Autour de la Bouilladisse avec les enfants..
Lundi 28 Octobre:
De la Bouilladisse - Vallon de l’Homme mort -
Le Garri, telle sera notre rando!
Aujourd'hui, 2ème semaine de vacances de Toussaint, les enfants
vont donc une nouvelle fois nous accompagner.
Nous avons rendez-vous à la Bouilladisse, au lieu dit « les Cadets »
au nord-est de la commune et le long de la RD 45e.
A sa création, elle prit le nom de La Bourine, quartier central où
fut installée la première Mairie et où se trouvait déjà l'église
construite le 18 janvier 1782, ouverte au culte début 1783.
L'église actuelle a été construite en 1911.
L'étymologie de LA BOURINE viendrait de lièvre : pays de lièvre
La commune prit l'appellation de LA BOUILLADISSE le 26 mai 1909,
nom du quartier d'où sortait en « bouillonnant » la source de la FOUX,
appelée Bouilladoux.
C'est par arrêté du 6 juillet 1880 que le Président de la République
Mr Jules Grévy accorda l'autonomie communale à La Bourine,
quartier détaché d'Auriol.
De nos jours, cette bourgade ancienne, cité de mineurs, en effet des
puits permettaient d’exploiter les filons ramifiés du bassin houiller
de Gardanne) est devenue comme beaucoup d’autres communes dans
la région autour de Marseille, une cité dortoir qui accueille plus de
13000 habitants.
Ce sont Gilbert et Gérard qui aujourd'hui vont accompagner
notre groupe pour cette deuxième randonnée des vacances de
la Toussaint ouverte aux petits enfants de nos membres.
Le lieu du rendez-vous est prévu derrière le groupe scolaire
« des hameaux » qui comprend les maternelles et le primaire,
sur un terrain communal.
Mais aujourd’hui nous jouons de malchance car les déchets
de l’élagage entrepris sur la route d’accès depuis le matin sont
entreposés sur notre lieu de parking. Une discussion s’engage
avec l’agent municipal et dans l’intérêt général nous décidons
de déplacer les véhicules sur le parking de l’école.
10h15, il est grand temps de partir; Nous comptons « nos ouailles »;
Au départ de notre tracé nous sommes 37 dont cinq enfants : Lilou,
la plus ancienne, Esteban son petit frère, Miatta déjà présente lundi
dernier, et les deux cousines Maritrovato, Maïna et Eva.
Dés le départ on longe les dernières habitations et leurs belles
haies de buisson ardent
Nous partons d’un bon pas sous le soleil
Le sentier devient étroit et circule en fond de vallon
Nous apercevons sur notre droite la fin du « Garri » que nous
longerons en fin de journée pour le retour.
D’ailleurs, puisque nous y sommes et après les nombreuses
questions qui nous sont posées, un peu d’étymologie occitane:
Le garri, c’est le rat, cependant les Provençaux lui ont donné
d’autres sens et notamment la « Mamé » qui appelle son petit-fils:
« viens ici mon Garri ! » et puis le joueur de boule à la pétanque
ramasse « le garri » en lieu et place du « cochonnet ».
Nous poursuivons notre sentier sur 1500m en contrebas de la
RD 45e souvent encombrée de déchets végétaux et de débris
de débroussaillage; Puis, la discussion avec Esteban aidant, et
malgré le conseil de Gilbert, Gérard en oublie de compter les
chemins sur la droite et tout le groupe se retrouve soudain au
même niveau que la route et alors là: conciliabule, étude de la
carte et constat : on est allé tout droit, il fallait tourner à droite
à la dernière intersection, 500m en arrière… !..Vous imaginez
la surprise du responsable qui aurait bien aimé à ce moment-là
jouer les « Garris » dans un trou de souris… !
Demi-tour pour retrouver notre intersection du vallon de l’homme
mort, et là, comme par magie, les éléments reconnus la semaine
précédente apparaissent: Le rocher falaise, le sentier dallé, etc.Ouf
On s’en sort avec un bon km en plus !
Esteban en tête de colonne mène le train accompagné d’un
brave chien baptisé « caramel » suivi des filles qui nous
précèdent depuis le départ...
Une petite halte pour récupérer...
...et poursuite de notre progression dans le vallon
Dans ce joli vallon c'est à la queue leu-leu que nous progressons!
Derrière, les filles ont un peu de peine à suivre et les arrêts
sont nombreux; Après enquête, il semble que ce soit la faim
qui en soit la cause de ces tracas.
Nous arrivons à la bergerie où notre tracé part à droite;
Le brouillard n'est pas encore dissipé!
Notre arrière-garde est attendue impatiemment....
il est 12h15 mais nous décidons d’avancer un peu plus loin pour
le pique-nique car nous avons à peine couvert un tiers du parcours;
Maintenant nous empruntons une large piste sur la crête;
Plusieurs bifurcations sont autant de pièges que
Gilbert et Gérard ont déjà repéré....
Nous prenons donc le bon chemin, celui de droite qui mène
vers la Montagne du Regagnas.
Encore quelques mètres... il est 12h30, nous décidons de déjeuner
Chacun comme à l’accoutumée trouve sa place selon ses désirs ;
Une mante religieuse vient nous tenir compagnie
Les enfants semblent affamés...
Gérard, appareil photos à la main travaille pour son reportage;
C'est le moment de la distribution des bonbons à la bergamotte
apportés par Gilbert!
Gérard et Gilbert bientôt aidés par tout un tas de bénévoles
remettent les licences 2013-2014 aux personnes présentes
ou représentées, puis c’est la photo de groupe qui met fin
à la pause méridienne.
Nous sommes au point le plus élevé de la rando, 500m, nous
n’aurons que de la descente pour le retour...ce qui en général
plait bien aux marcheurs!
On aperçoit sur la droite le Garri et ses strates de calcaire blanc
Notre descente se poursuit jusqu’à la côte 360 où nous attend
un double Y;à droite on remonte vers le Garri, à gauche on
descend vers « les Boyers » au sud-est de la Bouilladisse, au
centre la piste de pied de Garri qui nous intéresse ;
Ce carrefour est le lieu de notre dernier regroupement où notre
Josy a vraiment l’air « vannée » avec son sac jeté à terre dans le
plus grand abandon !
On fait un dernier petit point...
Pendant ce temps on discute encore un peu...
D’autres ont toujours la force de parler et puis on en profite
pour faire une photo de nos jeunes randonneurs, mais par
timidité sans doute, nous n’aurons pas Miatta...
à moins que par surprise..
Le dernier tronçon donne lieu a un cheminement plat
sous les collines du Garri
Esteban n’a pas quitté la tête et tout le monde suit beaucoup
mieux l’après-midi, car le ventre plein !
La dernière vue du Garri à droite, le Mont Julien,
le Grand Puech dans le lointain..
Puis après avoir suivi cette piste en corniche, nous plongeons
à gauche pour rejoindre « les Encrimauds » et les Cadets où
nous retrouvons nos véhicules.
Retour aux voitures, Esteban a l'air un peu fatigué même
s'il marche très bien pour son jeune age, quant à Lilou c'est
déjà une ancienne de la rando, toujours bon pied bon oeil!
Performances de la journée :
Marche : 4h15
Dénivelée : 300m (voir G…pour le supplément)
Distance : 12 à 13kms selon appareils...
Pour la petite Histoire à l’arrivée, Gaëlle nous montre
la trace de notre périple sur son GPS et oh surprise !
Avec un peu d’imagination on aperçoit un sanglier et,
merveille, notre aller-retour non prévu lui attribue la
queue qu’il n’aurait sans doute jamais eue…
Alors, bravo à vous tous pour vos talents de dessinateurs.
Merci à Gérard pour ses commentaires et les photos!
Merci aussi aux autres photographes!
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