal des Moulins pour les moulins à blé.
Le canal des Moulins, construit en 1670, se jette dans l'étang de Berre avec un débit beaucoup plus important. Les martinets à poudre pourraient être édifiés près du rivage, au pied de la colline.
Ainsi en 1690, une poudrerie royale est établi à Saint Chamas.
Il y eu de nombreuses explosions au cours des 400 années d’exploitation.
En 1974 la fabrication est arrêtée définitivement et le terrain laissé à l’abandon.
Ce site de 120 hectares a été recolonisé par une végétation dense, diversifiée et par de nombreux espèces d’oiseaux.
En 2001 le conservatoire du littoral acquiert la totalité du terrain pour en faire un lieu de préservation de la flore et de la faune en milieux humides.
Après moult détours, contours et retours, nous décidons en accord avec les 8 personnes, de raccourcir le chemin et de ne pas monter à Miramas à pied.
Nous arrivons au parking à 14h30 après 10 km, 75 m de dénivelé, 4h de marche, bien peu pour un jeudi !
... et surtout beaucoup de temps perdu à trouver un chemin !
Avec les voitures nous arrivons à Miramas-le-Vieux, village haut perché, un véritable belvédère avec beaucoup d’attrait: belles vues aux alentours, étang de Berre, jolies petites ruelles, son lavoir et son pin séculaire.
Village originel perché, Miramas-le-Vieux demeure un endroit chargé d’histoire, terrain de jeu des amoureux de vieilles pierres.
Installé sur un « mamelon » rocheux dominant l’étang de Berre, Miramas-le-Vieux pourrait être classé comme l’un des plus beaux villages de France.
PS: il y a sur la place un bon glacier!
Performances du jour:
10 km, 75 m de dénivelé, 4h de marche, beaucoup d’énervement mais une belle occasion de visiter notre Provence !
Une belle occasion aussi en rédigeant une partie de ce compte rendu, d'approfondir nos connaissances (merci Internet).
Merci à Gilbert pour son compte rendu et ses photos;
Mieux vaut tard que jamais.
Gisele
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