Rando du 28/10/2019-de Château Gombert
De Château Gombert, la Nègre, les Ouides, Caban, le Jas de Louison…..
Lundi 28 octobre, ce sont les vacances de la Toussaint, les enfants étant les bienvenus, nous accueillons aujourd’hui Esteban et Yanis Bonnet, Roman et Sacha Pellan et pour une première, Anastasia Allemand.
Le temps, est fidèle aux prévisions météo, légèrement voilé mais le soleil va nous accompagner une bonne partie de la journée.
La circulation urbaine en cette période de congé scolaire est fluide et bien avant 10h, tout le monde est prêt au départ.
D’ailleurs sans retard Pierre et Gérard qui nous encadrent aujourd’hui effectuent le comptage à la Barrière DFCI sur le chemin de Palama prolongé.
Nous sommes 49 répartis en ….37 de Pas et Repas, 7 de l’UNAPEI , Laurent, Axel, Samy, Cyril, Tolan accompagnés par Marie et Oraida, et enfin les 5 petits-enfants.
Nous entrons dans le Parc de la Nègre par une première ascension dite « la Fenêtre de Château Gombert », sur 100m de dénivelé jusqu’à la table d’orientation qui nous offre un panorama sur la cité phocéenne .
Gérard nous en apprend un peu plus sur l’histoire de ce site :
C’est au XVII° siècle que le premier « Jas » signifiant en Provençal « gîte » (constituant surtout un abri pour les troupeaux de chèvres et brebis), est construit en 1679 par Jean Rippert, un éleveur de moutons, qui devint une bastide en 1737.
En 1856, Pierre Triengue, dit « le Nègre » donne son nom à ce vaste domaine.
Puis plusieurs familles s’y installent : un meunier Lagoriot en 1902 qui construit une belle bastide de 2 étages, la famille Palombe en 1912 qui intensifie la polyculture, mais en 1936, un grand incendie dévaste le domaine et enfin l’hiver 1956 a raison des derniers oliviers...
En 1972, les héritiers « Palombe » vendent à la Société Saurin qui veut créer une ZAC, mais les écolos de l’époque (l’ASSENEMSE) s’y opposent et le site est classé en zone boisée.
La vente au Conseil Général est finalisée en 1987 et en 1997,la carrière Palama n’est plus exploitée.
Quelques premiers aménagements sont effectués, et le grand incendie du Massif de l’Etoile de 1997 provoque la mise en place d’équipements de lutte contre les incendies dont un bassin d’alimentation de 1000m3 ,38 asperseurs , une coupure hydraulique de 50m de large sur 1160m permettant d’arroser 6 hectares en 20mn et une station de pompage avec 19 bars de pression..
Des plantations sont réalisées : 3 variétés d’oliviers, 30 variétés de figuiers et 8 variétés d’amandiers et une prairie rustique de 2,5 hectares.
Nous reprenons notre progression vers le nord par une piste rive droite du vallon des Ouïdes, passage d’un gué qui nous permet de remonter vers l’amont rive gauche où nous découvrons une forêt d’arbousiers en pleine saison productive.
Nous atteignons la Source des Ouïdes au bout d’un kilomètre, on devrait dire « les sources » puisqu’ en aval on trouve la source d’origine (19-20° siècle) et en amont un captage de 2010-2012 œuvre du Conseil Général.
Nous abordons maintenant la piste qui va nous conduire au Vallon de Mauvelle, mais pour y arriver, il va falloir gravir les 120m de dénivelé sur 1,2 km (la grosse difficulté de la journée !) ; certains y arrivant très facilement, d’autres avec beaucoup plus de peine.
Une bonne demi-heure plus tard, c’est la pause, il est 11h ; boissons, fruits secs sont de rigueur et même une station assise .
Nous repartons après cet arrêt régénérant pour une longue descente sur la rive gauche du Vallon de Mauvelle de 4kms ; nos jeunes amis sont tenaillés par une fringale croissante et à chaque boucle sur la gauche, ils essaient d’apercevoir « la maison » ancienne construction entourée d’une aire de pique-nique avec tables et bancs (pour les plus rapides).
Enfin à 12h45 nous y arrivons , chacun s’installe au mieux, apéros, repas, desserts en tous genres et vers 14h, la deuxième phase de cette balade est annoncée .
Nous revenons sur nos pas pour obliquer à gauche par un sentier qui descend au fond du vallon de Mauvelle où une source ,celle des Cauvières , alimentait un jas.
Nous remontons et ressortons du vallon aux 4 chemins (citerne à la côte 387).
Nous avons alors droit à un exercice de la protection civile orchestré par 4 canadairs qui effectuent de nombreuses boucles avec largage sur l’aire de la Mourre .
Bien sûr, petits et grands apprécient et nos accompagnants reçoivent les félicitations pour l’organisation de cette randonnée « spectaculaire ».
Nous repartons vers le Nord sur 500m, puis obliquons à gauche, plein Est et découvrons tout un versant envahi de grandes bruyères en pleine floraison, les collines sont roses...
Un petit vallon où se situait le Puits du Gargoutier est suivi d’un point haut (le jas de Louison) à la côte 430 et enfin nous plongeons vers le ruisseau des Ouïdes qui grâce aux récentes pluies apporte un peu de fraîcheur après l’été sans fin caniculaire que nous avons connu.
Le gué est traversé dans l’autre sens et nous reprenons le chemin du matin qui nous ramène vers nos voitures et profitons d’un dernier regroupement agrémenté de photos de « brochettes fatiguées ».
Merci à nos animateurs pour cette randonnée bien sympathique.
Performances de la journée :
Marche…………5h
Dénivelé………..350m
Distance………..12kms 500
Photos et Compte rendu de Gérard A.
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