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PAS et REPAS

Sur les traces de Marcel Pagnol

10 Février 2013, 07:30am

Publié par Maryjo

Nous sommes lundi 21 janvier 2013, et bien qu’une grande

partie de « Pas et Repas » (41), participe au week-end « raquettes »

à Arvieux, notre rando hebdomadaire va nous entraîner sur les

"Pas de Pagnol" et de ses personnages mythiques, dans le

"Massif du Garlaban";

Depuis la "Font de Mai", le parcours passera par la Ferme d’Angèle,

le col d’Aubignane, la montée vers le col du Garlaban, et son ascension;

Après le déjeuner, ce sera retour par la Baume du Plantier et le sentier

des excursionnistes Marseillais.

Ce sont Nicole et Gérard qui aujourd'hui auront la charge du groupe!

2-9h30-on-part--FILEminimizer-.JPG

 

Il est 9h30 lorsque le départ est donné du parking, point de rendez-vous

habituel, le long de la route départementale 44 ;

Nous sommes 19, après comptage à la barrière, à affronter une journée

hivernale et froide, au soleil voilé, avec promesse de mistral à 70 km/h

pour l’après-midi !

3-direction-la-font-de-mai--FILEminimizer-.JPG

 

C’est surtout Nicole qui va nous conduire au travers de ces collines

mythiques chères à Pagnol, Gérard allant surtout jouer les reporters

d’un jour pour le C/R sur le blog de l'association!

Nous voilà partis pour rejoindre l’entrée du site de la Font de Mai.

4- entrée font (FILEminimizer)

 

La ferme nous apparaît , un panneau spécifie le règlement,

5-panneau--FILEminimizer-.JPG

 

La Font de Mai,

Située à Aubagne, au pied du Garlaban dans un cadre exceptionnel,

théâtre de nombreux ouvrages et décors des films de Marcel Pagnol,

cette propriété est le point de départ de plusieurs randonnées pédestres.

Elle a conservé toutes les traces de l’évolution des fermes provençales.

Sa bâtisse et ses dépendances illustrent encore la réalité de la vie

paysanne traditionnelle au début du siècle dernier.

Le 2 juillet 1999, la Communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne

et de l’Étoile devient propriétaire du terrain appartenant à la famille

Giraud Fornasero.

Cette ancienne propriété agricole, patrimoine familial issu de la

succession des familles Arnaud, Berenger et Garnier vers 1820 puis

Julien dans les années 1900, est inscrite à l’inventaire des biens

nationaux dont l’origine remont à la Révolution française.

4a876943c2.png

 

La Font de Mai est un domaine de cent hectares, vieux de trois siècles,

au pied du massif du Garlaban, avec sa ferme à l’ancienne, ses

dépendances, ses cultures, ses ruches et ses sentiers.

Inaugurée en 2007, cette ferme abrite un «éco-musée» consacré à l’environnement, la géologie, la faune, la flore et l’agriculture

traditionnelle. 


f304ac8a80.png

 

Un muret sur lequel est fixé une ferronnerie calligraphiée d’une phrase

de Jean Giono :  « Demain peut-être, avant midi, à travers la roche

éventrée, nous verrons surgir l’eau des collines cent fois plus précieuse

que l’or. »

Un sentier d’interprétation, aménagé autour du corps de ferme et de

ses dépendances, raconte l’histoire des paysages, des cultures

céréalières, fruitières et potagères, de la vigne, de l’olivier, de la gestion

de l’eau, de la production de miel, des plantes de la garrigue…

6-ferme--FILEminimizer-.JPG

 

Une brève halte nous imprègne de l’atmosphère des lieux,

de la quiétude de la basse-cour, et de l’importance des cuves à vin.

7-four--FILEminimizer-.JPG

 

Nicole donne le signal du départ en direction de la ferme d’Angèle,

alors nous poursuivons notre chemin malgré un froid vif.

9--.vers-la-ferme-d-Angele--FILEminimizer-.JPG

 

On trouve sur le site, une aire de battage pavée et équipée d’un

tourniquet permettant l’évolution circulaire de l’animal,

en général le cheval.

10-aire-de-battage-des-cereales--FILEminimizer-.JPG

 

La température est polaire...

11-temperature-polaire--FILEminimizer-.JPG

 

Nous arrivons à la hauteur d’un panneau engageant la société

de chasse d’Eoures de maintenir, afin de nourrir, « la sauvagine »,

des cultures de céréales sur les terres du domaine . Il est vrai

que nous avons constaté que tout le vallon de Marcellin en aval

de la ferme d’Angèle, était ensemencé

12--reglement-concernant-les-cultures--FILEminimizer-.JPG


Nous bifurquons alors vers le sud car Nicole a l’intention

d’atteindre Aubignane par un itinéraire bleu que nous ne

trouverons pas....

13-depechons-nous--FILEminimizer-.JPG


Au passage, nous en profitons pour voir la "Ferme d’Angèle".

La "Ferme d'Angèle": au pied d'Aubignane, une maison construite

également pour le film "Angèle" de Pagnol, toujours avec Fernandel.

Il n'en reste pas grand chose: quelques murs, un vieux four, et le trou

dans lequel se glissait la caméra pour les scènes d'intérieur.

18--re-ferme-D-Angele--FILEminimizer-.JPG

 

Dans le Vallon de Marcelin

16-vallon-de-Marcellin--FILEminimizer-.JPG

 

La signalétique ayant fait défaut, nous revenons sur le col d’Aubignane

et nous prenons la piste, (la pluie de la veille décide Nicole à emprunter

des chemins plus confortables) en direction du col du Garlaban où nous

arriverons à 12h15.

17-retour-vers-le-col-d-Aubignane--FILEminimizer-.JPG

 

Le village ruiné d'Aubignane: village construit de toutes pièces pour

le film "Regain" de Pagnol (1937), avec Fernandel, et dont il ne reste

que quelques vieux murs et une jolie arcade. Le site vaut le détour,

car il est situé sur un petit éperon rocheux d'où on a une vue superbe

sur tout le massif, avec Marseille en toile de fond.

19-ruines-d-Aubi-.--FILEminimizer-.JPG


Ce qui reste de l'arcade...

DSCN30631.JPG

 

En montant, nous avons une jolie vue sur Marseille

21--vue-sur-Marseille--FILEminimizer-.JPG


Le chemin monte régulièrement avec en point de mire le Garlaban!

22-et-ca-monte-.--FILEminimizer-.JPG

 

Plus nous avançons, plus le Garlaban semble se rapprocher..

23--le-garlaban-au-plus-pres--FILEminimizer-.JPG

 

Le massif du Garlaban surplombe la ville et la plaine d'Aubagne.

Il contient des sommets comme, Tête Rouge (dénommée ainsi à

cause de sa forme et sa couleur ocre donnée par la bauxite),

le Taoumé (là où se trouve la grotte du Grosibou, célèbre grotte

des romans "La Gloire de mon père" et "Le Château de ma mère"

de Marcel Pagnol).

C'est aussi le nom d'un des plus haut sommets, le Garlaban,  qui

culmine à 714 m d'altitude. Mais les points culminanst du massif

sont la Butte des Pinsots (729 m) et le Plan de l'Aigue (731m), situés

en arrière du Garlaban, et de ce fait peu visibles.

Le Garlaban est visible dans une grande partie du sud du

département des B du-Rh.

De Marseille à la vallée de l'Huveaune, de l'autoroute de Toulon

à celle d'Aix, le rocher s'impose au regard.

Il était autrefois le repère pour les marins naviguant dans la baie

de Marseille.

Garlaban

 

Tout en contemplant l’oratoire installé en 2010 par l’Aumonerie

catholique d’Aubagne, Nicole propose pour ceux qui le veulent,

de gravir le Garlaban;

Le froid aidant et l’appétit tenaillant, il n’y aura en définitif que

5 candidats pour cette ascension.

24-oratoire--FILEminimizer-.JPG

 

25-oratoire--FILEminimizer-.JPG

 

Le vent et le froid aaccélère la montée qui se fait en 10 minutes,

5 autres minutes pour les photos et un déchiffrage de la table

d’orientation, et 10mn pour la descente .

Nicole nous apprend que ce n’est pas le Garlaban le point culminant

du massif (714m), mais le Plan de l’Aigue au nord (731m).

27-les-5-courageux--FILEminimizer-.JPG

 

Vue sur le Taoumé et au fond, la Chaîne de l'Etoile..

29-le-taoume-et-au-fond-la-chaine-de-l-etoile--FILEminim.JPG

 

Vue sur la Vallée de l'Huveaune et la Sainte Baume

30-la-vallee-de-l-Huveaune-et-la-ste-Baume--FILEminimizer-.JPG

 

A 12h40 nous retrouvons le reste de la troupe qui a quasiment fini

de manger;

On se dépêche car tout le monde a froid sauf ceux qui sont montés...

Nous repartons à 13h15 non sans avoir admiré les restes de la pluie

de la veille, solidifiés...ce qui démontre bien la basse température...

34--ca-gele---FILEminimizer-.JPG

 

Notre itinéraire de retour suit le "Pas Garrigue", on longe

ensuite le "vallon des Piches"...

35-descente-Pas-de-Garrigue--FILEminimizer-.JPG

 

Puis laissant la "Baume de passe-temps" sur la droite, nous

avançons en surplomb du vallon de passe-temps en utilisant

le sentier des excursionnistes marseillais. ci-dessous, photo

du photographe et reporter...

37--Photos-pour-le-photographe--FILEminimizer-.JPG

 

Le sentier maintenant redescend, mais dans les pierres...

38-et-ca-descend-.--FILEminimizer-.JPG

 

40-debut-du-vallon-de-passe-temps--FILEminimizer-.JPG

 

Puis, pause au "col Salis", la descente ayant été un peu stressante...

41-pause-au-col-Salis--FILEminimizer-.JPG

 

Après cette pause, nous continuons jusqu’à la bifurcation indiquant

la "Baume du Plantier" ou « grotte de Manon » à 437m.

42-Jacky-a-bonne-mine---FILEminimizer-.JPG

 

Nous en profitons pour réaliser les photos du groupe qui cette fois

a suivi pour ce petit détour... mais ça valait le coup surtout lorsque

Daniel nous a imité dans la grotte, Ugolin essayant de séduire Manon

alors qu’elle s’échappe avec ses chèvres…

45--.grotte-de-Manon--FILEminimizer-.JPG

 

La grotte de Manon:

Une "fausse grotte" où vit "Manon des Sources" dans le film de 1952.

Une sorte de plateforme plutôt, au-dessus de laquelle se trouve la

"Grotte du Cerf", où Pagnol avait gravé son nom en 1934...

De là, vue imprenable sur le massif.

47-droite-gauche--FILEminimizer-.JPG

 

Ensuite, après ce joyeux intermède, c’est lentement le retour

vers le Col d’Aubignane, la Font de Mai et le parking.

48-retour-vers-le-col-d-Aubignane--FILEminimizer-.JPG

 

Arrivée au col d'Aubignane; voici tout sourire, nos serre-file

de la journée!

50-nos-serre-file-de-la-journee--FILEminimizer-.JPG

 

Le "Puits de Raimu" que l'on retrouve dans le film "La fille du puisatier";

Celui-ci n'est pas l'authentique, l'original a disparu depuis le tournage.

Mais on imagine bien en cette année1940, Raimu, aux côtés de Fernandel.

51-le-puits-de-Raimu--FILEminimizer-.JPG

 

Puis pour terminer notre balade, nous voici de retour à La Font de Mai

où nous traversons les jardins pour faire une variante...

Nous rejoignons ensuite très vite le parking.

53-le-sourire--ca-sent-l-ecurie-.--FILEminimizer-.JPG

 

Les Apiers (les murs d’abeilles), sont bâtis dans des murs en pierre

sèche en forme d’alvéole, les abeilles nichant dans un tronc d’arbre

évidé à l’abri des rigueurs du mistral ; Ces grands murs obligeaient

les « ouvrières » à prendre de la hauteur au sortir de la ruche pour

permettre dès leur envol, une meilleure orientation.

La vigne aux 17 et 18° siècles a été le commerce le plus rémunérateur

dans le pays d’Aubagne ; La présence de nombreuses cuves à vin en

atteste et bien qu’il ne reste plus de traces de cette culture, son passé

vinicole a laissé ses empreintes au sein du bâtiment de ferme.

La garrigue est composée de nombreuses espèces végétales que l’on

trouve en quantité sur l’ensemble de la propriété, typique des massifs

calcaires provençaux, et en particulier le Garlaban.

Le mûrier de Chine fut introduit en France au milieu du 16° siècle et

a inondé toute la Provence. Sa culture a transformé le paysage rural,

c’était le temps des « magnanarelles », on appelait ainsi les femmes

qui s’occupaient des vers à soie.

p1010611.jpg

 

PERFORMANCE DE LA JOURNEE

MARCHE: 5h00 - DISTANCE: 13,500km - DENIVELEE: 525m ou 610m

pour les 5 qui sont montés au sommet... et oui, 85m de plus!


Tout au long de cette rando, nous avons pu admirer les magnifiques

paysages racontés par Marcel Pagnol dans ses livres et dans ses films,

nous connaîssons mieux maintenant tous le secrets du Garlaban, de

ses sources et ses grottes.

Et si le Garlaban n'est pas le point culminant de la chaîne de collines,  

il en demeure pas moins,  le sommet emblématique!

 

Merci à Nicole et Gérard pour leur remplacement.

Merci Gérard pour ton reportage et les photos!

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