De Saint Just à la Valentine sur le GR2013
Lundi 9 mai 2016, la rando citadine tant attendue entre Saint Just
et la Valentine va enfin avoir lieu! Ce sont Françis, Gérard et Christiane
qui après quelques hésitations « météo », donnent rendez-vous à 9h30
à la station St Just du métro 1, pour une petite ,
distance de 10kms et 150m de dénivelée.
Gérard est en place à 9h et de petits groupes d’arrivants se succèdent
pour atteindre 11 membres de « Pas et repas » ; le météo de la TV a sans
doute eu une influence néfaste sur les esprits !
9h36, le départ est donné, nous remontons vers le nord par le Bd Barry,
nous longeons le groupe scolaire « Yavné » et arrivés a la traverse St Just
nous atteignons le tracé du GR 2013, nous en profitons pour jeter un coup
d’œil au Jarret écoutant Francis et Gérard donner quelques renseignements
sur les origines du quartier, l’activité qui s’y est développée au cours des
siècles, et surtout les transformations de la fin du 20e siècle.
Gérard insiste sur le fait que ce petit ruisseau peut avoir des côtés dévas-
tateurs lors de phénomènes orageux de type « cévenols » et passer en moins
d’une heure d’un débit de 500 l/s à 40 ou 50 m3/s.
Demi-tour, nous reprenons notre itinéraire dans le bon sens, et là, afin de
donner raison aux absents...quelques gouttes et même un parapluie qui
apparaît pour quelques 5 minutes seulement et ensuite beau temps et même
repas au soleil.
Notre traverse St Just passe sous la rocade S8 (av J-Paul Sartre), puis monte,
rétrécie en tortillant au travers d’espaces boisés sur la droite; les figuiers et
les néfliers dépassent des murs de belles maisons riveraines; Notre ascension
se termine et sur la gauche nous apercevons la maison de retraite :
« Les Opalines-La Roseraie » de l’EHPAD;
Nous traversons l’avenues de Montolivet. En face nous poursuivons par la
traverse des 4 chemins de Montolivet dans laquelle Françis (qui a de la suite
dans les idées), découvre enfin les arcades supportant un canal qui étaient
signalées dans le topoguide GR 2013 et que nous avions vainement cherchées
lors de la reconnaisssance....
Nous longeons maintenant la Cité « Prés Fleuris », sur la gauche, la vue
s’ouvre sur la chaîne de l’Etoile au nord et devant, le clocher caractéristique
de Montolivet; Nous voilà aux abords de la future rocade « L2 » ;
En fait, plutôt au-dessus car il s’agit de la tranchée couverte de Montolivet
qui dépasse les 1000m.
L’emprise, dont certaines parcelles ont été réservées « inconstructibles »
depuis 1930 étant libres en surface, ont donné lieu à des aménagements de
loisirs et promenades pour une utilisation multi-public et ainsi donc, le Parc
de la Moline a vu le jour en 2006 sur 11 hectares et 1km de long. Il doit son
nom au dernier propriétaire, Pierre Martin originaire de Molines en Queyras
qui en 1935 a acheté ce bien .
Sur une plateforme qui domine le parc, se trouve la Bastide Ranque .
La réhabilitation de la Bastide Ranque par la ville de Marseille (2008)
permet d'offrir un nouveau lieu d'accueil et d'activités à de jeunes marseillais
où loisirs rythment avec pédagogie.
Ce site datant de 1820 est aujourd'hui mis à la disposition par la municipalité
à l'association "Relais Nature". Cette structure propose une sensibilisation à
l'environnement destinée aux enfants. Le parc, ouvert à tous permet de
s’adonner à toutes sortes d’activités ludiques.
Après une « halte toilettes » nous repartons côté sud en traversant une zone
de plantations très fleurie en cette saison et rejoignons l’allée des Primevères
qui nous mène à l’auberge de jeunesse de Bois Luzy, magnifique bastide
élevée sur un promontoire avec vue panoramique sur la cité Phocéenne.
Nous atteignons la rue Charles Kaddouz que nous longeons à gauche sur
100m , puis obliquons à droite dans le chemin des sables jaunes (peut-être
à cause de la couleur et de la nature du sous-sol ?) qui se poursuit tantôt à
droite, tantôt à gauche , traverse l’avenue de la Petite Suisse (Françis,
décidément incollable sur Marseille, nous apprend qu’une colonie Suisse
s’est fixée dans le quartier pour peut-être des raisons professionnelles…),
on continue jusqu’à un giratoire au niveau du Bd de Beaumont, et se prolonge
après un virage à gauche jusqu’à la rue des Clématites.
C’est dans ce dédale de ruelle que nous pouvons admirer une technique en
vogue au XIX ° siècle : La "rocaille" que les rocailleurs grâce au ciment à prise
rapide et à leur imagination réalisent de fausses pierres, du faux bois...
De nombreux vestiges subsistent dans la ville;
Ce faisant, nous empruntons la rue du groupe scolaire et enfin la rue du Centre
(de St Julien) pour atteindre la rue Pierre Béranger que nous traversons;
Une descente d’escalier et nous voilà sur l’esplanade de l’église, Françis nous
rappelle les origines de St Julien, puis nous reprenons notre descente d’esca-
liers jusqu’au Canal de Marseille bordé d’acanthes fleuries.
Nous cherchons un endroit pour pique-niquer le long du canal ; nous le
trouvons enfin et le repas durera de 12h15 à 13h30. Pendant cette halte, nous
pouvons observer un passage continuel de joggers ou promeneurs , ce qui
dénote une appropriation du site par les riverains et une nouvelle utilisation
de cet ouvrage une fois couvert et donc sécurisé.
Le GR abandonne le canal à la traverse des Caillols qui à droite dessert le
centre d’entraînement de l’OM, la Commanderie, mais également l’institut
supérieur Marseille-Cadenelle (ISCM).
Mais notre chemin est à gauche et nous effectuons notre dernière montée
sous une assez forte circulation et arrivons à la traverse de la Serviane à
droite, pour retrouver un peu de calme et de belles perspectives sur la ville.
Nous arrivons au Monastère de la Serviane où Françis nous explique que
la Congrégation des "Filles du Cœur de Jésus" (1873) dirigée par Marie
Deluil Martiny (1841-1884) qui trouva la mort dans de terribles circonstances
(poignardée par son jardinier qu’elle avait licencié), laquelle mère supérieure
a été béatifiée en 1989 par J-Paul II.
Nous quittons la traverse de la Serviane pour la traverse Rampal , quelques
rocailles, de beaux Seringas bordent notre chemin comme un dernier adieu
à la nature, au calme, à une belle journée printanière. En effet, nous voilà de
retour dans le XXI° siècle ; Le bruit, les voitures, les papiers et déchets divers,
la pollution, les enseignes criardes en un mot la violence de notre monde
citadin telle que nous la ressentons brutalement au débouché de la traverse
Rampal, en empruntant la traverse de la Martine et surtout la D4 et la tra-
verse de la Montre.
Ensuite, chacun retrouve la ligne de transport qui lui convient , il est 15h15,
il n’y aura toujours pas de pluie pour le retour, merci « meteoblue ».
Performances de la Journée :
Distance :…………..10,3 kms
Dénivelée :…………182 ms
Marche :…………….4h30
Merci Gérard pour ce compte-rendu trés complet;
Merci Gérard et Francis pour les photos qui accompagnent
ce compte-rendu et merci à vous trois pour avoir accompagné
cette rando citadine très intéressante!
Dommage, que le temps annoncé ait fait peur à certains....
A la rentrée, nous la reprogrammerons!
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