Maurice Béjart, Marseillais célèbre...
Maurice BEJART, danseur et chorégraphe marseillais
Maurice Berger dit Maurice BEJART est né à Marseille le
1er Janvier 1927. Son père est le philosophe Gaston Berger.
Maurice Béjart orphelin, commence des cours de danse à
l'âge de 7 ans. Fasciné par un récital du renommé Serge Lifar,
il décide de se consacrer entièrement à la danse et rentre à
14 ans à l'opéra de Paris.
En 1953 il fonde sa première compagnie "Les Ballets de l'Etoile"
qui lui vaut les honneurs de la presse et du public.
En 1959 n'obtenant pas l'aide de l'Etat Français pour s'établir
dans un théâtre, il rejoint le Théâtre de la Monnaie à Bruxelles,
à la demande de son directeur.
Il créé en 1960 "Le Ballet du 20e siècle" sans danseurs étoiles.
Il parcourt le monde et initie un vaste public de néophytes à la
danse moderne, sans costumes et sans décors.
Il monte son ballet emblématique sur la musique du Boléro de
Maurice RAVEL, aussi bien dansé par un homme que par une femme.
En 1987 en conflit avec le directeur du Théâtre de la Monnaie, il quitte
la Belgique. Peu de temps après, la fondation Philip Morris à Lausanne,
lui propose de venir s'installer en Suisse.
Béjart dissout alors Le Ballet du 20e siècle et fonde six semaines plus
tard à Lausanne une nouvelle compagnie "Le Béjart Ballet Lausanne".
En 2002 il créé une nouvelle troupe destinée aux jeunes danseurs
" La Compagnie M".
Maurice Béjart était membre de l'Académie des Beaux-Arts Française
(section des membres libres) de 1994 à sa mort survenue
22 novembre 2007 à l'âge de 80 ans à Lausanne.
Il a publié plusieurs livres (roman, souvenirs, journal intime, pièce de théâtre).
A l'instar de son père qui a été un humaniste, il a créé la "Fondation
Maurice Béjart" qu'il a instituée héritière de tous ses biens et en particulier
des droits d'auteur sur ses oeuvres (chorégraphies, livres, etc.).
Elle réunit les moyens financiers destinés à contribuer à la formation
de danseurs peu fortunés dans des écoles professionnelles de danse
et de ballet, et soutenir financièrement des artistes des milieux de la
danse et du ballet dans le besoin.
La Suisse après l'avoir fait "bourgeois" (citoyen) d'honneur de la
ville de Lausanne lui a octroyé la nationalité suisse en janvier 2007.
Il a conservé la nationalité française.
Depuis 2008 la station de métro qu'il aurait pu voir de son appartement,
porte son nom.
Ayant vécu la majorité de sa vie en Belgique il a souhaité que ses cendres
soient dispersées sur la plage d'Ostende.
Il illustre parfaitement l'adage : nul n'est prophète en son pays.
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