Notre séjour au Pays Basque (4)
Mardi 14 Juin 2016, déception, ce matin il pleut!!
Aujourd'hui, départ 8h00 vers Saint Jean de Luz; Deux parkings avaient
été retenus dont un en priorité, celui de Passicot, le plus facile à identifier
puisque face à la gare et tout près du port, et l'autre c'était au cas où pas de
places dans celui-ci... mais pas de problème, tout le monde a pu se garer au
premier
Avant de partir je passe à chaque voiture donner l'adresse du parking pour
les " Miss et Mister" GPS! Parfois je me demande comment faisait-on avant?
Pour ma part je suis dans une voiture sans GPS et avec la carte on arrive en-
core à se diriger! En tout cas ce qui est certain, dans cette voiture on a bien ri
ce qui faisait du bien et surtout les jours de "grandes théories" sur les trajets
et stationnements!
Le départ est donné avec la consigne de nous retrouver à Saint Jean de Luz
au parking prévu; A notre arrivée il manque deux voitures: Gilbert et André
Adami qui devait le suivre...On arrive à les joindre, ils sont à l'autre parking,
on leur explique où nous sommes, et à pieds ils nous rejoignent...ensemble
nous traversons le pont entre Saint Jean de Luz et Ciboure car nous sommes attendus à 9h40 à Ciboure pour une balade de 45mn en bateau; Je vais régler
la prestation, le bateau est déjà là, on nous invite à monter;
10h, nous partons pour notre mini croisière entre Ciboure, le Fort
de Socoa et Saint Jean de Luz avec une superbe vue de la baie de
Saint Jean de Luz d'un côté, et de l'autre côté une magnifique vue des
falaises plissées de la côte.
Grâce à cette visite commentée, belle découverte du patrimoine de Ciboure ;
Sur fond d'anecdotes et de détails historiques, c'est l'histoire des Basques et de
la mer qui est contée par notre guide.
Thèmes abordés par notre guide: les 3 digues de protection qui ont été construites sur ordre de Napoléon III en 1854 afin de protéger la ville souvent emportée par les vagues de l'océan. Les travaux débutent pour la première en 1864, elle sera achevée 12 ans plus tard, elle mesure 325 mètres de long et porte le nom de "SOCOA"; La deuxième du nom de "l'ARTHA" ses travaux dureront prés de 30 ans avec une longueur de 250 mètres, elle fut la plus périlleuse à construire.
La troisième du nom de "Sainte Barbe" entamée en 1873 sera achevée 10 ans plus tard et mesure 180 mètres au lieu des 225 prévus. Grâce aux digues, la ville retrouve sa sécurité en 1895 et depuis elles sont toujours entretenues avec la même méthode d'il y a un siècle.
La baie, les Phares: Ciboure c'est le charme d'une petite station balnéaire basque nichée au coeur d'une splendide baie face à Saint-Jean-de-Luz. Saint-Jean-de-Luz partage la baie avec "Ciboure" et son petit port aux bateaux colorés, son quai est bordé par de jolies maisons à colombages ou encore avec des "Azulejos" carrelage mural peint à la main.
La baie de Socoa est la seule rade abritée entre Arcachon et l'Espagne. Grâce à ses digues qui la protègent des colères de l'océan Atlantique, elle a la faveur des baigneurs et est devenue une station balnéaire réputée de la Côte Basque!
A l'entré du port de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure, on peut admirer deux phares assez particuliers qui deviendront les symboles de la ville. Ils sont classés au Monuments Historiques de France et on les doit au célèbre architecte français André Pavlovsky (1891-1961 à Saint-Jean-de-Luz), ils sont d'une architecture très particulière qu'on ne voit pas en Médittérranée.
Le Fort de Socoa à Ciboure est un édifice imporant dans l'histoire de la cité. L'histoire du Fort commence sous Henri IV. Soucieux de protéger Saint-Jean-de-luz de l'ennemi Espagnol, il envisage de construire une forteresse. Des divergences entre les différentes communes feront échouer le projet. Le Fort de Socoa ne verra le jour que sous le règne de Louis XIII. En 1636, les espagnols prennent le Fort et nomme la citadelle -Fort de Castille-. Quelques années plus tard, la souveraineté française est rétabli, l'ouvrage est alors achevé et prend le nom de Fort de Socoa.
En 1686, Vauban en tournée d'inspection dans les Pyrénées entreprend de renforcer le Fort et projette de construire une jetée pour améliorer l'accès au Fort. Les travaux du Fort furent dirigés par Fleury et s'achevèrent en 1698. Le site abritait une caserne et une chapelle.
Le sémaphore de Socoa est situé au début de la corniche basque et surplombe la baie de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure.
Le réseau des sémaphores est de la responsabilité de la Marine Nationale qui les arment en personnels spécialisés : les guetteurs sémaphoriques. Ils observent le golfe d’Aquitaine. Le sémaphore possède un espace de veille équipé de longues baies vitrées, de puissantes jumelles, d’un radar et des moyens de radiocommunications. Les sémaphores assurent des missions de service public :
Puis ce sont : les 5 plages cibouriennes, le Port de pêche, le port de plaisance, la pêche et ses techniques, la Criée, le patrimoine architectural avec le célèbre quai Ravel, et la maison natale de Maurice Ravel;
La Maison Ravel à Ciboure (maison San Estebenia) doit bien sûr son nom au compositeur Maurice Ravel, né le 7 Mars 1875 dans cette maison de style hollandais, la maison "ESTEBANIA", ld'une mère basquaise, Marie Deluart (Mme Ravel) et d'un père suisse, Joseph Ravel.
Cette maison de style Hollandais fut construite par un armateur Cibourien Esteban d'Etcheto. Elle se situe sur le quai Ravel face au Port de pêche de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz.
Cette bâtisse est entrée également dans l'histoire lors du mariage de Louis XIV puisqu'elle hébergea pendant la durée des festivités le très influent cardinal Mazarin.
Elle abrite aujourd'hui l'Office de Tourisme et l'Académie Internationale Maurice Ravel.
Les 45mn sur le bateau passent très vite et nous avons la chance que le temps
se soit mis au beau!
Après la balade nous sommes attendus à l'OT pour une dégustation (cidre et
quelques gourmandises)..Il est alors 11h, nous continuons par la visite libre
de Ciboure, ancienne cité corsaire, pour y découvrir ses maisons labourdines,
le cimetière marin, le port, l'église Saint Vincent et du haut du village un
superbe panorama sur Saint Jean de Luz, sa grande soeur!
Guéthary, le plus petit village de la côte basque, est situé entre Biarritz et Saint Jean de Luz.
Il vous faut quitter la départementale 810 pour découvrir tout le charme de ce village largement ouvert sur l’océan. Au coeur du village, mairie et le fronton où se déroulent toutes les festivités et activités du village.Descendre jusqu'à "la Terrasse" balcon sur la mer où à l’ombre des tamaris, au calme, peut observer le spectacle des surfeurs et les couchers de soleil sur l’océan. Descendre sur le pittoresque petit port en cale sèche, qui abrite quelques barques colorées.
Guéthary, fut tour à tour, un port baleinier, un village de pêcheurs et une élégante station balnéaire qui accueillit les premiers amateurs de bains de mer. Plus tard, les pionniers du surf découvraient les vagues de Parlementia, mondialement réputées. Pour les plus curieux, des pupitres jalonnent les rues. Ils permettent une découverte de l’histoire du village, de l’église au port en passant par les belles maisons de style néo-basque.
Fin de cette journée, nous rentrons tous au VTF et à 19h15 nous devons nous retrouver dans notre appartement (Michèle et moi), Michèle et Gilbert ayant décidé d'offrir planteur et rhum arrangé de la Réunion, île que Michèle a bien su faire adopter à Gilbert...
Il pleut nous ne pouvons élargir l'espace en nous mettant aussi sur le balcon...Nous passons un bon moment et il est remis à Gilbert et Michèle un paquet cadeau avec des spécialités régionales, pour remercier Gilbert des bonbons à la bergamote de Nancy que depuis 10 ans, il distribue à chaque rando après le repas, sans compter ceux aux bourgeons de sapin, coquelicot, miel, réglisse etc...
Puis nous allons dîner et en suivant partons dans la salle de spectacle où ce soir c'est un couple d'Humoristes qui va faire son show...C'est un très bon spectacle et ce soir, personne ne s'endort...ou presque!
FIN de ce nouvel article, au prochain!
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