Inde, notre séjour (2)
Mardi 1er Novembre 2011
Suite de notre voyage en Inde et au Népal.
Comme vous le savez, notre séjour nous a permis
de découvrir le RAJASTHAN et ensuite le NEPAL
Le Rajasthan ("pays des rois") est le plus grand des 28 Etats de l'Inde,
grand comme les deux tiers de la France (et un nombre équivalent
d'habitants, soit pas plus de 5% de la population totale de l'Inde !),
jouxtant le Pakistan plus à l'ouest. Sa géographie est traversée
obliquement du sud-ouest au nord-est par la chaîne montagneuse
des Aravalli.
Celle-ci forme une barrière climatique séparant une zone désertique,
plate et caillouteuse (avec des dunes de sable près du Pakistan), et une
partie verdoyante, plus exposée à la mousson d'été, très irrégulière d'une
année à l'autre (violente en 2007). Le Rajasthan a de nombreux lacs, dont
certains sont artificiels, construits par les Maharajas. De nombreux
animaux vivent en liberté jusque dans les villes et villages : des vaches
(bien sûr sacrées en Inde), des singes langours, des paons, des geckos,
d'adorables petits écureuils à dos rayé et bruyants par le clic-clic qu'ils
émettent.
La zone désertique a des dromadaires qui secondent l'homme.
Les éléphants sont moins nombreux qu'au temps des Maharajas, dressés
pour les fêtes ou pour promener les touristes. Autrefois le tigre, en
quasi-extinction, était la cible favorite des Maharajas.
Depuis le Vème siècle, l'histoire de la région est surtout liée à celle des
Rajpoutes ou (fils de rois) qui au Vème siècle ont créé les Etats indépendants
du Rajpoutana.
Les plus puissants constituèrent de grands royaumes, comme le clan des
Kachwahas qui règneront sur Amber et Jaipur.
Le morcellement en petits royaumes, unis pourtant par une culture
commune, a conduit à leur affaiblissement après de multiples luttes
qui les firent tomber sous les coups des Musulmans et des Moghols.
Le Rajasthan, c'est l'Inde des princes et des légendes, l'Inde des palais
et des jardins, mais c'est aussi l'Inde des couleurs des saris multicolores
portés avec élégance et des turbans arborés fièrement par les anciens
guerriers Rajpouts.
Petits transports en commun en Inde..
Chaque jour Naresh nous raconte L’Inde éternelle, celle
des éléphants et des palais de maharajas, des saddhus
et des temples jaïns, des fêtes multicolores et du Taj Mahal,
et aussi l’Inde des mégalopoles, mélange indescriptible de
Moyen Âge et de modernité, avec ses cortèges de misère
et ses embouteillages !
Nous traversons la région désertique du THAR. Arrêt "pipi"
pour ces messieurs.... Il faut dire que c'est plus facile pour eux
mais un peu désertique pour nous les dames....
Champ d'aloé.
La région se déploie aux confins orientaux du désert du Thar
et possède peu d’arbres, de maigres cultures, et des troupeaux
de chèvres et de moutons.
Le Tuk-Tuk est un tricycle motorisé thaïlandais servant généralement
de taxi. Il est constitué d'un avant de scooter, sur une roue, avec guidon,
prolongé d'une « carriole » recouverte d'une capote, sur deux roues
dans laquelle s'assoient les passagers.
Il y a en général de la place pour trois adultes.
Ces tricycles, taxis bon marché, sillonnent la plupart des villes du pays.
Version motorisée du Rickshaw indien, le tuk-tuk existe sous ce nom
dans plusieurs pays d'Asie.
De nombreux attelages de dromadaires sillonnent en silence
les rues de la ville et les routes, mais scooters et automobiles
leur font une concurrence de plus en plus bruyante…
15h, arrivée à notre Hôtel "Ganga Mahal Palace" à Bikaner,
repas dés notre arrivée et installation dans nos chambres.
Ce qui est agréable, c'est la prise en charge de nos bagages qui
sont la plupart du temps portés dans les chambres et récupérés
par le personnel de l'hôtel le jour de notre départ.
La nourriture est épicée, certains aiment d'autres moins.. mais c'est bon.
On a voulu faire des tables pour mangeurs de piments et les autres, sans
ça a duré peu de temps car certains couples se trouvaient séparés... et on
ne pouvait plus manger avec tout le monde, alors on a dû s'accommoder
des plats qu'on nous donnait qu'ils piquent ou qu'ils ne piquent pas!
Le turban est un couvre-chef, d'origine asiatique, consistant en une
longue écharpe enroulée autour du sommet de la tête ou d'un chapeau.
Le turban est de multiples formes, couleurs et tailles, la longueur de
tissu excédant rarement cinq mètres.
Le turban appelé "dastar" est étroitement associé au Sikhisme.
Il est communément porté au Rajasthan.
Le sikhisme, religion de discipline sikh signifie "disciple", a été fondé
par Guru Nanak, un grand instructeur indien (1469-1539).
Il a été développé et répandu ensuite par divers gurus d'importances inégales.
La "Khanda", symbole du sikhisme, comporte un glaive (croyance au Dieu
unique) et deux sabres (pouvoirs spirituel et temporel).
Le sikhisme compte aujourd'hui 20 millions de fidèles, essentiellement en
Inde. Le sikhisme, originaire du Pendjab, dans le nord-ouest de l'Inde, est
devenu rapidement une religion pouvant rivaliser avec l'islam, bien implantée
dans cette même région, et de surcroît sous domination moghole.
Bignones à fleurs jaunes, chez nous elle sont plutôt orangées
Bikaner est une ville importante au Nord du Rajasthan.
C'est une ville étape entre Jaisalmer et le Shekawati.
Cette ville de 600000 habitants possède toutefois quelques attraits
touristiques comme le Fort de Junagarh, la vieille ville, le marché et
son temple jaïn.
Après notre repas, direction le Fort de JUNAGARH pour la visite
FORT DE JUNAGARH Ce fort fut construit entre 1589 et 1594 par
le Raja Rai Singh. Il dispose d'un rempart de 986 m de long fortifié
par 37 bastions. Contrairement à la plupart des forteresses rajpoutes
le fort de Junagarh ne fut pas construit sur une colline mais dans la plaine.
Il est embelli de peintures rajpoutes, de miroirs, de panneaux de
marbre sculptés répartis dans les nombreux palais et pavillons du fort.
Les lignes de fenêtres et de balcons donnent un caractère harmonieux
à l'architecture austère de la citadelle.
Le fort a deux entrées : la Karan Pol à l'est et la Chand Pol à l'ouest.
Près de la Karan Pol se trouve l'endroit où les veuves pratiquaient
le sati (immolation rituelle sur le bûcher de leur défunt mari).
Il existe d'autres portes notamment la Daulat Pol, la Fateh Pol et la
Suraj Pol (porte du Soleil) qui servait autrefois d'entrée principale.
Des statues de Jaimal et Patta, les héros de Chittorgarh, à dos
d'éléphants se dressent près de cette dernière.
Puis nous passons de salle en salle, toutes plus somptueuses les unes
que les autres : la salle du couronnement, (Anup Mahal "palais sans
pareil" datée de 1669 richement décorée de laque cramoisie et d'or,
la balancelle de Krishna, le Ganga Niwas, immense salle (début du siècle)
de grès rose délicatement sculptée, les différentes cours intérieures et
leurs arcades, les appartements des femmes...
Nous pénétrons tout d'abord dans le Durga Niwas, splendide cour
intérieure ornée d'un bassin de marbre.
Naresh commente la visite et nous sommes attentifs à ses explications.
Le plus impressionnant quand on entre dans le fort sont les décorations
intérieures, les fresques, les pierres incrustées dans les murs, en gros la
famille montrait sa puissance quand elle recevait, par la finesse de ses
décorations. Il y a des portes couvertes d´or, c´est superbe. Il y a aussi un
petit musée qui raconte l´histoire de Bikaner et de la dynastie des Singh-ji.
Non, ce n'est pas une de nos chambres d'hôtel...quoique certaines
fois les lits étaient aussi larges!
Une belle rencontre...il a des yeux magnifiques...!
Si l'Inde fait aujourd'hui figure de pays pauvre, elle reste cependant
le royaume des Maharajas, dont les richesses et les palais firent pâlir
d'envie les premiers colons anglais.
Les Maharajas étaient à l'origine des princes, à la tête de royaumes
dispersés à travers tout le sous-continent indien.
Les Maharajas firent la renommée de l'Inde en raison des folles
excentricités de certains d'entre eux. Ils vivaient dans des palais sublimes,
avaient souvent plusieurs femmes et de nombreux enfants et un nombre
impressionnant de domestiques. Nombreux jouissaient d'une telle fortune
qu'ils pouvaient être considérés comme les hommes les plus riches de la terre.
Maharaja de mahâ, (grand) et râja (rois). au féminin, Maharani
Le fort de Junagarh se trouve dans la ville de Bikaner, dans la région
du Rajasthan. C´est un fort impressionnant, qui avant s´appelait
Chintamani. Le nom de Junagarh signifie le vieux fort.
Il le reçut lorsqu´au siècle dernier la famille des gouverneurs de la
région changea de résidence principale, le laissant vide.
Vue que nous avons des terrasses du fort.
Après que nous ayons terminé notre visite, nous reprenons le car pour
la visite du temple des rats à Deshnoke qui se trouve à une trentaine de km.
Dans l'arrière boutique de ce magasin nous abandonnons nos chaussures
et mettons aux pieds ce que nous pouvons car pour la plupart nous n'avons
pas pris notre "Kit visite de temples"...(chaussettes, foulard etc...), mais
marcher pieds nus là où les rats sont partout...non!
Monique est dans ce cas, aussi elle demande au vendeur
des sacs en plastique ce que vont faire d'autres également.
Nous avons fière allure!
Et nous voilà partis équipés, pour la visite; Nous rions de nous...
Admirez l'architecture du temple construit au XVIe siècle, la façade
blanche de marbre sculpté, les sculptures offertes par le Maharaja
Ganga Singh, et les portes en argent massif qui ouvrent sur le sanctuaire.
Histoire :
Au milieu d’une ville près de Bikaner, se trouve un temple dédié
aux ancêtres des villageois. Le visiteur, comme dans tous les temples,
doit se déchausser pour entrer… C’est en arrivant dans la cour, qu’il
regrette ses baskets....
Les habitants de la ville considèrent que les rats, souris et autres petits
rongeurs sont en fait la réincarnation de leurs ancêtres. Les animaux,
ressemblant aux rats qui hantent nos égouts, courent par centaines en
tous sens, s’arrêtent devant les assiettes de lait et les sucreries offertes
par les croyants.
On connaissait les "vaches sacrées d'Inde", voici les "rats sacrés".
Sachez que ces petits rongeurs circulent en toute liberté dans le temple,
donc si vous en avez peur, fuyez..d'autant plus que vous devez enlever
vos chaussures...
D’autres rats, presque amicaux, regardent le visiteur tranquillement
assis sur leur postérieur. Il ne leur manque que l’appareil photo, tant
ils semblent curieux des activités des hommes.
Le plus fou, c’est qu’au bout de quelques minutes, on a presque envie
de caresser ces petits rats qui ont un beau poil brillant!
Mais quand même ça grouille et il vaut mieux ne pas avoir peur
ni craindre la saleté car c'est ce qui nous attend pour la visite!
Les indiens guettent, un sourire aux lèvres, les mouvements
des animaux dans les réserves de grains du temple.
Apercevoir le rat blanc porte chance.
Nous l'avons vu, le voici ci-dessous!
Le pire, c'est Dominique, pieds nus...et les rats qui lui passent
sur les pieds!
Dans le temple, des tunnels sont aménagés dans le marbre pour
faciliter le déplacement des rongeurs. Ces derniers traversent le
temple, sans s’inquiéter des humains, et passent indifférents sur
les voiles et les genoux des femmes assises à même le sol pour prier.
19h30 la visite est terminée...on échange nos impressions...voir des
dizaines de rats agglutinés autour d'une gamelle de lait et de graines
est un brin répugnant mais nous avons été courageux... cette visite
sera un épique moment à raconter .
20h15 nous sommes de retour à l'hôtel où dans le jardin tout est
prêt pour le diner.
Nous nous installons, nous goûtons le vin indien et un excellent repas
nous est servi dans un cadre très agréable..c'est l'Inde des touristes..
Pendant le dîner, démonstration de danses indiennes.
Puis quelques uns d'entre nous se joignent aux danseuses pour
une initiation qui n'est pas triste...il n'y a qu'à voir Sophie!
Claude a les joues bien rouges... est-ce le soleil qui nous accompagne
généreusement tous les jours ou le vin indien que nous avons goûté
pour la première fois, et qui lui monte à la tête??
Mr Singh, Responsable de notre agence s'est joint à nous pour cette soirée.
Il faut dire qu'il a des bureaux à Paris et en Inde et sa maison est en Inde.
Ils ont le rythme, nos amis...
Ce soir, nous fêtons quatre anniversaires: Jacques - Henri - André- Claude
Un gâteau en leur honneur sera notre dessert, nous entonnons tous, le
traditionnel " Joyeux anniversaire..." Ils sont surpris et même émus!
Tous les quatre s'apprêtent à souffler!
Ils ont déjà reçu un petit cadeau de la part du groupe et Naresh leur
offre à chacun, une statuette du Dieu Ganesh, une très gentille
attention de sa part; Il est adorable notre guide!
Il faut souffler les bougies, que nous puissions manger notre dessert...
C'est une belle soirée que nous passons dans le calme et la convivialité..
Il n'y a qu'à voir les visages réjouis des participants..
Un groupe de musiciens accompagne notre soirée..
Après cette belle soirée nous rejoignons nos chambres.
Celles-ci sont très spacieuses et les Adami ne diront
pas le contraire...ça leur plait bien!
Mercredi 2/11, après un lever à 6h15 mais un réveil à 5h par
des pétards.... il a un mariage à proximité..et c'est la coutume...
petit déjeuner toujours très apprécié car copieux et varié.
Notre hôtel
Jardins de l'hôtel, le soleil se lève et il va encore faire une journée
magnifique! Pour le temps nous avons beaucoup de chance.
Frangipanier en fleurs
7h30, nous prenons départ pour Jaisalmer
Ces enfants sur la photo, vont chercher de l'eau.
Si l’on entend surtout parler de l’Inde pour sa cuisine épicée et ses
temples, la réalité vécue par ses habitants est autre. Alors que dans
les pays occidentaux, il suffit d’ouvrir le robinet pour avoir de l’eau,
une eau qui de plus est propre à la consommation, l’Inde comme
d’autres pays en voie de développement souffre d’un manque d’eau
très important.
Le Rajasthan, région du nord ouest de l’Inde, non loin de la frontière
du Pakistan souffre depuis 5 ans, comme d’autres régions, d’une
pénurie d’eau, dûe à une mousson insuffisante. Ce problème touche
les villes comme les campagnes, où les femmes sont parfois obligées
de marcher cinq kilomètres afin de rapporter de l’eau jusqu’à leur habitation.
En Inde, la pauvreté est un choix de vie pour ceux que l'on appelle
les "Saints hommes" : les saddhus.Alors la pauvreté ne se cache pas...
Elle s'affiche... Ce qui est le plus choquant, c'est l'extrême misère et
le manque d'hygiène le plus élémentaire qui se conjuguent trop
souvent à cet extrême dénuement...
En cours de route nous faisons un arrêt pour voir une "briquetterie"
Les briques sont fabriquées par femmes ou enfants, mises à sécher
au soleil puis tranportées au four pour y être cuites, empilées de façon
technique et savante pour que la chaleur générée par la paille en
combustion passe entre ces empilements de façon à cuire les briques .
Quand le four est refroidi les hommes démontent les pans de briques
et les chargent. Et le cycle recommence .
Les briques empilées qui sèchent.
De nombreuses briquetteries se sont développées dans la périphérie
d’Agra, ville du nord de l’Inde. Le travail non qualifié dans ce type
de fabrique est souvent exécuté par femmes et enfants, main-d’œuvre
habile et docile.
Mise en forme de la brique
Chaque fois que nous nous arrêtons, une nuée d'enfants qui sortent
de nulle part nous envahit attendant qu'on leur donne quelque chose.
Interdiction de leur donner quelques roupies, ils en feraient mauvais usage!
Naresh le sait bien, chaque fois que nous devons sortir du car
il sort avec un sachet de crayons, bonbons et autres apportés par
chacun d'entre nous. C'est lui qui fait la distribution en faisant
en sorte que chaque enfant ait quelque chose et que certains
petits filous évitent de passer 2 fois à la distribution...
Le groupe à l'écart, assiste à la distribution et aux travaux
de la briquetterie.
Dans les hôtels on ramasse chaque jour les produits : douche,
shampoing, etc...pour distribuer aux petites filles qui bien
souvent réclament du shampoing ou des produits pour se laver!
Attelage avec dromadaire
Après la visite retour au car; Cette visite a plu à tous car c'est la vraie
vie de l'Inde c'est ce que nous souhaitions vivre en plus des visites
culturelles.
Dans le car, Naresh passe régulièrement voir chacun d'entre nous...
Sur la route de Jaisalmer, détour vers une zone humide, lieu
d'un rassemblement de grues cendrées .
Le stupa est une structure architecturale bouddhiste et jaïne que
l'on trouve dans le sous-continent indien, dont il est originaire,
mais aussi dans le reste de l'Asie, où il a suivi l'expansion du
bouddhisme. C'est à la fois une représentation aniconique du
Bouddha et un monument commémorant sa mort.
Le Rajasthan est un lieu privilégié pour découvrir les oiseaux.
Des centaines d’espèces y vivent toute l’année ou s’y posent,
le temps de leur migration d’hiver, avant de repartir vers des
régions septentrionales de Chine et d’Asie centrale. La réserve
la plus célèbre est celle de Bharatpur, où toute la gent volante
se donne rendez-vous près des marécages.
Cet endroit est une bouffée d'air frais...nous en profitons pour oxygéner
nos petits poumons pour lesquels l'épreuve de l'Inde est rude..!!
Grue cendrée
La grue cendrée appartient à l'un des ordres d'oiseaux les plus anciens :
les gruiformes. Ce magnifique échassier, célèbre pour sa robe grise et
les coups de trompette qu'il pousse en vol, a peu évolué depuis des
millions d'années. Malgré la protection dont il est l'objet, ses effectifs
sont en constante diminution.
Et puis tout à coup, ce fut l’envol. En une demi-heure, les centaines
de grues présentes ce jour-là ont décollé. Un spectacle grandiose!
Leurs silhouettes dansaient dans le ciel cuivré.
Les photographes guettent l'envol des grues alors qu'un petit garçon
leur court derrière pour les effrayer et les faire décoller!
Henri qui est tailleur de pierres n'a pu résister...
Petites filles indiennes
Une école en Inde..
Tous les enfants ne vont pas à l'école en Inde.
Si les parents sont très pauvres, les enfants sont envoyés travailler
dans des champs ou dans de petites boutiques. L'exploitation des
enfants en Inde demeure encore un drame national.
Il existe toutefois de nombreuses écoles gratuites publiques et des
écoles privées très onéreuses, tenues par des chrétiens.
Naresh va rencontrer l'institutrice et lui demander l'autorisation
de visiter son école ce qu'elle accepte volontiers.
Elle doit aussi savoir que son école et les enfants auront une
distribution de cahiers et crayons ce qui n'est pas négligeable!
Nous attendons les instructions......
Ces enfants ne sont pas à l'école mais ils sortent de partout et Naresh
commence alors la distribution...Il les met en rang deux par deux.
Nous nous demandons si ce que nous avons apporté va suffire pour
fournir tout le séjour? Ils sont si nombreux et si pauvres...
Il y a énormement de mendiants en Inde, il faut y être préparé.
Femmes, enfants, infirmes ou malades vous tendent la main en
demandant un Baksheesh. Il n'y a que peu de conseils à donner,
chacun agit selon ses principes, sa sensibilité ou sa concience, mais
il faut éviter d'encourager la mendicité, notamment des enfants.
Enfin nous entrons dans la classe et quelle n'est pas notre surprise,
tous les enfants sont assis parterre avec très peu de matériel..
re-distribution sous le regard de la maitresse.
Chaque enfant reçoit crayon ou stylo, cahier, bonbon parfois, etc...
Cette visite est touchante, on se sent impuissant, mal à l'aise,
mais content de voir sourire ces enfants pour qui un crayon
ou un cahier a autant de valeur que la nitendo ou la DS de nos
enfants et petits enfants.
Une dame au bord de la route...le contrôle des naissances n'existe
pas en Inde?
Il naît en Inde 50 bébés à la minute, plus de 17 millions par an soit
une "Australie en plus chaque année".
Pourtant, la situation s'améliore lentement avec une baisse du taux
de fécondité, du taux de mortalité infantile...
La stérilisation reste la méthode la plus répandue de limitation des
naissances tandis que les moyens traditionnels de contraception sont
très peu utilisés.
Savez-vous que l'Inde est un pays peu connu des Occidentaux?
Sa population représente pourtant le sixième de l'humanité.
Elle ne cesse de croître à une vitesse élevée. Très vite, l'Inde devrait
devenir le premier pays du monde par sa population, devant la Chine.
Nous sommes stoppés à un passage à niveau, nous sortons
du car pour voir passer ce train indien à vapeur....
L'Inde possède un réseau ferroviaire gigantesque (4ème au monde),
on trouve donc des trains qui relient toutes les villes indiennes.
Il ne faut pas s'attendre à un confort extraordinaire même avec un
billet en première classe car les trains indiens ne ressemblent pas
tout à fait aux trains occidentaux.
Comme dans tous les véhicules il y a plus de monde que de places...
c'est pour cela qu'ils voyagent sur les toits et partout où ils vont pouvoir
trouver une place...alors bonjour la sécurité!
Nouvel arrêt car ce berger semble nous attendre et se prête
volontiers à nos photos, pour notre plus grand plaisir!
Devant nous, un troupeau de dromadaires sauvages...
Le dromadaire est une espèce de mammifère domestique de la famille
des camélidés. Pour cette raison, il n'est pas erroné de qualifier un
dromadaire de « chameau », puisque la seule différence avec le chameau
est que le dromadaire ne possède qu'une seule bosse.
Le mot dromadaire est tiré du mot grec dromas, qui signifie coureur.
Sa taille va jusqu'à 225 cm, son poids varie entre 450 et 1100 kg.
Cet herbivore a une espérance de vie moyenne de 25 ans.
Les trajets par la route sont toujours un peu fatigants en raison de l’état
des routes souvent en travaux et de leur encombrement lié à la présence
d'animaux, charrettes, dromadaires, vélos et piétons, mais c’est là aussi
tout le charme de l'Inde, cette destination qui vit à son rythme et qu'on
a malgré tout, plaisir à découvrir.
Couleurs du Rajhastan
Fin de cet épisode et à bientôt pour les suivants...
Bonne lecture et souvenir, souvenir pour ceux qui
ont fait le voyage!
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