Du « Baou de la Saoupe », la Couronne de Charlemagne à Cassis.1er Mai 2017
Du « Baou de la Saoupe », la Couronne de Charlemagne à Cassis.
Lundi 1° mai, il a plu une partie de la nuit et au petit matin, le soleil est revenu mais également un petit « Mistralet » très frisquet en ce début du mois de Mai.
La météo avait établi un bulletin prévisionnel d’heure en heure qui s’est révélé parfaitement exact.(Pour une fois.. !)
Nous étions avertis depuis la semaine précédente que de nombreux marcheurs étaient empêchés et ne pourraient participer aux « Joyeusetés » de ce jour, mais malgré tout nous voilà treize (13) et tant pis pour les supersticieux…. ! (1)
Notre rendez-vous fixé par Jacques et Gérard sur le parking du « Baou de la Saoupe »(prononcez phonétiquement : « Baaoooo dé laa Saaooooopoo ») au pied du support d’antennes exploité par TDF (opérateurs :Orange, SFR, Bouygues, Free).
Le parking est suffisant (surtout aujourd’hui), et la vue qui s’offre à nous est tout simplement fantastique : du côté Sud- Est, la large baie de la Ciotat, puis la côte Varoise, du côté Est/Nord-Est, en premier plan la Couronne de Charlemagne et plus loin, le Garlaban et même plein Nord, le Pilon du Roi.(2,3)
Il est presque 10h, nous n’attendrons plus les éventuels arrivants, notre petite troupe redescend vers le Pas de la Colle (4) distant de 1km200 (5). A l’intersection avec la route des crêtes D141 (6), soit 15minutes plus tard, nous sommes passés de 342m à 212m ; en gros 130m de dénivelée (vous imaginez dans l’autre sens !) négative qui aurait pu être positive si Jacques et Gérard n’avaient veillé au grain…
Nous franchissons la barrière DFCI (6,7) pour nous engager sur la piste du vallon de la Bécasse (8,9), à la côte 134, nous quittons le tracé « originel »à gauche, pour, variante oblige, et surtout pour rallonger la randonnée trop courte, rejoindre la D 559 qui relie Cassis à Aubagne par la plaine.
Cela nous donne l’occasion de découvrir un plan de lin (10), de longer la ligne SNCF Aubagne-Toulon, en contrebas de quinze mètres, de côtoyer les innombrables cistes de Montpellier et cistes cotonneux (11,12) dot c’est la pleine floraison d’avril à juin.
Nous butons sur la D559 où ont été installées deux cuves-réservoir en inox contenant sans doute l’eau nécessaire aux combattants du feu en période estivale leur permettant de remplir leurs camions-citerne.
Demi-tour, nous revenons sur nos pas afin de récupérer notre tracé abandonné à la côte 134 ; nous obliquons à droite (14), le sentier s’élève doucement , le pourcentage de rampe augmente graduellement, et l’effort consenti nous impose bientôt une première pause, nous contournons le Mont du Président (à cette heure, l’heure où ces quelques lignes sont écrites, nous ne savons toujours pas à quel Président (ou dente) nous allons lier notre destin pour cinq années qui nous espérons seront les plus bénéfiques, heureuses et prospères de ces trente dernières années…)(15).
La piste se rétrécie (17), la végétation est plus basse (19), nous voici à la côte 250, un dernier effort avant la pause-repas, 80m de dénivelée jusqu’à la couronne (21,22,24) sur 400m qui grâce au vent très fort ne nécessitent pas de s’arrêter trop souvent ; enfin le sommet (329m), au nord (25) l’A8, les collines de Ceyrestes ,et au fond la Ste Baume ; à l’ouest, la commune de Carnoux :
« En 1957, des Français rapatriés du Maroc créent sur le territoire de Roquefort-la-Bédoule la localité nouvelle de Carnoux, où ceux d’Algérie sont accueillis à partir de 1962. En 1966, la commune de Carnoux-en-Provence est créée devenant ainsi la 119e commune des Bouches-du-Rhône L'urbanisme de la nouvelle municipalité est réalisé par l'architecte Jean Rozan (1887-1977). »(26)
Au sud, enfin, les vignobles, le Cap Canaille à gauche, les îles, les Calanques et la ville de Cassis.(27) ; photos de groupe (28,29) , puis en descendant se mettre à l’abri, quelques shootings supplémentaires (30,31,32).
Nous atteignons le vallon au niveau du Pas de Julien à 245m (33) où nous allons nous restaurer , il est déjà 12h30.
Après le repas, toujours bien agrémenté en apéritif et desserts, nous remarquons une vasque sous une roche pour abreuver le gibier (34) dont l’eau de ruissellement est ingénieusement récupérée.
13h30, nous repartons (35) tournant le dos à la couronne et nous dirigeant vers le sud, les valérianes sont très belles cette année (36), Cassis toujours dans son écrin turquoise (37).
Nous allons nous élever de 100m depuis le lieu du pique-nique jusqu’au Baou de la Saoupe où nous attendent nos voitures… « à bientôt Couronne , nous reviendrons » (38,39).
Merci à Marie-Ange et à Jacques qui nous ont ensuite accueillis pour désaltérer nos pauvres gosiers desséchés (heureusement que nous n’étions que treize…)
Egalement bravo à ce petit groupe volontaire et très soudé dans l’effort malgré le vent et la température plutôt hivernale ce lundi.
Rédaction et photos: Gérard
Performances de la journée :
Distance……………..9km400
Dénivelée…………….350m
Marche………………..4h
Quelques photos de la reconnaissance avec Jo qui malheureusement ne pouvait nous accompagner ce 1° mai (40,41,42,43,44,45,46,47).
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