Crête de la Ste Baume, sentier merveilleux.
Le "Paradis", au "Royaume du parfait bonheur",
le massif de la Sainte Baume n'usurpe pas ses qualificatifs.
Son nom rappelle d'abord qu'il abrite une grotte d'exception
("Baume" en Provençal), refuge de la pécheresse repentie
Marie Madeleine. Il a également la particularité de posséder
deux sommets d'une même altitude, 1148 m au "Joug de l'Aigle"
et au "Signal des Béguines".
C'est aussi un peu plus de 13 km de crêtes et 35 Km² qui font le
bonheur des randonneurs ; un versant sud baigné de soleil et une
falaise au nord, berceau d'une forêt relique unique en Provence.
Mais ne nous y trompons pas, la visite à la grotte est d'abord un
lieu de recueillement où silence et tenue s'imposent.
Ce lundi 12/11/2012 ce sont les "Crêtes de la Saint Baume"
qui sont au programme pour la rando dite normale et
"Les sentiers de forêt au pied des crêtes" pour la "rando cool".
Rendez-vous à l'Hôtellerie de la Ste Baume pour les 2 groupes!
Avant de partir, avec Chantal nous montons sur notre rocher
pour donner quelques informations sur nos manifestations en
cours (Téléthon, Coquillages, Noël des Ainés, cinéma...) puis je
parle de ma rando du jour soit celle sur les crêtes et Chantal
présente sa rando dans la forêt, rando décidée au dernier
moment afin de partir tous du même endroit, certains lundis
ayant quelques problèmes de co voiturage.
Tout étant dit, nous donnons le départ; Je pars la première
avec Gilbert comme co-animateur et nos 33 participants.
Nous mettons nos serre-file en place, ce sont Jean Paul, Serge,
Alain, Daniel ...
Chantal part ensuite avec ses 22 participants.
Il fait un temps magnifique, la nature est très belle toute jaune
et rouge, d'où le choix de cette période pour faire ces deux randos.
Nous contournons l'hôtellerie de la Sainte Baume afin de rejoindre
le sentier qui nous mènera à la "Grotte de Marie Madeleine".
Les rayons du soleil et l'humidité très présente donnent
ce joli spectacle...
Nous sommes enchantés par la beauté des paysages, par leur
diversité, par les nombreux sentiers qui nous permettent de
découvrir ce massif, par les couleurs d'automne sur les feuillages
des diverses essences.
Nous arrivons sur le GR9 que nous parcourons sur 500m environ,
puis nous commençons à grimper dans la forêt sous une belle et
dense voûte de verdure toujours par ce GR9 et cela jusqu'à presque
la grotte, celui-ci montant après directement au Col du Saint Pilon.
Cet obélisque a été installé au départ du "Chemin du Canapé"
à l'occasion de la fête des Rameaux en 2011.
Cette pierre levée, manifeste ainsi une mémoire et une présence
compagnonniques attentives au cheminement et à l'appel que font
ici, et depuis longtemps, les Compagnons pèlerins. Depuis les
derniers oratoires et le portail François Ier en 1516, aucune pierre
n'a été posée sur ce Haut-Lieu.
L'obélisque est gravé sur ses quatre faces et en son sommet.
En reliant les 4 bases de chaque face, on peut lire : " Maître Jacques
selon la légende aurait vécu à la Sainte Baume après la construction
du temple à Jérusalem, plus de IX siècle avant Marie-Madeleine il
était maître d'oeuvre du roi Salomon et l'ami du père Soubisse fils
d'un tailleur de pierre du sud de la Gaulle, à 15 ans il part en Grèce.
Effet spécial...
Le sentier monte régulièrement, il est parfois un peu glissant
car les jours précédents il a beaucoup plu; Avec Gilbert nous
marchons en tête et guidons nos 33 courageux...
Parfois il nous semble que la nuit est arrivée tant la forêt
est sombre....mais non, pas encore!
Tout en papotant et en évitant les obstacles, troncs ou branches
au sol, nous continuons notre ascencion vers la grotte.
Cet arbre est impressionnant, ses racines semblent être
de grosses tentacules...
Dernière montée avant d'atteindre les 150 marches qui vont
nous conduire à la grotte de Sainte Marie Madeleine.
La montée se fait tranquillement...c'est l'échauffement avant
d'attaquer la suite soit les Crêtes....
A la bifurcation de l’Oratoire, alt 860, un escalier jalonné de croix
mène au sanctuaire qui peut contenir jusqu’à 1000 personnes et
auquel on accède par un escalier de 150 marches; Les 150 marches
représentent les 150 Ave Maria du Rosaire.
La vue sur le monastère dominant la forêt, accroché à la falaise
est impressionnante...
A nos pieds, au niveau de la grotte, s'étend un paysage qui mérite
un arrêt! L'eau aperçue n'est pas un bassin mais le résultat des
dernières pluies...
Entrée du sanctuaire où il est demandé le "silence" ce qui est
difficile lorsqu'on est 33, mais on y est arrivé!
La Sainte-Baume offre une grande variété de paysages: de profonds
ravins et défilés, de multiples grottes et avens, des sources d'eau
pure ou d'immenses étendues vallonnées occupées par d'odorantes
garrigues.
Elle se présente sous la forme d'une barre de 12 km de long, et abrite
une forêt de 139 hectares, unique en Provence, avec la présence
d'espèces d'essences rares, habituellement présentes plus au nord:
hêtre, noisetiers, ifs, érables, etc...
Cette forêt très épaisse, exposée au Nord à l’abri de la falaise,
ne bénéficie pas de la luminosité méridionale. Certains chênes
et hêtres auraient pu connaître Louis XI et certains ifs auraient mille ans.
Au loin, on aperçoit les massifs des Alpes enneigés..
C'est dans la crypte de la basilique gothique de :
Saint Maximin-la-Ste-Baume que se trouve le sarcophage attribué
à Sainte Marie Madeleine.
Les Dominicains se sont vus confier le sanctuaire dédié à cette grande
sainte depuis l’an 1295. La sainte grotte est un lieu de silence, de
retrait par rapport à l’agitation du monde, dans la simplicité et la force
de ce lieu à part. Cette grotte a une orientation plein Nord (origine
symbolique de l'humanité), elle est éclairée seulement le 22 juin,
quasiment jour du solstice d'été.
Sainte-Marie Madeleine aurait occupé durant trente-deux années
la resplendissante grotte (Baumo en Provencal d'ou Sainte-Baume)
Lieu de culte culminant à quelque 952 mètres de cette rayonnante
montagne. À noter que la dite grotte abrite encore les reliques de
Sainte-Marie Madeleine.
Une visite s’impose, plus ou moins longue selon ses convictions.
Nous pénètrons dans la grotte murée. Dans l’obscure clarté des
chandelles, les chants Grégoriens résonnent dans le silence.
L’atmosphère est empreinte d’un profond mysticisme.
Statue de la Sainte Vierge du XVII° siècle, œuvre du sculpteur
Gênois Orsolino.
Les vitraux de la grotte, il y en a 7, ont été réalisés par le Compagnon
du Devoir Pierre Petit, disciple de la Lumière, et maître verrier.
A noter que Marie Madeleine est la Sainte Patronne du compagnonnage.
En 1932, Marthe Spitzer, juive convertie proche des Bénédictines
de la rue Monsieur, réalise la Pietà " la descente de la croix " qui
sera offerte par la basilique " La Madeleine de Paris " et installée
sur le parvis de la grotte.
Il s'agit là de la treizième station du chemin de croix.
Une source d'eau fraîche et potable désaltère les pélerins et visiteurs
Il faut maintenant redescendre les 150 marches que nous
avons monté et faire nos dernières photos de cet endroit
Saint magique!
Toujours une belle vue sur les paysages environnants, au fond
à gauche trône le Garlaban.
On retrouve l'initiative du père Vayssière, artisan créateur
du calvaire, 12ème station du chemin de croix, inauguré le
8 juillet 1914 en même temps que les 150 marches conduisant à la grotte.
Sur la descente de la grotte, avant la remontée au Col du Saint Pilon.
Nous rencontrons le groupe de Chantal qui lui, monte vers la
grotte alors que nous continuons notre ascencion vers les crêtes.
Arrivés à l'oratoire qui marque la bifurcation, soit du retour
soit vers les crêtes, j'attends que tout le monde soit là pour
continuer...
Je dis à Gilbert de passer devant et je vais voir ce qui se passe
à l'arrière qui à mon avis, traîne un peu ! Il est déjà tard et nous
n'avons pas fait grand chose comme distance et le pire est à venir..
J'annonce que nous n'allons pas manger de bonne heure...
ce qui motive pour avancer!
Au début de la montée nous passons à côté de la chapelle des
parisiens; La Chapelle de Parisiens ou chapelle des Morts.
Elle a été construite en 1629 à l'initiative du contrôleur général
des décimes Esprit Blanc qui habitait Aix en Provence;
Une maison que des Parisiens avaient rendu célèbre. Il dota cette
chapelle d'une pension annuelle de 30 Livres, à condition que 15
messes soient dites dans l'année, dont une célébrée pour la fête de
la commémoration des morts, en l'honneur des ses parents, de ses
amis et de ses ennemis.
Edifiée dans le style Louis XIII, elle a été saccagée sous la Révolution.
Elle sert d'abri à du matériel de terrassement…
Sur le chemin, de vrais marches retenues par des pierres taillées
nous permettent d'accéder au Col du Saint-Pilon.
Toujours dans l'ombre pendant notre ascension, c'est comme
un bonheur de déboucher sur la crête, dans la lumière du soleil
encore bas sur l'horizon.
Arrivés au Col du Saint Pilon c'est une vue remarquable qui
s’offre à nous : au nord, jusqu’aux cimes du massif des Ecrins;
à l’ouest, Lure et le Ventoux avec sa coiffe blanche en hiver;
à l’est, les sommets des Alpes de Hte-Provence et des Alpes Mmes;
enfin, au sud, des Maures aux falaises du cap Canaille, les massifs
du littoral plongent dans la Grande Bleue.
Débouché dans la lumière au Col du Saint-Pilon, la mer sous les
nuages à l'horizon, les crêtes qui se profilent devant nous, quel
spectacle s'offre à nous, cela mérite bien une pause!
Jadis, ces crêtes étaient appelées le désert car on n'y trouvait rien
ni personne, comme aujourd'hui d'ailleurs, si ce n'est que quelques
arbres qui luttent contre une nature hostile faite de lapiaz calcaire
et d'herbes sèches fouétées par les vents venant du nord, le Mistral.
La falaise est abrupte et plonge dans une dense mer d'arbres
millénaires.
Il faut faire très attention lorsque l'on s'approche du bord, plusieurs
personnes seraient tombées et leurs corps retrouvés que plusieurs
jours plus tard.
Si un sentier balisé longe la crête d'un bout à l'autre, il requiert
cependant une certaine expérience de terrains difficiles car il faut
faire attention où l'on pose le pied à cause des rochers, des falaises
à pic, des enfractuosités qui ralentissent la progression et sollicitent
fortement les articulations....
Même si la progression sur lescrêtes est parfois pénible, ces
magnifiques points de vue sont la récompense des efforts fournis.
Le sentier est très mal balisé et avec Gilbert nous tenons à ce
que le groupe soit encore plus discipliné et ne voulons voir
personne nous dépasser ou divaguer..
Il faut savoir qu'il y a 6 ans nous avons eu une chute qui a failli
être fatale, certains d'entre vous s'en souviennent!
Le hêtre domine souvent le couvert végétal, mais l’if , le houx,
l'érable et même le gui sont très nombreux.
Nous suivons les crêtes vers l’Est (GR9) : le sentier s’élève
progressivement vers les différentes pointes sommitales:
le « Baù des oiseaux » (1031 m), le « Faux Jouc de l’Aigle »,
la « croix des Béguines », le « Jouc de l’Aigle » (1148 m),
« le Baù du Régage » (1143 m) et le « Signal des Béguines »
(1148,2 m, signal géodésique et reste d’une balise).
La pente est devenue plus douce, agréable à remonter jusqu'au
Bau des Oiseaux, mais après le sentier devient difficile à suivre.
Alors, avec Gilbert nous improvisons un peu mais sans jamais
prendre de risque!
Un passage un peu plus sportif mais sans difficultés.
Le sentier est parfois empierré, parfois fait de grandes
dalles plates. Il faut s'adapter et essayer de garder le cap
et son équilibre...
La végétation est plutôt rase mais, au printemps, c’est le
domaine des iris, des asphodèles et plus tard, de grands chardons.
Le sentier contourne ensuite le Jouc de l'Aigle dans son versant Nord.
Le Signal des Béguines en ligne de mire en descendant l'arête rocailleuse
du Jouc de l'aigle fait plaisir à voir car nous savons qu'après il faudra
commencer à chercher le sentier de descente du "Pas de Villecroze"..
Encore quelques passages où il faut faire plus attention...
Beau et aérien, le cheminement se poursuit alors que la crête
s'oriente vers le Nord Est pour rejoindre le plateau du Bau St Cassien.
Bien souvent, Gilbert part en éclaireur afin de repèrer le balisage
Un arbre aux couleurs chocolat...
13h45, nous nous arrêtons pour le repas...Bien qu'il soit tard,
jen'ai pas trop entendu piailler "j'ai faim"..c'est bien; Le groupe
a bien compris que nous voulions terminer de monter avant le
repas mais lorsque j'ai vu où se trouvait "Le signal des Béguines
" j'ai compris que ce n'était pas possible aussi dés qu'un bel
endroit s'est présenté nous avons stoppé notre marche.
Tout le monde apprécie cette pause même un peu plus tardive...
Très beau cadre dans lequel nous allons rester environ 50 mn.
Vue sur la Sainte Victoire, Nans et St Maximin.
Cette pause repose les petits muscles qui ce matin ont été mis à l'épreuve
J'en profite pour récupérer les chèques pour nos
manifestations en cours..
Lieu emblématique de la Provence ancestrale, la Ste-Baume
incarne l'élégance rocheuse méditerranéenne dont son toit
en est le sommet le plus haut du département.
Le bien nommé "Signal des Béguines" culminant à 1148 mètres
d'altitude et l'arête du "Jouc de l'aigle" en font un endroit unique
et splendide.
Notre cheminement se poursuit sur la crête qui s'oriente vers
le Nord Est, le plateau du Bau Saint-Cassien se dessine au loin.
L'itinéraire qui suit plus ou moins le bord de la falaise contourne
par le versant Nord, le ressaut escarpé du Jouc de l'Aigle. Le terrain
est encore pour un moment assez accidenté, alors Prudence!
Lorsque nous arrivons au "Signal des Béguines" le signal géodésique
gît sur le sol à côté du cairn sommital des Béguines; Nous y allons
cependant pour le coup d'oeil.
Ensuite la crête s’abaisse progressivement pour atteindre une
brèche située à gauche où un sentier s’engage dans le versant nord;
Au pas de Villocroze (1048 m) laisser le GR9 qui part sur la droite
et descendre au nord-est sur le pas de l’Aï (tracé jaune).
Nous attendons que tout le groupe soit arrivé pour descendre
ce pas un peu difficile...au cas il faille de l'aide pour certains!
Nous en profitons pour admirer les paysages car une fois
le pas descendu, nous serons toujours en forêt et finie la vue...
Le Pas de Villecroze est un passage dans la falaise. Une petite
sente descend le talweg rocheux dans le versant Nord.
Les marques jaune PR ont remplacé le jalonnement rouge et blanc du GR.
La descente prend un peu de temps mais lorsque nous arrivons
en bas, nous sommes au "Paradis" car ici, nous pouvons atteindre
le"Paradis" par le "sentier merveilleux", celui que nous allons
prendre par la suite.
"Paradis", nom donné à la partie orientale de la crête de la Sainte
Baume.
Le coin est très convoité par les randonneurs dès les beaux jours.
La descente sportive vue à travers les branches...
Toujours dans la descente, allez les filles, souriez vous êtes filmées...
Le "Paradis" est cet oasis de verdure au milieu des roches...
Nous étions en haut sur les crêtes avant d'y arriver!
On retrouve une végétation pleine d’odeurs qui tranche avec
le semi-désert de la crête....Maintenant il ne nous reste plus
qu'à descendre et à continuer presque à plat vers l'hôtellerie
de la Ste Baume où nous sommes garés.
Un petit saut d'obstacle afin de rester dans la note....
Fin de la descente, on rejoint le carrefour du hêtre (908 m) et la piste
forestière appelée "Sentier Merveilleux" par laquelle nous devons
terminer notre parcours mais il reste encore du chemin...
Nous en profitons pour faire la photo du groupe avant de repartir!
La forêt nous dévoile au cours du parcours toute sa magnificence.
Alors que nous admirons les couleurs d'automne mises en valeur par
un beau coucher de soleil, nous entendons un brouhaha...et que
voyons-nous? le groupe de Chantal qui arrive de vers "Les Glacières"...
Ils ont eu un souci de parcours et semblent heureux de nous retrouver!
Du coup nous rentrons tous ensemble mais ne prenons pas le fameux
"sentier merveilleux" qui est truffé d'embûches et plein de gadoue...
Nous devons au début prendre ce sentier boueux, le sol est détrempé
rendant la piste glissante et la marche difficile. Nous allons très vite le
quitter espérant trouver mieux...
Au pied d’un rocher, sous un couvert très dense d’ifs, commence
le sentier merveilleux, magnifique ruban à travers la forêt, aux
courtes montées et descentes, qui longe toute la barre rocheuse
de la grande falaise des Béguines. Nous ne le prenons pas et restons
un peu plus bas.
Mais il faut traverser un ruisseau, il nous faut du temps car nous
sommes maintenant 55 à traverser alors qu'il est déjà 16h50!
L'heure tourne, le pas se fait plus rapide...On évite les flaques
et les embûches, c'est un peu le parcours du combattant surtout
lorsqu'on arrive à une barrière qui nous bouche le chemin!!!
Il faut faire demi tour et prendre un sentier qui contourne la
Maison forestière ce qui nous rallonge un peu.
Nous arrivons enfin aux "Quatre chênes" le soleil a disparu..
il est 17h30! Alors que je sais parfaitement où je suis, je sens
quelques inquiètudes dans le groupe dûes je pense à la nuit
qui arrive à grands pas!
Certains commencent à regarder comment fonctionne la lampe
de leur téléphone...ou sortir une lampe électrique ce qui m'amuse
assez! Gaëlle me fait rire car elle aperçoit un STOP sur une route
parallèle à notre chemin, elle pense que rentrer par la route ne
serait pas mal non plus!
Je laisse chacun s'exprimer, ça défoule, et je continue mon chemin
qui je sais, dans 10mn nous ramènera aux voitures.
Nous voici revenus à l'hôtellerie de la Sainte Baume, dans
la brume du soir....paysage surnaturel qui calme les inquiétudes!
Nous rejoignons le parking il est 17h35, il fait encore un peu jour...
Lorsque nous repartons il fait déjà nuit et certains doivent penser
que nous l'avons échapper belle! C'est l'Aventure!
Je suis venue en voiture avec Gilbert qui avait également pris
Dany, Michèle et Josy;
Une fois les aurevoirs terminés, chaussures changées, nous
repartons et bien sûr, il fait nuit...
Gilbert pour nous mettre à l'aise nous met le chauffage un peu fort,
au début personne ne dit rien mais avec Dany on a les joues en feu,
on n'en peut plus...il faut dire que nous, nous avons toujours chaud
alors que Michèle et Josy ont plus souvent froid...
On règle notre problème de température et c'est parti!
Alors que nous roulons depuis un moment, on s'étonne de la nature
du chemin, très étroit et caillouteux sur lequel nous sommes...on dit
à Gilbert que le matin on n'est jamais passé par là...
On continue, et cul de sac...fou-rire général dans la voiture! On tourne
en rond, mais on ne sait pas où on est, on demande à des ouvriers de
chantiers qui nous remettent sur le bon chemin et enfin nous nous
retrouvons au Plan d'Aups....On peut enfin partir!
Pour varier les plaisirs on passe par le Col de l'Espigoulier..
Ce Gilbert, il doit être amoureux pour nous faire des coups comme
celui-ci! Nous sommes arrivés chez nous aux alentours de 19h30....
Performance de la journée :
Marche: 4h40 - Distance : 13km - Dénivelée : 650m
Ce fut une rando un peu plus difficile que d'habitude
Bravo à tous! Merci Gilbert et aux Serre-file.
Commenter cet article