De Lançon de Provence, les Crêres de Costelongue
Ce lundi 9 Janvier 2017 premier rendez-vous de l'année, nous avons rendez-vous, sur la place Saint Cyr, juste en face de la chapelle du même nom; Le temps paraît incertain et la météo, « toujours prudente », nous annonce un mistral à 100km/h...
Pour l’instant, pas ou peu de vent, un groupe de 43 copains tout heureux de se retrouver après 3 bonnes semaines d’inaction est là et c’est un plaisir d’échanger les vœux et les embrassades au nom de la nouvelle année…
A la demande de Pierre, cette randonnée prévue le 16 janvier aura donc lieu aujourd’hui 9 et ce sont Jo et Gérard qui la prennent en charge;
Le départ est donné à 10h10, nous abandonnons la petite chapelle St Cyr construite au XII° siècle ainsi que l’église paroissiale Sainte Juliette (au cœur du vieux village) classées toutes deux aux monuments historiques.
Nous remontons l’avenue st Cyr, traversons le Bd V.Hugo et empruntons la rue de la République jusqu’à la rue Carnot ; nous continuons par le Bd Pasteur et terminons la montée par la rue de l’Amoury qui finit en cul-de-sac par un sentier où commence la crête de Costelongue; La température est basse (2 ou 3°) mais toujours pas de vent, un soleil très pâle n’arrive pas à nous réchauffer et cependant nous restons sur place, intéressés par le ballet aérien auquel se livrent deux petits avions de voltige au-dessus de l’immense terrain de la base aérienne 701 où sont formés les futurs élèves officiers de l’armée de l’air et notamment les futurs pilotes de chasse. Depuis 1964, la célèbre « Patrouille de France » y est stationnée.
Les encadrants rappellent à l’ordre les traînards qui, le nez en l’air, ont toujours la tête dans les nuages subjugués par les évolutions des deux casse-cou.
Vers le nord, dans la plaine, de nombreux lotissements sont les témoins de l’expansion démographique de la commune qui sous la révolution comptait 2000 hab, l’exode rurale a porté ce chiffre en 1936 à 920 hab, mais depuis les années 70-80, sans doute aussi grâce au développement de Salon de Provence et de sa base, les industries pétrochimiques de l’Etang de Berre la population est aujourd’hui de 7900 habitants.
Nous abandonnons derrière nous le vieux village avec son église Sainte Juliette et son château médiéval construit par Raymond 1° des Baux, puis complété par une seconde enceinte par François 1°.
Le cheminement sur la crête n’est pas toujours facile et Annie Lorriaux en fait la dure expérience mais sans trop de mal. Le vent ne se lève toujours pas et le soleil s’enhardit pour nous réchauffer le bout du nez, une petite halte, un pruneau, et c’est reparti.
Nous arrivons à la Faisanderie où des chèvres viennent quêter à notre approche une friandise qui pourrait varier l’ordinaire ! (on ne sait jamais).
Nous terminons la Crête de Costelongue par une petite descente et effectuons un regroupement avant de traverser le hameau de Bonsoy où de nombreuses poules et coqs nains s’ébattent en toute liberté aux abords des habitations. Nous traversons le hameau et refermons le portail pour la sécurité et la tranquillité des riverains.
Afin de rallonger l’itinéraire, Jo et Gérard prolongent le tracé sur le chemin du Devenset à droite de l’autoroute A7, puis aux Giscles, on tourne à gauche pour reprendre la direction de Lançon, plein ouest. Nous longeons un ranch, puis de grandes parcelles oléicoles (il faut savoir que plus de 40% des terres étaient plantées d’oliviers au 18° siècle), nous atteignons enfin la côte 120, lieu de notre pique-nique où la route en déblai offre un abri naturel et ensoleillé.
Le repas commence et puis le spectacle non prévu commence : nous avons droit au show de la patrouille de France; Les alpha-jets s’en donnent à cœur-joie et le ballet incessant se poursuit pendant 20 minutes environ. Le public que nous formons est conquis et c’est à regrets que nous assistons à leur dégroupement et à leur dernière phase d’approche au moment de l’atterrissage.
Photo de groupe oblige avant le départ, le plus gros a été fait le matin, le reste sera une promenade de santé, jusqu’à l’arrivée dans le quartier des Oliviades où en zone urbaine, sur trottoir revêtu, André Adami s’embronche, part en avant, évite de s’écorcher sur l’enrobé, mais pantalon et vestes sont déchirés.
C’était pourtant une rando facile sans difficultés techniques et nous avons failli par deux fois frôler le drame ; Jo et Gérard se demandent s’il ne faut pas des tracés plus difficiles afin de développer un sentiment de prudence et de vigilance chez le marcheur.
Nous arrivons au vieux village de Lançon et pénétrons par la porte de Bouissière (XIV° siècle) qui permettait de franchir le troisième rempart de la cité; photos de groupe, et arrivée sur l’esplanade nord qui offre des points de vue sur les Alpilles, la ville de Salon, sa base 701 et le Canal de Provence.
Nous contournons les ruines du château, passons près de l’église Sainte-Juliette dont la petite place comporte le buste d’Emmanuel Signoret, poète lyrique qui s’inspira de la ville pour ses poèmes.
Nous descendons les rues ornées de belles façades en direction du parking St Cyr .
Il est suffisamment tôt pour un retour de jour, on se dit à lundi prochain, et chacun reprend son véhicule pour rentrer sur Marseille et Aubagne...
Merci à Gérard et Jo pour avoir accompagné cette rando, Merci Gérard et Francis pour les photos et merci Gérard pour le compte-rendu, un vrai travail d'équipe qui permet de passer de bons moments chaque lundi et pour ceux qui n'ont pu venirde suivre les moments forts de chaque rando!
Performances de la journée :
Distance :………….9 kms
Dénivelée :…………150m
Marche :……………3h30
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