De la Montade, Massif de l'Etoile...
De la Montade, le Massif de l’Etoile, tête de Jacquot
Lundi 18 janvier 2016, nous avons rendez-vous avec Claude et Gérard
à Plan-de-cuques au chemin de la Grave devant le portail DFCI.
C’est aussi le jour de départ du séjour raquette et une quarantaine d’entre nous
y participe. Donc, 5 voitures se présentent et le parking prévu sera largement
suffisant….
Nous voici donc à quinze, prêts au départ .
Faisant partie de la commune d'Allauch presque depuis toujours, Plan-de-Cuques
était un lieu-dit qui ressemblait à un village rue et dont le nom en vieux provençal
signifiait plateau ou plaine des tas, ou des meules (de foin, vu son activité agricole,
principalement orientée sur la production de blé).
La commune fut fondée en 1937, date, à laquelle elle s'est dissociée de la commune
d'Allauch.
Plan-de-Cuques abrite la grotte de la Montade, site éponyme du Montadien, un
faciès culturel de la Préhistoire, plus précisément de l'Épipaléolithique.
Nous voilà donc par une froide matinée de janvier (-2 °) en train de gravir la
première côte de la journée
Ce matin, Claude et Gérard ont longuement hésité avant de maintenir cette
sortie, la météo étant pessimiste pour l’après-midi avec des risques de pluie.
Sur la piste, de larges flaques d’eau de pluie se sont solidifiées et la glace ne
fondront pas de toute la journée….
Une première pause nous permet d’admirer derrière nous le pays de Pagnol
et de grands pans de la cité Phocéenne.
Plus loin, et à mesure que le groupe prend de l’altitude, vers l’est , le Grand
Puech, le Mont Julien, vers le Nord-Est, le vallon des Ouïdes, l’Etoile, et au
sud la rade embrumée aujourd’hui.
Le groupe marche bien, la température ambiante y est sans doute pour beaucoup;
Encore deux raidillons…nous avons abandonné la piste depuis quelques minutes,
sur la droite des excroissances rocheuses;
Un tracker nous accompagne depuis quelques minutes tout en effectuant ses
évolutions d’entraînement, jouant avec les différents courants aériens le long des
crêtes.
Il est 11h15, nous arrivons à l’est de la Tête de jacquot et faisons une halte
à la citerne;
Sur une des photo: le cairn (intersection de 1 ou plusieurs chemins), le
groupe frigorifié, la citerne, et derrière la tête de Jacquot, qui n’a rien de
remarquable si ce n’est son altitude à 543m.
Claude et Gérard décident de pique-niquer à Caban, le point le plus à l’est
du tracé où un bâtiment de la société de chasse de la commune est équipé
de tables et de bancs. C’est le début d’une longue piste en descente qui,
45 minutes plus tard nous amène à Caban. Chacun trouve sa place et entame
voracement son repas. Cependant, le vent d’Est et le froid raccourcissent
notre déjeuner. Malgré les gants, les bonnets, les écharpes, on se gèle… !!
Vite, une dernière photo de groupe, zut on a oublié Marie-Ange, il est 13h,
on part en vitesse, c’est le cas de le dire, car nous ne mettrons que 45 minutes
pour rallier les voitures et cela sous le grésil qui en arrivant à Plan-de-cuques
se transforme en pluie fine….(la météo était au top), et Claude et Gérard tout
contents d’avoir maintenu la rando.
Performances de la journée :
Distance………….10kms300
Dénivelée………..365m
Marche…………….3h
Bravo à nos marcheurs car ni les frimas, ni la journée la plus
froide de l’année (jusqu’à maintenant !!), ni le repas dans un
frigo, ni les difficultés altimétriques, ne les ont empêché de
réaliser une belle performance car il y a longtemps qu’on avait
atteint et dépassé les 3 kms/heure...
Pour la petite histoire (et pourquoi pas la Grande), à 1km de
l’arrivée, le smartphone de Claude indiquait -2°C (l’appareil
situé dans la poche poitrine de son anorak)!
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