17 Mai, notre rando autour du Pradet..
Aujourd'hui 17 Mai 2010, il fait très beau temps
mais un vent violent est annoncé...Avec Gilbert
nous hésitons un moment car au-dessus de
70 km/heure, les sentiers sont interdits!
Mais comme nous allons dans le Var et après
Toulon, on pense aussi que ce vent peut diminuer
d'intensité, aussi nous décidons de partir.
Au rendez-vous, 27 personnes sont là, malgré les
petites difficultés annoncées (une montée raide et
une descente raide et glissante).
Aux environs de 10h nous arrivons au parking de la mine
du "Cap Garonne"; Avec Gilbert nous sommes surpris car
partis les derniers de Marseille nous sommes les premiers...
J'appelle une des voitures parties avant nous et ils me disent
qu'ils nous attendent....mais sur un autre parking, ils se sont
trompés et sont tous là! En fait ils sont à 2km à peine, donc
très vite un à un je les vois arriver, rires....
Tout le monde est prêt on va pouvoir partir.
Quelqu'un me dit : "Mais il manque Serge"...je réponds mais
non, Anne Marie est là...re-rires car effectivement pas de Serge!
Ils l'ont oublié sur le premier parking! Francis repart le chercher
et ramène cette nouvelle brebis qui s'était égarédu côté de la
boulangerie ou de la boulangère...Le pauvre Serge entend de tout..
10h35, nous pouvons partir; Cette rando est composée de
deux boucles, nous commençons par celle ayant les difficultés
annoncées afin qu'après le repas ce soit plus cool.
Dès que nous nous élevons, la vue devient magnifique.
Le sol est jonché de fleurs, cistes blanches et roses, glaïeuls sauvages,
chardons, lavande stéchas, coquelicots, etc....
Très vite nous atteignons la montée raide et caillouteuse..
Le groupe s'étire un peu, aussi les premiers attendent,
profitant du paysage. Pas un nuage, pas un brin de vent,
il fait même chaud, nous avons bien fait de partir!
Sur le bord du chemin beaucoup de "lavandes stéchas" ou des Maures
Une pause dans la montée afin de boire et se découvrir pour
ceux ne l'ayant pas encore fait. La montée fait transpirer mais
tout le monde garde le sourire ce qui est plaisant pour nous les
"animateurs"...entendre râler est moins drôle!
Puis nous continuons; Josy Nicolas est "serre-file" j'ai parfois du
mal à l'apercevoir, elle est souvent cachée par ces Messieurs qui
derrière, lui tiennent compagnie...Elle est bien entourée!
Cistes de Montpellier
Fin de la montée raide...Nous faisons un détour pour voir ce fort,
le "Fort de Gavaresse". Une visite s'impose pour sa situation.
Ce fort faisait partie du système de protection de Toulon.
Il fut construit en 1880-1881 à 220m d'altitude.
Sa position d'artillerie tournée vers la presqu'île de Giens comptait
4 canons capables de lancer un obus de 120kg à 11300m et détruire
les ponts des navires ennemis.
Ce fort appartient à la Marine nationale mais est interdit à la
visite. Il est cependant autorisé d'en faire le tour ce qui en
en vaut la peine pour le coup d'oeil.
A cet endroit, beaucoup de glaïeuls sauvages...fleurs que nous
voyons rarement du côté de chez nous et font l'étonnement.
La vue sur la Presqu'île de Giens et les îles du Levant, Porquerolles
et Port Cros est imprenable, une pause est indispensable, la rando
c'est aussi la découverte.
Tout en bas, le Baou rouge, petit hameau en bord de mer.
Jour de la reconnaissance, nous avions eu un souci de
sentier indiqué sur la carte et qui n'existe pas sur le terrain
aussi il a fallu modifier légèrement le parcours en passant
par cette descente infernale qui nous attend...
Le chemin est bordé d'asphodèles géantes...
Après avoir quitté le Fort de Gavaresse, nous continuons à
monter pour arriver au fort de la "Colle Noire", il est bizarrement
construit...Pour arriver à ce mur d'enceinte indiqué "1889" , nous
prenons un petit sentier très agréable dans la végétation.
Le détour en vaut la peine. Avec Gilbert nous abandonnons un instant
le groupe et retournons voir si ce fameux sentier pas trouvé la
première fois ne nous a pas échappé quelque part....mais non, rien.
Pendant cette pause, André se repose sur son trône,
entouré de ces dames....
Ici les coquelicots sont très gros et d'un rouge vif, très joli!
La pause terminée nous reprenons le petit sentier pour revenir sur
le chemin que nous avions quitté. La vue est toujours très belle.
Nous allons arriver à l'autre partie du "Fort de la Colle Noire",
il va falloir passer sur un muret d'environ 40cm de large et au-dessus
d'une tranchée d'au moins 10m de profondeur, aussi Gilbert avec sa
voix puissante avertit le groupe de façon à ce que chacun fasse très
attention où il marche, il n'est pas question de plonger...
Nous dépassons des galeries qui ont été fermées suite à des
actes de vandalisme et du coup elles sont en très mauvais état
et donc devenues interdites au public car dangereuses.
Ce fort de la "Colle Noire" a été construit en 1880 à 294m d'altitude.
Le site et la situation de ce fort dissimulé dans la végétation lui
permettaient d'être peu exposé aux tirs des navires dont les
tourelles n'étaient pas prévues pour atteindre une cible en hauteur.
Il est également la propriété de la Marine Nationale et ne se visite pas.
Il est entouré de tranchées profondes envahies maintenant
par une végétation luxuriante ce qui lui donne un autre attrait.
Le groupe bien sage sur le muret, s'arrête pour observer.....
Il reste les vestiges de belles constructions..Ce fort est surprenant.
Et toujours la vue sur la Presqu'île de Giens, la route du sel qui
part de l'Almanare et les salins.
c'est ici que va commencer la fameuse descente infernale!!
Voir l'état du chemin pour mieux comprendre...Chacun sa
technique...de face, de dos, accroupi, assis, accroché aux
branches, nous voyons de tout...je devrais me taire car j'ai
fait comme tout le monde, avec Gilbert comme appui....
Parfois c'est assis qu'il faut descendre.... On fait comme on peut!
Là, Josy Adami préfère s'accroupir, si elle chute ce sera
de moins haut... mais André est là il veille sur elle!
On s'accroche aussi aux branches, tout est permis afin
de rester sur nos pieds.... 400m en distance pour presque
100m en dénivelée, imaginez la pente!
Enfin on arrive au bout de nos peines, bien contents que tout
se soit bien passé, car certaines avaient quelques craintes.
Nous apercevons le "Fort de la Bayarde" propriété de la commune
de Carqueiranne depuis 1997 et devenu un lieu de culture avec
la plus grande scène extérieure du Var.
Iris sauvages sur grandes tiges...
Nous avons un peu de difficulté pour trouver le lieu du repas..
Cest dans ce petit coin que nous nous installons presque tous
rassemblés, il fait chaud et tout le monde cherche l'ombre ce
qui est rare à l'endroit où nous sommes.
Nous sommes juste en bordure d'un champ cultivé..
1h de pause pour le repas remet tout ce petit monde en état..
Nous pouvons donc repartir et cette fois nous allons prendre
un joli sentier en forêt tout en descente.
C'est Marc Lorriaux qui est serre-file pour l'après midi.
Ce sentier devient vite empierré et ressemble au lit d'un ruisseau...
Cependant le site est joli et frais...et il se fait bien.
Une jolie fleur de chardon.
Fin du petit sentier et c'est par un large chemin que nous
revenons aux voitures.
Mais la rando n'est pas terminée...certaines n'avaient pas
compris cela et se croyaient arrivées...n'est-ce pas Geneviève
qui du coup se dit démotivée....mais elle nous suit.
Nous allons maintenant attaquer la dernière petite boucle
intitulée "Sentier de découverte", elle est courte mais très belle.
Avant de démarrer la boucle nous montons sur un petit plateau
où se trouve l'entrée de la "Mine du Cap Garonne" devenue
maintenant un musée. Aujourd'hui il est fermé, dommage!
Cette mine de cuivre et plomb ouverte en 1862 a fermé ses portes
en 1917. Grâce à son climat humide et tempéré elle devint une
champignonnière de 1933 à 1956.
En 1990 ont commencé les travaux intérieurs de mise en sécurité.
Salles et galeries sont consolidées sur 4000m². une issue de secours
est crée. La décision est prise de réaliser un parcours de 300m et des
salles d'exposition à l'intérieur de la mine.
9 Juillet 1994 le "Musée de la mine" est inauguré!
Sur ce plateau, une table d'orientation permet d'identifier
les lieux et massifs environnants..Mont Faron, Mont Caume,
Le Coudon, Toulon etc... Le groupe s'y attarde.
Petite pause en attendant que tout le monde soit
passé à la "Table d'orientation" et se soit situé.
Autour de nous ce ne sont que des fleurs multicolores....
Nous quittons la mine pour rejoindre le départ de notre dernière
petite boucle, moins de 2 km....même pas besoin de motivation!
Cette bâtisse abritait l'ancienne forge de la mine, servant à la
fabrication des fleurets permettant de percer la roche.
Les wagonnets qui servaient au moment de l'exploitation de la mine.
Un ancien bassin d'eau douce transformé en bancs...
Des ouvertures dans la roche nous semble-t-il, devaient
servir d'aération à la mine...Notre sentier est très agréable
et ombragé avec la mer en contrebas.
Une photo de groupe exigée cette fois, par Gilbert...pas toujours moi!
Nous quittons le sentier où nous étions qui continue vers la "Poudrière"
et prenons le petit sentier jaune qui est celui du littoral d'où les vues
sur la mer vont nous époustoufler!
Le sentier est bordé de fleurs différentes et multicolores.
Si le "Paradis" existe, il devrait ressembler à cela!
De tous côtés, la vue change et nous enchante.
Il faut malgré tout faire attention où nous mettons les pieds car
la descente est glissante, lors de la reconnaissance, une glissade
malheureuse et je fus parterre...d'où mal au genou...
Le sentier est aménagé mais reste instable!!
Voici Gilbert et Jo le jour de la reconnaissance...
Voir aussi les fleurs et le décor dans lequel nous sommes...
Comme nous sommes sur un parcours de découverte, tout
le long, des panneaux d'information expliquent, la faune, la flore,
l'histoire, etc.. En plus de se balader nous pouvons améliorer nos
connaissances car on ne sait jamais tout.
Toujours ces vues et ces fleurs font partie de notre parcours!
Tout le monde est ravi par cette dernière boucle, combien différente
de la première ce qui fait que cette rando est très variée.
En file indienne, le sentier est étroit, on avance tout en prenant
le temps de regarder et faire quelques photos.
Le sentier est bien balisé et quelques bornes indiquent des
raccourcis pour les promeneurs,et non les randonneurs...
Une fleur de pissenlit d'un jaune pâle rare.
Fin du sentier du littoral; Pause avant de reprendre le chemin
qui va nous ramener aux voitures, il reste environ 800m à faire.
Toujours au cours de la pause; Marie Thérèse Gachet est
parmi nous alors qu'elle avait déserté depuis plusieurs semaines
pour s'occuper de Roger son petit mari ayant subi une intervention
chirurgicale au pied...Il va mieux mais ne peut faire encore
de longues randonnées, on le reverra bientôt.
On décide de faire la photo de nos hommes présents aujourd'hui!
Nous sommes fiers d'eux, car leur présence est salutaire dans le
groupe pour l'ambiance et dans les difficultés sur les sentiers.
D'ailleurs aujourd'hui ils ont été très présents dans la mauvaise
descente et j'ai entendu ces dames dire que grâce à eux, tout
s'était bien passé. Merci à vous Messieurs!
Ils sont 9 sur 27 participants soit 1/3, ce n'est pas mal!
Gilbert et moi qui aujourd'hui animions cette belle rando
reconnue ensemble, sommes contents qu'elle plaise au groupe.
Dernière ligne droite avant le retour aux voitures..
Devant nous, tout là-haut, le Fort de Gavaresse où nous
étions le matin en début de rando.
Sur tout notre parcours nous avons vu des chênes liège
parfois au tronc très torturé ce qui nous a laissé penser
qu'ils n'étaient pas jeunes...
Nous finissons le parcours au milieu de ces argélas en fleurs
dans cette terre rouge et sous ce beau ciel bleu!
Nous arrivons aux voitures il est 16h30, nous retrouvons
Suzanne ayant mal au genou et n'ayant pu faire la 2ème boucle.
Bisous, bisous, merci, merci...Tout le monde repart je crois,
satisfait de sa journée et des quelques efforts fournis..efforts qui
en valaient la peine! Le beau temps, l'absence de vent ont permis
d'encore mieux apprécier ce site magnifique et cette rando!
PERFORMANCES DE LA JOURNEE :
MARCHE: 4h30 - DISTANCE: 11,500km - DENIVELEE: 285m
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