De Nans les Pins, la Mantelette, les Sources de l’Huveaune
Lundi 6 juin 2016, nous avons rendez-vous au parking de la Ferrage à
Nans les Pins par un beau soleil printanier qui nous avait fait défaut jusqu’ici.
Gérard et Gilbert ont reconnu cette petite rando dans la semaine précédente.
Il est 10h, l’heure du départ, nous sommes 41 ; nous contournons le groupe
scolaire tout en admirant le paysage que nous allons traverser la petite route
s’élève dans la partie sud du vieux village et nous voilà à la Chapelle de la
Miséricorde ou des « pénitents Blancs » où des panonceaux nous indiquent les
différents circuits qui s’offrent à nous .
La plupart de nos randonneurs est vêtue légèrement ce qui s’avèrera très
judicieux tout au long de la journée.
Le chemin monte régulièrement depuis le départ, nous contournons le
« vieux Nans » puis atteignons « le Beauvais » où la culture de l’olivier
est omniprésente.
Au nord, une première ligne de crête: Montmorin, les Adrets, et encore
plus loin, le Mont Aurélien.
La végétation luxuriante de ce printemps 2016 nous réserve un sentier
étroit et la progression en file indienne est de rigueur; Les cistes jalonnent
notre parcours, nous sommes à la côte 510 et nous contournons « la Sainte
Croix et son Oppidum » qui nous surplombent de 150m.
Les premiers pois de senteur font leur apparition et le sentier très « fermé »
laisse parfois la place à de larges fenêtres sur le Pic de Bertagne. Le profil
s’arrondit et nous donne l’occasion de faire une pause bien méritée près de
la citerne à la côte 515.
D’anciens vignobles subsistent malgré le manque d’entretien, de beaux
vallons odorants couverts de genets sont les témoins d’une nature riche
et généreuse.
Arrivés à la Mantelette, Mas en ruine situé sur une esplanade face au massif
de la Sainte Baume, on peut admirer les vestiges d’une agriculture pastorale
surtout orientée vers la production d’olives et de vin.
Notre sentier descend alors fortement sur 500m car nous passons de 480m
à 410 m en quelques minutes en traversant d’anciennes terres abandonnées
par l’homme aux genêts odorants.
Nous voilà arrivés au fond du vallon où l’huveaune se franchit par un gué et
notre tracé « jaune »se confond maintenant avec le GR9A que nous ne
quitterons que pour découvrir les Sources de l’Huveaune. Il fait maintenant
une chaleur étouffante dans ce vallon et notre progression vers l’Est est
heureusement accompagnée de belles découvertes florales ou fruitières.
Le sentier remonte car de 410m nous revoilà à 470m et malgré la chaleur
et la faim qui commence à tenailler certains …..(nous ne citerons personne)!
Gérard et Gilbert comme prévu lors de la reconnaissance, mènent le groupe
en direction des Sources situées au sud car après le repas, l’effort nécessaire
aurait découragé une grande partie de nos marcheurs !
Cette visite des sources, « but de notre rando », débute par une descente pour
atteindre la gorge de la rivière. Notre attention est vite captée par la présence
de trois jeunes anglaises qui ayant capturé une belle couleuvre de Montpellier
(de 1 à 2m), qui lui rendaient sa liberté.
Oubliés la faim et la fatigue, pour apercevoir « la bête » ou... les p'tites
Anglaises!
Un arbre et son socle rocheux attirent notre attention, puis on remonte dans
la gorge sur 400m, l’Huveaune est à sec, seul subsiste le lit composé de
vasques asséchées recouvertes de mousse verdâtre pétrifiées par les eaux
calcaires; Il faudra revenir à une autre époque pour apercevoir une rivière
claire, vivante et bondissante.
D’ailleurs, voici ci-dessous, ce que nous aurions pu découvrir si………
Gérard et Gilbert, par manque de place pour un groupe assez important,
(toujours 41, car nous n’avons toujours rien perdu !) avaient décidé dès
le matin de revenir à la grande clairière à la bifurcation du GR où ombre,
arbres (n’est-ce pas Claudie ?) et petit vent au niveau du col nous seraient
prodigués largement afin d’effectuer notre pause méridienne avec tout le
confort qui nous est dû...
Il est 12h45, et chacun s’installe selon son gré (merci pour le sourire Michèle),
est-ce qu’on peut dormir dans cette position ? (« …et alors les racines sont
énormes ! »), (ah ! Notre « Môme Chocolat » fait sa tournée )!
Enfin, à 14h, Gilbert donne le signal du départ par un coup de sifflet strident
et efficace surtout pour les dormeurs. Nous empruntons un petit sentier en
parallèle du GR très arboré où le soleil traverse les chênes et parfois les
Châtaigniers, le tout agrémenté de fleurettes toutes plus jolies les unes que
les autres;
Performances de la journée :
Marche :…………………..3h45
Distance :………………9kms 700
Dénivelée :……………284m
Merci à Gérard et Gilbert pour avoir pris en charge cette superbe
rando bien que pas d'eau dans l'huveaune!!
Merci à Gérard pour compte-rendu et photos et Merci aussi à
Francis pour ses photos;
Grâce à eux tous, je peux faire ces petits reportages!
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