Découverte des "Jardins d'Albertas"...
Restés dans la même famille depuis leur création vers 1640, les "Jardins d’Albertas" ont conservé intacte leur composition initiale du 17ème siècle.
Depuis 1986, la famille a entrepris un important travail de restauration
pour restituer progressivement les jardins dans leur état d’origine.
Certainement un des plus beaux parcs de Provence, ces jardins sont aussi
un témoin de l’art des jardins du 17ème siècle comme de l’histoire des
grandes familles qui ont fait l’histoire de la Provence.
C’est d’abord, seul pour méditer ou en famille, un bel endroit pour admirer
au printemps, en été ou à l’automne le passage des saisons et des couleurs.
Entre Aix-en-Provence et Marseille, un lieu de calme où profiter du bruisse-
ment des fontaines, des bassins et s’allonger sur les pelouses dans la chaleur
de l’été provençal.
Au printemps, le dernier week-end de mai, Albertas accueille le rendez-vous
des amateurs et passionnés de jardins et de plantes du Sud de la France avec
les Journées des Plantes d’Albertas.
Les premières réalisations remontent aux années 1630. Depuis plusieurs
années, Henri de Séguiran, nommé par le Cardinal de Richelieu Lieutenant
général des Mers du Levant, Seigneur de Bouc et propriétaire du Castel
qui surmonte encore le village, achète des terres au creux du vallon qui
monte au village. Il y canalise des sources capables d’arroser ses
premières plantations, potagers et vergers puis d’alimenter ce qu’il
imagine peut-être déjà comme un grand Jardin agrémenté de bassins
Il commence par des réalisations modestes : potager, treillages, petits
bâtiments d’agréments.
C’est probablement vers 1640 qu’il lance la réalisation des jardins tels que
nous les connaissons encore. Un mélange d’influences italiennes dans
l’esprit des réalisations de la Renaissance, du regard et des végétaux
propres à la Provence et du goût et des techniques de son temps qui font
émerger le modèle du jardin à la française.
Depuis les années 1960, Henri, Olivier et Marie-Christine d’Albertas ont
poursuivi l’entretien des jardins.
En 1990, Olivier, Bruno, Daniel Latil d’Albertas et leurs épouses Guylaine,
Danièle et Nathalie poursuivent cet effort pour en assurer la restauration
et la transmission comme leur ouverture au grand public avec le soutien
du Ministère de la Culture, du Département, de la Métropole Aix-Marseille
Provence comme de mécénats privés.
Samedi 21 Mai 2016 , nous décidons d’aller à Bouc Bel Air voir ce très beau jardin
à la française, datant du 17ième siècle, dans laquelle se déroule une manifestation
d’audience nationale sur l’aménagement des jardins, regroupant 170 exposants
venus de toute la France.
Ambiance calme et conviviale, possibilité d’une visite guidée très intéressante,
animations, détente dans des chaises longues à l’ombre des grands arbres, tous types de restauration, ou bien pique nique sur le gazon.
Une journée de plein air à envisager...
Francis et Christiane
Le parc à la française et à l’anglaise que Jean-Baptiste d’Albertas y crée au
18ème siècle sera exceptionnel. Le Prince de Ligne, grand amateur de Jar-
dins, le cite en 1786 comme « un des dix plus beau parc d’Europe ». Il en
reste le très beau vallon de Saint Pons à découvrir notamment au printemps.
C’est le mariage en 1673 de Marc-Antoine d’Albertas avec Madeleine de
Séguiran qui marque un nouveau virage. Capitaine de Vaisseau, il mourra en
1684 des suites de ses blessures en combat naval, Marc-Antoine épouse ainsi
l’héritière d’une grande famille d’administrateurs et de parlementaires.
Seigneurs de Bouc et Premier Président de la Cour des Comptes, Aides et
Finances de Provence à Aix-en-Provence, ils transmettront ce marquisat
comme cette importante charge aux Albertas qui l’exerceront jusqu’à la
Révolution.
C’est donc durant le 18ème siècle que la famille d’Albertas ajoutera à son
Château de Gémenos sa prestigieuse résidence de l’Hôtel d’Albertas à Aix-
en-Provence. Sur une ancienne demeure venue des Séguiran, Henri-Reynaud
puis Jean-Baptiste d’Albertas édifieront un des plus beau Hôtels particuliers
d’Aix, mis en valeur par la création de la Place d’Albertas.
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