Madère, terre de contraste (2)
MADERE, suite de notre très beau voyage...
Mercredi 10 Octobre, 2è jour à Madère!
Il est 6h45, le réveil sonne, le jour se lève, il fait déjà très doux
et le temps est très lumineux comme bien souvent dans les îles!
Nous sautons du lit et vite passons aux préparatifs pour la journée.
Petit déjeuner à 7h30 pour un départ à 8h30 mais avant, il faut
récupérer nos pique nique car aujourd'hui, journée rando.
Tout le monde est à l'heure et semble-t-il, en forme!
Nous partons tous pour la rando de la journée alors que certains
n'étaient pas sûrs d'y aller...
Aujourd'hui au programme :
Rabaçal et cascade des 25 sources
Randonnée de 11km - 390m de dénivelée - 4h de marche - quelques
passages aériens..
Il faut environ 45mn de car pour nous rendre au départ de la rando
en comptant une halte "point de vue" et une "toilettes et boutique"...
Jardins en terrasses vus du car..
MADERE, île nichée dans l’Océan Atlantique
est fascinante avec ses paysages sauvages, ses falaises déchiquetées
où sa douceur de vivre qui est un art. Du nord au sud on admire des
paysages où jardins suspendus et des montagnes rivalisant de beauté.
Madère est le paradis des randonneurs et des amoureux de la nature.
Hélène la brune, ne manque rien du paysage qui défile sous ses yeux
Nous arrivons à plus de 1200m d'altitude et la brume enveloppe
les sommets. Enfoui dans cette brume, le paysage semble des
plus apaisants et mystérieux.
Beau point de vue, le car s'arrête quelques instants!
Jean Claude en profite pour me tirer le portrait....
Au centre ouest de l'île, on a la surprise de déboucher sur un grand
plateau après avoir vaincu une route aussi raide que sinueuse.
Etonnant car c'est bien l'un des rares endroits de l'île qui soit
relativement plat sur plusieurs kilomètres.
Etonnant parce qu'au milieu de nulle part surgit une forêt d'éoliennes.
Etonnant enfin parce qu'on y croise des vaches en liberté, généralement
nonchalentes et confortablement installées sur le bas-côté de la route.
Plateau Paul da serra
A 1500 mètres d'altitude on se trouve sur le Plateau de Paul da Serra.
Les couleurs rouille et verte de la végétation du Plateau donnent
l'impression de se retrouver en Ecosse ou en Corse.
Le Plateau sert de pâture aux troupeaux de moutons.
Les éoliennes ont été aménagées sur le Plateau pour transformer
le vent en énergie électrique. On aperçoit un chien égaré.
Nous voici à Rabaçal à la boutique; Preuve qu'ici 'il fait froid,
sont à vendre, bonnets et pulls en laine ou polaire.
Nous sortons ce que nous avons de plus chaud dans nos sacs
pour nous couvrir car il fait très frais....
Rabaçal est situé sur la route centrale de l'île de Madère.
Essayage de pulls en laine par Chantal. Il faut dire qu'il lui va
bien mais à Marseille en aura-t-elle l'utilité?
Brume du matin sur les picos..
Le parcours qui commence à Rabaçal passe par Lagoa do Vento,
par Risco puis par les 25 Fontes, est également l’un des attraits
de la commune.
La randonnée commence par une descente douce vers le refuge
de Rabaçal
Au refuge, arrêt pipi avant d'attaquer les choses sérieuses
Partout sur le bord des chemins des amaryllis sauvages....
Fontaine se trouvant au niveau du refuge de Rabaçal
C'est la pause..Enia en profite pour donner des explications
sur la balade prévue; Le site est impressionnant et rendu
mystérieux par cette végétation insolite et ces arbres qui
semblent pousser à l'horizontal!
Madère offre une grande diversité de chemins de rando dans l’île,
tous regorgeant de paysages pittoresques et de vertes vallées
escarpées. Les sentiers le long des levadas sont les plus connus.
Les levadas sont des canaux d’irrigation créés par l’homme et
conçus pour acheminer l’eau en abondance vers l’intérieur pour
les champs agricoles répandus dans toute l’île.
Ce sont des biens publics, le long desquels chacun a le droit de se
promener.
La construction de ces canaux incroyables a débuté au XVe siècle ;
Suspendus par des cordes, des hommes se sont attelés à creuser
la roche dure sur de nombreux kilomètres, et de nombreux esclaves
et forçats en sont morts. Les premiers canaux ont été construits à
partir de planches de bois, puis comme les besoins en eau ont
augmenté, ces canaux ont été agrandis, en utilisant de meilleures
techniques plus solides de maçonnerie.
Ils sont gérés par un levadeiro personne responsable de la
maintenance des levadas et qui achemine l’eau à chaque propriétaire.
Dans le premier lacet du chemin, un ruisseau coule et une
mare se forme :
Plus l’on monte en altitude et plus la flore devient hygrophile,
tant l’humidité est présente sur les hauteurs de Madère.
Qu'a vu Cathy??
Les balades le long des levadas sont devenues populaires dans les
années 80. Elles offrent toutes un paysage époustouflant.
Certaines sont faciles d’accès, d’autres en revanche, sont plus corsées, construites à travers les hautes falaises de Madère qui coupent la forêt Laurisilva.
Eau ruisselant sur roche humide et végétation hygrophile
Le sentier qui longe la levada est parfois plus étroit, et pour se croiser,
c'est difficile sans compter que c'est assez virtigineux mais bien protégé..
On marche à la queue leu-leu sans se bousculer...d'un côté c'est
le vide, de l'autre l'eau de la levada.
Pour rejoindre la Levada des 25 Fontes, il faut descendre un escalier
avec de nombreuses marches assez inégales..Certains pensent déjà
au retour et à la remontée de ceux-ci, mais Enia a prévu autre chose!
Puis très vite il faut remonter à contre-courant vers la Levada
des 25 Fontes.
Les randonnées le long des levadas permettent de découvrir deux
grands types de végétation selon qu'elles sont situées face nord ou
face sud. Elles parcourent notamment la Laurisilva
La laurisylve est un type de forêt subtropicale humide que l’on
retrouve sur plusieurs des îles de la Macaronésie : Açores, Madère
et îles Canaries.
Elle présente des sols profonds et est caractéristique des versants
septentrionaux soumis aux brumes des alizés, avec des précipitations
de l’ordre de 500 à 1.100 mm et une température annuelle entre
15 et 19 °C. Ces forêts se composent de lauriers à feuilles pérennes,
pouvant atteindre jusqu’à 40 mètres de hauteur, et abritent un riche
biotope de plantes de sous-bois, d’invertébrés, d’oiseaux et de
chauves-souris, dont certains sont endémiques.
Sur le parcours quelques regoupements sont nécessaires car bien
souvent nous marchons l'un derrière l'autre et le groupe s'étire....
Quelques passages assez impressionnants...
Et nous reprenons notre marche le long de la levada, un coup
en haut, un coup en bas, c'est selon le relief du terrain.
Il y a embouteillage...il faut attendre son tour pour passer!
Nous ne sommes pas seuls à emprunter ce chemin et il faut faire
preuve de courtoisie surtout dans les passages les plus délicats...
Madère doit son développement à sa bonne alimentation en eau,
et grâce à un réseau de levadas (canaux d'irrigation) bien entretenus
qui amène l'eau depuis les faces nord montagneuses recevant la
plupart des pluies.
Au bout du parcours apparait la cascade formée par les eaux
limpides descendant de Paul da Serra et jaillissant à travers
les rochers constituant plus de 25 sources chutant à plus de
30 mètres de haut dans le caldeirão.
L'endroit est magique, beaucoup d'humidité, des mousses et une
végétation luxuriante, l'eau qui coule gentiment des cascades
rempli un petit bassin.
Arrêt repas pour notre groupe, il est 12h30.
Chacun se perche où il peut!
Pour Gilbert, Cathy, Chantal et Roland, le repas est déjà terminé...
Un dernier regard sur les chutes d'eau avant de partir..
l'endroit est magnifique mais il y a un peu de monde et
difficile de faire laphoto sans personne dessus....
Et c'est reparti pour un retour par le même sentier que le matin
et cela jusqu'aux escaliers descendus quenous ne remonterons pas.
Enia me demande de passer devant, elle va rester derrière avec ceux
ou celles un peu fatigués, le sentier sans être difficile demandant à
certains moment un peu plus d'attention...
Chose extraordinaire, depuis que je suis devant, il n'y a personne
devant moi alors que lorsque c'est Enia, c'est moins discipliné!!!
Point de vue sur la cascade de Risco 100m de haut se trouvant dans
une sorte d'amphitéâtre de pierres mais qui hélas à cette époque n'a
qu'un filet d'eau...dommage!
Après avoir fait le chemin du matin à l'envers et un bout de chemin
non fait, nous passons sous ce tunnel formé par les arbres avant
d'arriver au vrai tunnel.
Puis nous arrivons au vrai tunnel qu'il va falloir traverser sur
800m de long... Enia donne les informations utiles pour la
traversée et distribue des lampes..
Et voici l'entrée du grand tunnel qui abrite la levada avant de
rejoindre un autre chemin de randonnée qui passe en plein
cœur de la végétation de la Laurissilva, la célèbre forêt de
Madère qui abrite des espèces végétales rares, et reconnue
patrimoine mondial par l’UNESCO.
Dans le tunnel il risque de tomber de l'eau alors certains se couvrent....
ce n'est pas qu'il soit fragile Jean Claude, c'est plus pour préserver son
zoom! Mais il a quand même un look d'enfer!
Après 15 à 20mn de traversée dans le noir total avec une lampe pour 4..
nous voyons enfin le bout du tunnel.
A la sortie, ces amarylis sont plantés là comme pour nous faire
une haie d'honneur...que nous avons bien mérité.
Cette forêt préhistorique possède le meilleur capital naturel et la plus
grande diversité biologique avec une grande variété de flore et de faune
rares. La vieille forêt Laurisilva est considérée à travers le monde
comme l’une des plus grandes en son genre et a été déclarée site du
patrimoine mondial par l’UNESCO en 1999.
Fin du parcours, nous pouvons admirer la forêt exotique aux espèces
arborées comme le Pin maritime et l’Eucalyptus, végétation dense de
l’une des forêts endémiques de Madère.
IL est 15h, nous revenons à notre car où le chauffeur Denis nous attend.
Une fois dans le car nous voyons certains fuir leurs places...la clim ayant
un souci, au lieu d'avoir du frais sur la tête c'est la douche... ça ne dure
pas très longtemps et tout rentre dans l'ordre!
Nous faisons une halte au village de Ponta do Sol.
Ponta do Sol, la" Pointe du solel", se trouve au sud-ouest ; un village
calme et magnifique près de la mer avec le coin le plus ensoleillé de l’île,
où se trouve une très belle plage de sable noir et de galets avec de
magnifiques couchers de soleil.
Auparavant la culture la plus représentée était la canne à sucre.
Aujourd’hui moins importante, cette activité à été peu à peu délaissée
au profit d’autres cultures (comme la banane ou la floriculture) mais
aussi et surtout pour le développement du tourisme par la création d’établissements hôteliers et de restaurants.
Cet hôtel est celui où nous devions être, mais étant à plus de 20km
de Funchal, dans un village où il n'y a pas grand chose à faire sans
voiture, et dans le cas où certains d'entre vous n'auraient pas fait
toutes les randos cela aurait posé des problèmes d'organisation...
aussi gentiment Guillaume, au dernier moment, nous a transfèré
à Funchal et on ne le regrette pas!
L'érythrine porte des épines assez acérées et des feuilles trifoliées
et d'un beau vert brillant, qui se replient le soir. La plante est très
spectaculaire quand elle porte ses fleurs, rouge éclatant et disposées
en longues grappes terminales.
Nous pouvons en voir à La Ciotat au Parc du Mugel.
La pointe rocheuse qui avance sur la mer est régulièrement illuminée
par les reflets du soleil et donne un aspect magique au lieu.
Ponta do Sol dispose en effet de conditions uniques par sa situation
géographique et est la commune la plus ensoleillée de l’île.
Pour ces raisons, elle fut l’une des premières communes à être habitée
à l'époque des colonisations (1425).
Taxis jaune comme à New York
Retour à l'hôtel pas trop tard, il est 16h45, nous nous attardons un
moment au bar de la piscine avant de monter dans nos chambres.
Michèle a pris une "coupette" et Andrée aussi, mais Andrée n'a pas
l'habitude de boire de l'alcool et les effets sont rapides, elle veut siffler
dans ses doigts ce qu'elle sait très bien faire...elle prétend que les autres
clients attablés sont trop calmes..
Michèle est obligée de lui tenir les mains pour qu'elle ne siffle pas,
ça la ficherait mal dans un 5 étoiles!!!
Nous montons ensuite dans nos chambres; Douches, écritures, etc..
A 19h15, nous redescendons au bar pour l'apèro avec tout le groupe,
moment sympathique et convivial qu'on ne manquerait surtout pas!
20h, dîner et en suivant, nous allons voir le spectacle du soir au 5ème,
avec Gilbert et quelques autres du groupe. Nous restons 1h environ
et partons nous coucher, il faut dire qu'avec Michèle on ne s'endort
jamais avant minuit si ce n'est pas plus!!
Jeudi 11 Octobre
Lever à 7h15, il fait toujours très beau.
Cette nuit je ne sais pas ce que j'ai fait...je me suis réveillée à moitié
dans le lit de Michèle et je lui avais pris son coussin!
En me réveillant, la voyant si près de moi, je lui demande ce qu"elle fait
dans mon lit...elle me demande de regarder qui a pris le lit de l'autre...
gros fou-rire dès le lever!
Petit déjeuner à 7h45 et départ à 9h00
Aujourd'hui, le programme de la matinée est :
Excursion à Funchal avec Enia notre guide, visite de la cathédrale, du
marché, d'une fabrique de broderies et d'une cave de vin de Madère.
L'arbre à saucisses est un arbre réputé originaire du Sénégal que
l'on trouve en Tanzanie, au Mozambique et dans les zones humides
de l'ouest du Kenya et jusqu'au nord de l'Afrique du Sud où il est
nommé worsboom.
C'est un arbre tropical de taille moyenne, de dix à quinze mètres.
Maison décorée aves des azulejos
Funchal, le groupe traversant la rue
La cathédrale Sé a été la première grande église construite outre
mer par le Portugal. Elle date du 15eme siècle et fut agrandie par la
suite. Sa façade, mélange de crépi blanc, de basalte noir et de tuf rouge,
offre un contraste saisissant. Le clocher est quant à lui, paré d'azulejos.
Sa construction a débuté en 1493 et a été consacrée en 1517.
Elle est construite en pierres volcaniques et en tuf.
La cathédrale est un des rares monuments de style manuélien encore intact.
L'intérieur se démarque avant tout par son plafond de style
mudéjar à caissons de bois de cèdre incrusté d'ivoire.
Il allie également plusieurs courants.
Confessionnal et fonts baptismaux
Un chœur, doté de stalles manuélines, jouxte ainsi une chapelle baroque.
Le pape Jean-Paul II a célébré une messe il y a quelques années
à la cathédrale. Une statue du souverain pontife trône d’ailleurs
devant l’édifice.
Et régulièrement, touristes et locaux viennent y déposer un cierge
Nous nous dirigeons ensuite vers le marché
Nous commençons par le marché aux fleurs, Enia nous fait
découvrir ces fleurs qui ne poussent pas chez nous!
La fleuriste lui passe au fur et à mesure de nouvelles fleurs...
Situé sur deux étages, le marché se présente sous la forme d’un
grand patio aux mille couleurs avec, au centre les étals de fruits,
légumes et fleurs, sur les côtés on trouve la maroquinerie, et à
l’étage ce sont les épices et la viande qui dominent.
Mais il y a également des stands de produits artisanaux avec
la vannerie notamment.
Petites mangues locales très sucrées et goûteuses..
Etal très coloré de fruits et légumes
Divers fruits dont mangues et anones dont la pulpe est molle,
très juteuse douce, très parfumée, sucrée, légèrement acidulée
contient de nombreuses graines ovales non comestibles.
L'anone appelé aussi corossol épineux comme d'autres fruits des
arbres du genre Annona, est le fruit du corossolier qui pousse en
Afrique, en Asie et en Amérique .
Fruits de la passion ou maracudjas et petites mangues
Le bananier est une plante qui pousse à Madère jusqu'à 400m d'altitude.
Sa culture nécessite un ensoleillement et un apport d'eau importants.
L' eau de pluie sera captée sur les hauteurs de l'île (au dessus de 1500m)
dans de grands bassins naturels et véhiculée jusqu'au pied des bananiers
par les levadas.
Afin de rendre leurs terres cultivables, sur les versants abrupts de cette
île volcanique , les Madériens ont aménagés des petites plates-formes
étagées parfois de quelques mètres carrés seulement.
Le régime parviendra à maturité au bout de 6 à 8 mois.
Il sera recouvert d'un sac plastique bleu pour augmenter l'effet de serre
du soleil et le protéger des insectes. Son poids varie de 40 à 80 kg.
Le transport s'effectue par camion jusqu'au marché de Funchal.
La banane de Madère n'est exportée actuellement que dans 2 pays
seulement : (Espagne et Portugal) à cause de sa petite taille.
Mangues, bananes, papayes sont parmi les principales cultures,
ainsi que la vigne, à l'origine du fameux vin de madère.
Les bananiers ont supplanté la canne à sucre.
Aujourd’hui, il existe encore trois usines de production de canne
à sucre. Début avril, les machines sont mises en route afin de traiter
les composants naturels du miel (sirop de canne à sucre), la mélasse
et le rhum. Outre le sucre, la mélasse et l’alcool fort, la canne à sucre
produit aussi l’aguardente.
Cette eau-de-vie de canne à sucre est également présente dans la Poncha,
la boisson traditionnelle constituée de rhum blanc, de jus de citron et de
miel. D’autre part, le miel constitue l’un des ingrédients majeurs dans le
gâteau traditionnel Bolo de Mel. Connu dans le monde entier, ce gâteau
est composé de canne à sucre, miel, farine de blé, graisse végétale, sucre,
piment de la Jamaïque et de fruits secs. Selon la tradition, le gâteau de
miel est coupé à la main, jamais avec un couteau.
On fait également de succulents cookies avec le miel de canne à sucre.
La christophine, appelée aussi chayote ou chouchou, est une plante
vivace de la famille des Cucurbitacées, cultivée sous climats chauds
comme plante potagère pour son fruit comestible à maturité.
La christophine mesure de 8 à 20 centimètres de long. Sa forme rappelle
celle de la poire et sa peau mince, rugueuse, pleine d’aspérités varie du
vert très pâle au vert foncé. Sa chair blanchâtre est ferme, croustillante
contient beaucoup d’eau et a peu de goût.
On trouve un petit noyau dans la chayote qui continue de germer après
la cueillette .
Le cériman est le fruit du Monstera deliciosa. Il est aussi appelé fruit
délicieux. C'est un fruit allongé pouvant mesurer jusqu'à 20-30 cm
de longueur environ.
Le fruit est vert avant maturité, et possède des écailles qui finissent
par jaunir et se détacher du cériman. Il est alors mûr : la chair est
alors très parfumée, et évoque le goût de la banane et de l'ananas.
Après les fruits et légumes, c'est au marché aux poissons qu'Enia
nous emmène.
Le poisson sabre ou espada tire son nom de la forme très effilée de
son corps, semblable à un ruban, ou une lame de sabre.
Le poisson sabre possède une tête relativement grosse par rapport
à son corps avec une gueule en pointe armée de dents allongées et
tranchantes dont il convient de se méfier. Les specimens adultes de
poissons sabre vivent la plupart du temps dans de grandes profondeurs
À Madère, il existe ce poisson typique qu'on ne retrouve nulle part
ailleurs, l'Espada, aux yeux énormes, les dents en forme d'aiguilles
et le corps comme un scabbard ce poisson est délicieux, fondant
sous la langue comme une motte de beurre.
Autres poissons que nous voyons, dont des murènes, bonites
et thon etc...
Ce petit groupe, plutôt d'un certain age... se produit dans le patio
du marché ce qui est bien sympa.
En arpentant les rues de Funchal
Revue de presse madérienne...
Vue sur le port de Funchal
Visite du centre de broderies
La Broderie fait partie de l’histoire et de la culture de Madère.
Elle a été introduite par la famille Phelps qui s’est installée à Madère
en 1784. Tout ceci a commencé avec la fille aînée de Joseph Phelps,
Elizabeth, qui en 1854, a monté une petite école à son domicile et qui,
avec ses propres conceptions, a enseigné la broderie aux enfants et aux
femmes. Au départ, ces broderies se sont vendues aux amis de la famille
exclusivement, puis plus tard, aux touristes.
Elles sont devenues populaires et même recherchées sur l’île de Madère
suite à une exposition à Funchal. Elles furent même ensuite
récompensées à l’Exposition commerciale internationale à Londres.
Ouvrière montrant son ouvrage
Au cours de la visite nous voyons tous les stades de la fabrication
des broderies
Les tissus utilisés pour la broderie sont le lin, la soie, l’organdi
et le coton, à partir desquels on fabrique nappes, robes, chemises,
draps de lits et mouchoirs.
Les usines de broderie de Madère se trouvent autour de Funchal,
mais en fait, la majeure partie de la broderie est fabriquée de façon traditionnelle, au domicile des nombreuses femmes compétentes
dans ce domaine.
D’une manière générale, les usines fournissent la matière brute aux
brodeuses, et quand ces dernières leur renvoient la broderie, elles
gèrent la phase finale, la vente et l’exportation à travers le monde.
Un travail très minutieux, la découpe des motifs...
Nous terminons la matinée par la visite des caves de
"Pereira d'Oliveiras"
Dégustation des 4 variétés de Madère: sec, demi-sec, doux, demi-doux
Le vin de Madère est un vin liquoreux produit dans la région délimitée
de Madère, avec appellation d'origine Madeira, Vinho da Madeira,
Madère, Vin de Madère, Madera, Madeira Wein, Madeira Wine,
Vino di Madera, Madeira Wijn.
Les variétés de cépages les plus utilisées dans la production du Vin de
Madère sont les suivantes: Sercial, Verdelho, Boal, Malvasia et Tinta Negra
Chaque fois que nous dégustons une des qualités de madère, on nous
met sur la table la bouteille correspondante et bien sûr, les tarifs..
Le cadre se prête bien à la dégustation...
Et ainsi, nous goûtons tous les "Madère" proposés, nous pouvons
ainsi faire nos choix et passer à la caisse!
Sur toutes nos tables on peut voir, verres vides...et bouteilles alignées...
Avec notre groupe, la cave a fait des affaires...
Sortie de la cave avec nos achats....Nous attendons notre car.
Lorsqu'on déambule dans la capitale de Madère, il est rare de ne
pas tomber sur une statue, une sculpture d'un personnage célèbre
où pour rappeler un symbole, l'histoire ...
12h45, retour à l'hôtel pour le déjeuner; Nous avons un grand choix de
plats à choisir dans les buffets proposés chaque jour. Un bon petit vin
de Madère rouge ou rosé est servi en carafe et pour les inconditionnels
du champagne...quelques bouteilles au frais les attendent!!
Fin de cet épisode 2 et à bientôt pour le prochain...
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