14 Juillet à Marseille!
Le matin dès 9h30, ce fut tout d'abord le défilé militaire entre
le Rond Point du Prado et le Rond Point David .
10h15 : Défilé à pied
- 680 militaires et 32 policiers municipaux ont participé au défilé à pied,
avec dans l'ordre :
- Groupement de Gendarmerie
- Ecoles militaires de Draguignan
- Ecole de l'Air de Salon de Provence
- Ecole du personnel paramédical des armées de Toulon
- Ecole nationale supérieure des officiers de sapeurs pompiers d'Aix en Provence.
- 21ème régiment d'infanterie de Marine de Fréjus
- Groupement de soutien de la base de défense de Marseille-Aubagne
- Détachement de la Frégate Surcouf
- Base aérienne 125 d'Istres
- Gendarmerie maritime
- Bataillon des Marins Pompiers de Marseille
- Cadets des marins-pompiers de Marseille
- Hôpital d'Instruction des Armées Laveran de Marseille
- 7ème régiment d'instruction et d'intervention de la sécurité civile de Brignoles
- 2ème régiment étranger de génie de Saint-Christol
- Police Municipale
- 10h30 : Défilé de la Légion Etrangère
- 10h35 : Défilé motorisé
Cette anée 80 véhicules ont participé à ce défilé, dont 20 blindés
- Gendarmerie
- Police Nationale
- Compagnie Républicaine de Sécurité
- 4e Régiment de Dragons de Carpiagne
- 1er régiment de chasseurs d'Afrique de Canjuers
- 2ème régiment étranger de génie de Saint-Christol
- Sapeurs Pompiers des Bouches du Rhône
- Bataillon des Marins Pompiers de Marseille
- Police Municipale
Caractéristiques du Surcouf
Déplacement 2880 t en surface, 4304 t en plongée
longueur 110m, largeur 9m, tirant d'eau 7,19m
puissance: 7600 cv en surface, (2 Diesel Sulzer de 3800cv), 3400cv
en plongée, (2 moteurs électriques de 1700 cv),
vitesse 18 nœuds en surface, 10 nœuds en plongée - rayon d'action
de 12 000 milles à 10 nœuds
équipage: 150 homme
Surcouf avait une endurance de 90 jours. Il disposait d'un hydravion de reconnaissance
embarqué et d'une vedette rapide pour l'arraisonnement et d'un local pour loger des
prisonniers éventuels.
Pour loger l'hydravion, Surcouf possédait d'un hangar résistant, situé sur l'arrière du massif.
La mise à l'eau s'effectuait par une grue située à l'intérieur, roulant sur des rails.
Les ailes étaient rangées parallèlement au fuselage.
L'hydravion de type Besson HB IV pesait 170 kg. Il devait pouvoir voler six heures à 150 km/h,
la durée de mise à l'eau était de 30 minutes. La grue servait aussi à mettre à l'eau la vedette
d'interception, logée dans les superstructures.
Armement:
Surcouf était armé de deux canons de 203 mm, tirant 150 coups par pièce.
Ces canons étaient les mêmes que ceux des croiseurs lourds de 10 000 tonnes,
l'angle de pointage maximum de 30° permettait une portée maximale de 27500 m,
et un champ de tir de 130°, de part et d'autre de l'axe.
A la différence des pièces d'artillerie installées antérieurement sur les sous-marins
qui baignaient dans l'eau en plongée, c'est une tourelle à fut pivot étanche reposant
sur un pot de presse qui équipait Surcouf. Avant de plonger la pression était coupée,
la tourelle descendait de 20 mm de façon à reposer sur son joint d'étanchéité. Celle-ci
était assurée par le poids de la tourelle (185 tonnes). De plus le fut passait par un presse
étoupe, qui assurait l'étanchéité en plongée. Celle aux embrasures et à la bouche des
pièces étaitassurée par des joints et des tapes.
Le personnel de la tourelle, 10 hommesentrait par une porte étanche, située dans le fut.
La tourelle était équipée d'un télémètres de 4 mètres, d'une portée de 12 000 mètres.
En plongée, la tourelle était immobilisée au gisement zéro, le télépointage au gisement 90°.
Elle pouvait tirer 150 seconde après la venue en surface.
L'armement était complété par 10 tubes lance-torpilles de 550 mm et 14 torpilles de réserve,
2 canons de 37mm (réserve 1000 coups) et 4 mitrailleuses.
Cabine de pilotage
Historique du Surcouf
Construit par l'arsenal de Cherbourg, Surcouf fut mis sur cale en 1927; lancé le 18/11/1929,
il entra en armement pour essais en 1930; la mise au point fut laborieuse; il entra en service
en 1934 après une traversée de longue durée de Konakry à Cherbourg à la vitesse de 14 noeuds.
En 1937, il entre en refonte à Brest pour améliorer la stabilité, le kiosque fut surélevé de 0,85 m.
De mai à juillet 1938, Surcouf effectue une croisière aux Antilles et sur les côtes d'Afrique.
En 1939, il est à Dakar. Le 18 octobre il rentre à Brest pour un grand carénage.
En réparation à Brest, Surcouf appareille en urgence, sur un moteur, lors de l'invasion allemande
et rallie Plymouth, ou il arrive le 20 juin. Le 3 juillet, les Anglais s'en saisissent lors de l'opération
Catapult, après une lutte qui coûta la vie à un sergent anglais et à un français.
L'amiral Muselier demande l'armement du Surcouf par les FNFL, bien que seul le tiers de l'équipage
soit encore à bord, d'où quelques difficultés pour compléter le personnel.
Le 14 mai 1941, il est affecté à un secteur de patrouille au nord des Açores, sous le commandement
du CV Ortoli. Le 20 septembre 1941, le CF Blaison prend le commandement du Surcouf.
Le sous-marin entre en carénage à Portsmouth (USA).
Le 30 novembre, il rallie les Bermudes, il est à Halifax le 10 décembre 1941 où il rejoint les corvettes
Mimosa, Alysse et Aconit et participe avec elles à l'occupation des îles Saint Pierre et Miquelon,
opération effectuée sous les ordres de l'amiral Muselier. Le Surcouf est en mauvais état et est
réparé tant bien que mal à Halifax puis rallie les Bermudes le 6 février 1942. Le 12 février, il appareille
pour Tahiti, via le canal de Panama, il a toujours de sérieux problèmes de moteurs électriques.
Il n'arriva jamais dans la baie de Colon, qu'il aurait du atteindre le 18 février.
Une série de 3 sous-marins avait été envisagée mais le Surcouf sera le seul à être
construit. Bâtiment ambitieux, le Surcouf était complexe et fragile et l'on peut
penser que, malgré son expérience des "bâtiments submersibles"l'industrie française
de l'époque n'était pas en mesure de relever un tel défi technologique. ....
Passerelle installée pour les visiteurs
La grande roue à l'heure du feu d'artifice..
Feu d'artifice du 14 juillet à Marseille Pour la Fête Nationale;
Marseille sort le grand jeu. Avec les travaux du Vieux-Port,
Rendez-vous sur le Prado
Cette année, exceptionnellement en raison des travaux de rénovation de
semi-piétonnisation du Vieux-Port, toutes les festivités du 14 juillet se sont
déroulées sur le Prado et Parc Borelly.
Cette année, le spectacle pyrotechnique aura duré 25 minutes et composé
de plusieurs tableaux autour de la thématique des "couleurs de l'été avec
les tons chauds de la Provence"
Après quelques bulles chez Michèle Vidal, nous partons à pieds à proximité
du Parc Borelly pour voir le feu d'artifice, il y a la pagaille dans les rues
nous ne regrettons pas d'être à pieds...surtout que nous voyons très bien!
Le spectacle débuta par des tirs de bombes changeant de couleurs.
Il était rythmé par des tirs « calmes et doux », puis par des séquences
digitales rapides à rythme de cavalerie, accompagnés d'une explosion
de couleurs estivales et de formes géométriques.
Pour le bouquet final, le public a pu admirer un grand « mozzafiato »
ininterrompu, composé de chandelles de pluie d'argent, des volcans
sifflets avec des étoiles bleues, blanches et rouges, des bombes de
gros calibre tirées sur un rythme effréné.
Le spectacle s'acheva dans un mouvement endiablé de couleurs coordonnées.
Après ce feu d'artifice, les avis sont partagés...pour ma part il m'a
beaucoup plu car différent des années précédentes et moi j'aime
les nouveautés!!
Ce qui a été ennuyeux, c'est la circulation après celui-ci, tout les
quartiers Sud étaient bloqués si bien que lorsque j'ai déposé
Gilbert au métro, il était trop tard, il n'y en avait plus...il a dû
rentrer à pieds chez lui à St Julien!!!
Merci à Francis Aupicon pour les photos du feu d'artifice et du défilé...
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