Les Alpilles - Le "Rocher des Baux" en rando!
Aujourd'hui 5/10/2015 nous avons rendez-vous au parking face de l’entrée
du camping « les Romarins » à Maussane les Alpilles.
Le week-end pluvieux et désastreux pour nos voisins des Alpes-Maritimes
alimente les conversations et nous sommes surpris du petit soleil qui nous
accueille à Maussane.
Incontournable dans les Alpilles pour la cueillette des olives avec Mouriès
et les Baux, Maussane située exclusivement sur le versant méridional des
Alpilles fournit une généreuse production d’huile, en 1830 plus de la moitié
des terres maussanaises étaient dévolues aux oliviers.
Aujourd’hui ce sont Gérard et Maxime qui nous seront les guides.
Il est 10h30,il faudra prendre l’habitude de prendre en compte des délais de
route suffisants pour arriver sue le lieu du départ car nous avions du retard!
Le départ est donné, Gilbert sera le serre-file de la journée; Nous sommes 39
ce qui n’est pas mal pour une rando assez éloignée de nos bases habituelles.
Nous quittons le centre ville en direction du Nord en contournant le camping
et le cimetière, puis après avoir franchi le "Canal de la Vallée des Baux", nous
voici dans la campagne.
A gauche, le Mas de Manville et le golf des Baux qui s'intègre magnifiquement
dans les oliveraies traversées;
Nous longeons maintenant des vignobles vendangés qui se situent sur les
premiers contreforts du massif des Alpilles et ses énormes rochers creusés
par l'érosion et dont les formes rappellent quantités d'animaux imaginaires
et fantastiques !
Nous approchons des Baux; Après l'occupation celto-ligure du IIIè millénaire
avant JC, il fallut attendre le XIè siècle pour voir Les Baux s'imposer dans la
région des Alpilles dont les seigneurs prétendaient être les descendants du
"Roi mage Balthazar" s'entourant d'une cour brillante et de troubadours
chantant leurs mérites;
Louis XI fait démanteler le château de cette seigneurie à la fois rebelle et
devenue trop importante pour le Royaume de France;
A la Renaissance, elle renait de ses cendres, pour être à nouveau détruite
au XVII siècle après de nombreuses péripéties militaires.
Nous longeons en file indienne la D27 puis la D78f qui passe devant la
"Cabro d'or" (cf Baumanière) puis nous bifurquons à gauche en direction
de la Maison de retraite, puis encore à gauche vers les Mas des Adrets et Mas
de la Guerre; Nous longeons de belles demeures et notre chemin est souvent
bordé d'une belle végétation et fontaines, mais également de belles masses
rocheuses sculptées par le vent.
Les grenadiers offrent leurs fruits rouges éclatés par le soleil et un Ricin
gigantesque en fleurs donne une note colorée en ce début d'automne!
Nous traversons ensuite des champs d'oliviers qui sont chargés de beaux fruits à
quasi maturité; Nous passons devant l'entrée d'une carrière abandonnée, le sol
s'est tout à coup teinté de rouge, de la couleur de la bauxite;
La "Fête du pastrage", la nuit de Noël, donne lieu à une cérémonie profane
lors de la nativité;
Bergers et bergères en costumes provencaux encadrent un chariot tiré par
un bélier sur lequel est étendu un agneau nouveau né, en offrande;
Au moment liturgique de "l'Agnus Dei" on pince 3 fois la queue de l'animal
pour le faire bêler opportunément;
Gérard et Max continuent la progression du groupe jusqu'à 50% du tracé prévu,
à travers une belle forêt de pins;
Nous devons traverser la D78f mais le groupe est trop étiré, Max s'est posté en
amont, il doit donner de nombreuses indications afin de faire traverser le
groupe trop morcelé dans cette zone dangereuse;
Il est nécessaire de rappeler que depuis quelque temps et surtout lorsque le
nombre de randonneurs est important, les règles de progression ne sont plus
suivies et les intervalles trop grands( jusqu'à 50m et plus) qui se créent obligent
de fréquents arrêts pour effectuer des regroupements;
La juste vitesse est donnée par le responsable de la rando en tenant compte du
terrain, tout le monde doit s'y tenir quitte à éviter certaines discussions animées
responsables pour la plupart du temps de ces ralentissements néfastes!
Ce lundi, pas de ralentisseur, aucune difficulté de relief!!!
Il est 12h50, c'est l'arrêt pour la pause méridienne...Le repas donne comme
toujours lieu à partage, convivialité, hilarité...
Un soleil ardent est venu remplacer le soleil laiteux du matin et la chaleur
aidant, il nous ai offert une séance de striptease " en tout bien tout honneur"...
Il est 13h45, c'est le départ! Nous traversons le "Canal des Baux" qui est
en période d'étiage, et nous prenons un cap vers l'Est pour revenir vers
Maussane. Le chemin traverse une zone de plaine, les fossés sont remplis
de la pluie de la veille, heureusement, nous circulons sur un remblai sans
trop de boue!
Nous voici aus abords du château d'Escanin, nous cheminons sous des
frondaisons de platanes gigantesques, sorte d'allée monumentale
annonçant l'entrée du château où une tour carrée, sorte de donjon permet
l'accés à un hameau de plusieurs bâtiments dont la chapelle, qui sont en
assez mauvais état mais ont le mérite d'avoir gardé leur aspect originel;
Après avoir traversé la D78 (encore elle)..nous empruntons le chemin
de Bourgeac puis du Grand Méjean où une courte pause est décidée
avant de pénétrer dans Maussane.
Nous passons ensuite devant le Moulin oléicole de Jean Marie Cornille
puis devant une fontaine- lavoir et rue du Vieux Maussane, puis nous
passons sur le canal et prenons l'avenue des Baux;
En suivant, ce sont : la Mairie, le Lavoir Napoléon, magnifique lavoir
de style Second Empire inauguré en mars 1865, l'èglise Ste Croix de style
baroque(1754) et la Fontaine des quatre saisons ex fontaine publique datant
de (1869), qui ravissent notre curiosité.
Il est 15h30, nous rejoignons nos voitures; Ce fut une très belle rando
qui a été appréciée de tous malgré l'éloignement du "Camp de base" Marseille!
Avant de repartir, certains suivent Jean Marie chez un cultivateur du
coin pour y récupérer pommes et coings commandés quelques jours avant;
Performances de la journée :
Distance : 12km - Dénivelée : 90m - Marche : 4h30
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