De Kirbon, montagne du Regagnas...
Lundi 25 janvier 2016, le temps est toujours incertain, couvert, brumeux et
facilement pluvieux. Depuis deux mois, c’est notre quotidien et il faut vraiment
se « pousser » pour sortir par pareil temps. Cependant il ne fait pas aussi froid
que lundi dernier à la Montade !
Gilbert et Gérard ont avancé l’heure du départ de Marseille pour causes de délai
de route (60 kms) et d’éventuelle surcharge du trafic. Mais à 9h40, tout le monde
est là et le signal du départ est donné à 9h50; Nous sommes 35 malgré le temps!
Nous avons choisi de faire le tracé dans le sens horaire, alors qu’il est souvent
préconisé à l’inverse ; Nous partons donc plein nord vers Kirbon, sur la piste
par laquelle nous avons accédé au parking; Le hameau est étalé sur un plateau
à mi-chemin entre St Zacharie et Trets entouré de terres cultivées.
Nous traversons la D12 par petits groupes ainsi que préconisé par la fédération
de randonnée. Nous longeons ensuite des parcelles agricoles qui laissent
rapidement place à des espaces boisés assez denses ce qui nous change de la
faible végétation qui nous entoure à Marseille, d'où l'intérêt de s'éloigner un
peu de temp en temps de Marseille!!
Après une descente le long d’une ligne EDF, nous gravissons une première côte
de 150m environ qui va surprendre par sa longueur, nous traversons toujours
des pinèdes où les argelas en fleur viennent égayer la tristesse des couleurs
hivernales.
Le groupe arrivé au point haut s’accorde une pause bien méritée agrémentée de
fruits secs reconstituants….
Le profil s’adoucit et nous progressons à la même côte en direction de l’Est.
Il est 11h lorsque nous débouchons sur la D12 au niveau d’un monument en
hommage à la Légion Etrangère et là, nos coachs prennent une mauvaise
direction sur 300m, il faut faire demi-tour, revenir jusqu’au monument et
repartir en direction de St Zacharie (au lieu de Kirbon) en longeant la route
côté gauche sur 400m pour arriver au Pas de la Couelle (534m) où notre
sentier part à droite en forte rampe.
Nous progressons en ligne de crête vers l’ouest et la vue est très dégagée vers
le sud et nous permet d’avoir une vue quasi-aérienne sur St Zacharie.
La mauvaise visibilité rétrécit les distances et on échafaude déjà un retour à la
belle saison pour profiter pleinement du paysage.
Maintenant , ça monte sèchement et ce seront encore 150m à gravir jusqu’à la
citerne , lieu fixé pour la pause méridienne.
Nous sommes à 649m et le sommet du Regagnas étant signalé à 10 mn et 60m
plus haut, une partie de nos randonneurs s’installe pour le pique-nique, les plus
téméraires accompagnent Gérard et Gilbert au sommet. Magnifique panorama
à 360° que nous devinons plus que nous voyons, mais il faudra revenir par temps
plus clair!!
Photo souvenir à la tour de guet à 711m et descente,
Nous rejoignons l’autre partie du groupe vers 12h30 pour reprendre des forces.
Rassasiés, et après maintes friandises et gourmandises, nous reprenons la route
ou plutôt la piste toujours vers l’ouest et toujours en crête, après avoir figé le
groupe une dernière fois sur la carte mémoire.
Le boisement est plus épars, les chênes blancs perdent leurs feuilles et de
nombreuses flaques, témoins des nombreuses petites pluies du moment,
nous imposent des passages dans les chênes Kermes.
Les conversations vont bon train et le groupe est plus compact que le matin,
sans doute que le profil en pente très douce convient mieux à l’ensemble;
Notre piste depuis un moment est bordée de jeunes cèdres (du Liban?)....
Chacun y va de son explication : « c’est une plantation naturelle » ou « c’est du
reboisement scolaire ou des forestiers ». Cependant force est de constater qu’il
n’y a pas de grands sujets qui auraient pu ensemencer par le biais des cônes
tombés, et que les arbustes sont parfois très près les uns des autres, ce qui va
immanquablement générer des pertes: les plus forts étoufferont les plus faibles!
Donc s’il y a eu plantation humaine, elle a été faite de manière incontrôlée et
anarchique, et si c’est naturel……Bizarre !
Nous arrivons en bout de la Montagne du Regagnas et il va falloir obliquer et
faire un demi-tour vers l’Est afin de revenir vers les voitures ;
Gilbert et Gérard savent qu’il y a une possibilité de couper par « la Sérignane »
à droite, une propriété privée. Dans le doute d’un passage hasardeux, et une
reconnaissance récente n’ayant pas été effectuée, ils décident de poursuivre
par le tracé officiel mais plus long.
Nous arrivons à la bifurcation qui nous fait revenir à l’Est, un léger faux-plat,
puis une descente au cours de laquelle nous faisons une rencontre :
un perdreau, « pas de l’année », nous laisse revenir sur lui, pendant qu’il picore
sur la piste; Puis un groupe de randonneuses venant en face, pris en tenaille, il
s’échappe d’un bruissement d’ailes et plonge derrière un bouquet d’arbres.
Nous poursuivons les derniers hectomètres accompagnés par un labrador non
chasseur (le perdreau était à 2m de » lui !!) ; Une fleur printanière dont je tairai
le nom (et pour cause !!)
Et nous voici revenus à notre point de départ, heureux et un peu fatigués pour
certains ; On se dit « à la semaine prochaine » et chacun reprend son véhicule
pour un retour vers la cité Phocéenne.
Performances de la journée :
Distance……….15kms (14 kms pour ceux qui n’ont pas gravi le sommet
Dénivelée……..396m et 336 m de dénivelée).
Marche………..4h30
Merci aux animateurs du jour: Gérard et Gilbert et merci à
Gérard pour son reportage texte et images, toujours très
bien fait et facile pour moi à reproduire sur notre Blog!
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