Parcours dans le Parc de Figuerolles à Martigues
Lundi 8 février 2016, nous nous rassemblons à l’entrée du grand "Parc de
Figuerolles" accompagnés aujourd’hui par nos petits amis les enfants en
vacances d’hiver. Maryjo et Gérard sont chargés d'accompagner cette journée
qui s’annonce sous les meilleurs auspices, le soleil est présent malgré les fortes
pluies tombées la veille.
Le tracé du jour n’étant pas vraiment établi car non reconnu, Maryjo préconise
en premier lieu la visite de la ferme pédagogique et ensuite, nous aviserons…
Il est 10h15, le regroupement s’opère, Maryjo remet au nom de tout le groupe le
cadeau de fin d’année à Gérard (absent lors du repas du 23 janvier); Il remercie
tous les membres de cette très sympathique attention. Gérard en profite pour
donner une série de renseignements sur l’historique et le patrimoine rural du
"Parc de Figuerolles" contenus dans la plaquette communale « de Martigues ».
Constitué jusqu’à la moitié du 20° siècle de domaines agricoles cultivés
essentiellement par des « Martégaux » dont la famille Deverville (18 ha), la
superficie du Parc est aujourd’hui est de 130 hectares. On trouve surtout
des vestiges de constructions hydrauliques servant à la récupération et à la
conservation de l’eau (puits, bassins, citernes, canalisations, châteaux d’eau,
ruisseaux d’irrigation et de drainages), et également des bâtiments et
installations agricoles (fermes, cabanons, aires de battage et champs en
restanques).
Les Deverville, industriels dans la fabrication du savon vivaient à Marseille ;
Leur propriété, un lieu de villégiature, comportait une exploitation agricole
et datait de la fin du 19°.
Le style architectural « Rocaille » (Napoléon III), grâce au « ciment armé »,
permettait tous les artifices et audaces ce qui permet d’observer la façade du
château d’eau agrémentée d’ogives en trompe l’œil de style roman ou gothique.
Au début du 19° siècle, il y avait 303 parcelles dédiées à la culture,( 75% du
territoire) sur 156 ha, dont 40% d’oliviers, 15% de vigne, 12% de céréales (orge,
avoine et seigle) ; On dénombre encore 14 aires de battage : circulaires dont le
travail était effectué par un équidé ou bien rectangulaires pour le battage au fléau.
Enfin 6% de pâturages et le reste en garrigue.
Ce passé agricole se termine au cours de l’été 1982 à la suite de 3 incendies ;
Le chalet « Deverville » est gravement endommagé, la propriété sera cédée peu
à peu à la ville de Martigues;
En 2005, 97% du Parc est communal et ouvert au Public le 25 juin.
Le départ est donné, un peu après 10h, nous sommes 41 dont 7 enfants : Solène
et Tristan (Faudon), Roméo et Nina (Bighelli), Lucas, Yanis et Esteban (Bonnet).
Après un détour au nord par la pinède, et visite d’un des nombreux puits et du
château d’eau, nous repiquons au sud vers la ferme pédagogique où de nombreux
animaux s’ébattent dans des enclos ou sur les pelouses.
Gisèle Fromager dont le frère, Alain, spécialiste des abeilles à la ferme,
nous propose une explication détaillée de la vie des abeilles ;
Bien sur, nous nous empressons d’accepter.
Alain nous entraîne vers un local où est installée une ruche sous vitrine en
hibernation ou du moins dont l’activité hivernale est très réduite. Par le jeu
de questions-réponses, il nous apprend qu’une ruche est constituée de 40000
abeilles environ, une seule reine, quelques 400 bourdons nourris en vue de la
reproduction; grâce au phéromone dégagé par leur reine, les abeilles ne se
trompent pas de ruche, si cela arrive, elles sont tuées immédiatement par les
gardiennes de la ruche envahie.
L’essaimage se produit lorsqu’une jeune reine prend possession de la ruche
après avoir tué les autres « larves-reines », la vieille reine part avec ses ouvrières
(20000 sujets) avec 3 jours de survie sans avoir la certitude de trouver un abri et
si le temps se gâte, il y a risque de disparition;
La ruche, elle aussi est fragilisée car elle perd la moitié de ses ouvrières et c’est
une période critique pour l’apiculteur. En été, l’espérance de vie d’une ouvrière
est de 40 jours, en hiver environ 4 mois.
Alain nous apprend les différentes fonctions des abeilles, leur rôle primordial
dans la survie du groupe, les produits fabriqués (le miel, la cire, la gelée royale,
le propolis) ; Une ruche produit 10 à 15kgs de miel et le prix du miel se situe
autour de 15 € le kg, en dessous, c’est ou du sucre ou du made in China, donc
soyez vigilants.
Enfin, il attire notre attention sur l’importance de l’abeille pour la pollinisation,
sans elle, les 2/3 de la production de fruits ne pourrait se faire !
Nous remercions notre guide dans « le monde des abeilles » dont le savoir
sur le sujet nous a enthousiasmé.
Nous quittons la ferme par une piste détrempée, puis obliquons à gauche vers
l’est pour nous retrouver en balcon au-dessus de l’Etang de Berre; La chaîne de
l’Etoile, la Ste Victoire, la Nerthe et au nord Berre, St Chamas apparaissent sous
un soleil éclatant, une pause pour la vue et Nina tout sourire.
Nous repartons vers le nord en longeant l’étang et peu à peu notre sentier descend
au niveau de l’eau. Il est 12h15, nous atteignons un vaste espace aménagé, le lieu
idéal pour notre pique-nique, chacun s’installe selon ses envies..soit aux quelques
tables, soit sur un talus, soit sur la plage de coquillages blancs;
A la fin du repas, Maryjo propose une photo de groupe face à l’étang...
Le repas terminé, nous repartons vers le nord en longeant l’étang avec sur
notre gauche des champs ensemencés ; Gérard rappelle à l’ordre les enfants:
«Il ne faut pas piétiner le champ !!»
Nous arrivons au sommet de notre boucle, il faut repiquer à l’ouest, puis de
nouveau vers le sud par un raidillon boueux. Nous effectuons une pause, puis
un grand « buissonnage » est organisé afin de libérer les esprits …et le reste!
Sud-sud-ouest, nous atteignons enfin la vanne portée sur la carte « hydroc » ;
Il s’agit d’une vanne de sectionnement d’hydrocarbures, et un peu plus loin
nous arrivons sur la piste empruntée le matin pour atteindre à nouveau la ferme
pédagogique; Nous la contournons et revenons par les installations ludiques du
Parc. Nous passons sous les tyroliennes du parcours accrobranches et finissons
par un magnifique carrousel qui nous donnent des envies de retour à la belle
saison pour une journée détente avec baignade, pique-nique et pour les plus
téméraires un peu de tyrolienne et un tour de manège…
Performances de la journée :
Distance :……..9kms
Dénivelé :……..75m
Marche :………3h30
Une rando facile mais instructive qui a plu à l'ensemble du
groupe sauf à Maryjo qui à la fin du parcours a perdu son
appareil photos (dernière photo prise: devant le carroussel)
c'est à dire tout près du parking où nous étions garés!
Surement en voulant le remettre dans la poche du blouson,
il est tombé!
Merci à Gérard pour son compte-rendu et les photos,ainsi
qu'à Violette et Francis pour leurs photos car les miennes,
disparues,dans la nature avec l'appareil photos!!!
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