Lundi 11/04/2011, Le Rove, fort de Niolon, La vesse....
Ce Lundi 11 Avril 2011, deux randos étaient prévues car
quelques petites difficultés sur celle du Rove..
Malheureusement Chantal et Armel qui devaient faire la
plus "cool" ont été mis en "quarantaine" leur petite fille
ayant la scarlatine...aussi nous devrons faire sans eux!
Par mail, j'avertis donc tout le monde.
Je vais au parking du Rove, pensant que nous serons moins
nombreux que d'habitude, mais erreur....
A mon arrivée, je suis surprise de voir autant de monde...
Il y a ceux qui ont décidé de braver les difficultés et ceux qui
ont oublié de regarder leurs mails...pour eux, c'est la surprise!
Gérard et moi faisons le comptage, nous sommes 44!
Nous quittons ensuite le parking et commençons par grimper
par ce petit sentier, c'est la mise en jambes!
Le sol est encore jonché d'iris sauvages..
Nous arrivons sur le Plateau du Médecin et il faut ôter une première
couche de vêtements car il commence à faire chaud.
Maintenant que tout le monde est à l'aise, nous continuons
par le plateau et là, rien de difficile c'est de la balade!
Nous dépassons cette ruine qui semble-t-il pourrait être un vestige
de la dernière guerre puisque se trouvant sur le chemin qui mène
au Fort de Niolon.
Dommage, le temps est brumeux car la vue d'ici est magnifique..
Pendant environ 1h00 nous marchons sur ce large chemin plat
avec vue de tous côtés....certains même se félicitent d'être venus
car les difficultés où sont-elles?? A ceux qui osent poser la question...
je leur dis que jusqu'au repas ça va aller, c'est après que les choses
vont se corser!!
Nous arrivons au Fort de Niolon qui surplombe la calanque à
190 m d’altitude et offre une vue magnifique sur la rade de Marseille.
Après la guerre de 1870 perdue contre les Prusses, le gouvernement
français a voulu renforcer nos défenses côtières donc, plus de
160 forts ont été construits entre 1874 et 1885;
Le Fort de Niolon date de la fin des années 1880.
C’est un fort de conception dit « SERE DE RIVIERES »du nom
d’un commandement du génie qui fut chargé de la conception
de ces forts d’un type nouveau.
En 1892, l’armement du Fort était constitué de 6 Canons de 240 mm
et de 4 canons de 95 mm.
Les Allemands l’occupèrent dès la fin de l’année 1942.
Aujourd’hui, malgré l’emprunte des années, ce site a su garder son
éclat et sa splendeur au grand plaisir des promeneurs et des curieux
qui lui rende visite.
Le Ministère de la défense qui en est propriétaire est en train
d’aliéner nombre de ses propriétés partout en France et en ce qui
nous concerne, le site où se trouve le fort de Niolon ainsi que la batterie
située dans le centre UCPA à Niolon.
L’assiette de ce fort est de forme carrée, protégé par une tour pentagonale
battant des deux côtés.
A gauche de la porte un petit redan carré couvre aussi la porte Est et l’entrée
de celle-ci. On atteint cette porte métallique par un pont-levis couvrant le
fossé sec de la face Nord.
A droite, dès l’entrée dans la cour se trouve les logements casematés ainsi
que le magasin enterré réservé aux projectiles en temps de guerre.
En se dirigeant vers le Sud, donc vers la mer, se trouve à droite, la poudrière
enterrée avec au dessus les casernements avec en fond un couloir protégé,
servant aussi de gaine d’aération.
En avant des Casernements, en contrebas, était placée l’artillerie à ciel ouvert
avec trois abris à munitions et pour les hommes, ainsi que sur l’extrémité
Ouest une casemate utilisable pour les servants des pièces.
En temps de guerre l’alimentation des pièces d’artillerie se faisait par un
souterrain passant sous le fort reliant les abris au magasin caverne à projectiles.
La brume venant de la mer soudain se lève et la vue disparait...
La visite du fort est terminée, il faut maintenant redescendre vers
la calanque de Niolon!
J'annonce une descente caillouteuse et glissante d'où la prudence
est de mise...
Sur la descente du Fort...
Lorsque le brouillard se dissipe, c'est la vue que nous avons
d'un des côtés du Fort.
Par ce petit sentier qui passe sous la falaise nous commençons
la fameuse descente qui au début est plutôt facile.
Notre sentier avant la descente...
Collines escarpées, et vallons étroits courent jusqu’à la mer...
C'est à partir d'ici qu'il faut faire attention....
Le sentier serpente dans les cailloux et en dessous des falaises
blanches qui se découpent dans le ciel bleu, c'est magnifique!
Chacun descend à son rythme essayant de rester debout....
Il me semble bien qu'il y a eu une chute, mais qui???je ne sais plus.
Cette partie était la plus glissante...
On aperçoit le Viaduc du Jonquier ce qui veut dire aussi que
la descente se termine...
Encore un petit ressaut rocheux...
Nous arrivons à ce pont et derriére, une petite gorge superbe!
J'arrête quelques instants afin que tous profitent de cet endroit
insolite dans ce site sauvage!
Coup d’oeil sur le viaduc du Jonquier dont un pilier est construit
dans la mer.
Et nous arrivons à Niolon...Pour ce matin, fin des misères...
Il est 11h40, il ne reste plus qu'à trouver l'endroit idéal pour le repas...
Nous trouvons cet endroit rapidement... sur le port où ombre
et soleil vont satisfaire tout le monde!
En prime, vue sur la mer et la calanque, que demander de plus?
Comme au cours de chaque repas, il y a l'agitation de ceux qui
distribuent : Le pastis..., les gâteaux, le café etc...
Comme je dis toujours, c'est le moment convivial de la journée
où on peut voir tout le monde; C'est aussi un moment d'échange.
Aujourd'hui, Jean Paul a assuré le rôle de "serre-file" et Gérard ayant
reconnu la rando avec moi a assuré une partie de la conduite de celle-ci,
ce qui me permet de rester un peu plus dans le groupe chose impossible
lorsqu'on est devant et que derrière il y a plus de 40 participants...
C'est la vue que nous avons de notre salle à manger...
Le repas terminé, on rassemble le groupe et avant de partir, quelques
infos sur les activités en cours sont données par Jean Marie et moi-même.
Puis nous continuons notre périple...
Face à nous, à mis hauteur, c'est là que nous allons passer...
sentier aérien et passage d'un rocher seront une petite difficulté
pour certaines... mais nous avons la chance d'avoir de gentils
Messieurs dans notre groupe qui vont assurer les plus "fragiles"...
Nous dépassons la petite calanque de La Vesse..
La Vesse et son viaduc
Après avoir grimpé de l'autre côté du viaduc, nous arrivons sur
un tout petit sentier assez virtigineux, au pied des falaises avec
la mer en contre-bas! C'est ici que commencent les problèmes..
Quelques crochets installés dans la roche sécurisent le passage...
Puis soudain, au milieu du chemin, une grosse roche qui bien sûr
nous barre le passage!! A droite le grand vide...à gauche il faut l'escalader...
Jean Claude, Marc et moi passons les premiers pour aider au passage en
tirant ceux qui ont du mal à monter alors que Gérard est resté en bas
assurant la montée et poussant s'il le faut... Quelle organisation!!
Il y a ceux qui passent bien...et ceux qui ont un peu peur..
Malgré tout le sourire est là....même s'il faut se cramponner!
Claudie en plein effort!
Josy cherche ses prises pour s'accrocher...
Allez Annie pousse sur tes jambes, une main bienfaisante est tendue...
Allez Arlette....Gérard te tient!
Quant à Monique, elle semble avoir toujours fait ça...
mais elle est une "petite chêvre corse"....mais pas du Rove!
Ce passage acrobatique terminé nous continuons sur notre
sentier toujours en balcon avec la mer à nos pieds...
Compte tenu de l'étroitesse du sentier, nous sommes 44 à la
queue leu-leu...il faut donc attendre un peu!
N'oublions pas de regarder le paysage qui est magnifique!
Nous dépassons ce rocher où quelques fleurs poussent dans la roche
et où une mouette nous regarde passer..
Elle doit penser : " quels sont donc ces drôles d'oiseaux"??
Nous arrivons à la pointe de Figuerolles et à cette jolie crique
aux eaux couleur émeraude!
La voie ferrée de la Côte bleue passe à proximité..
Nous quittons là, le bord de mer et tout ce que nous avons
descendu ce matin il faut le remonter mais bien sûr par un autre
sentier car vous le savez, je n'aime pas faire "aller-retour" par le
même chemin préférant les boucles.
Quelques montées entrecoupées de replats nous attendent!!!
Première montée...
Quel dommage, il faut redescendre ...pour mieux remonter après !
Cette montée est particulièrement, raide...un pas en avant et deux en arrière....
Après le repas, le rocher à escalader les montées, c'en est trop...doivent pensr
certains! j'entends souffler mais pas râler!! Vous êtes bien, quand même!!!
Comme j'étais arrivée en haut la première, je me suis régalée à vous
photographier dans l'effort de cette montée infernale...
En bas il y a encore du monde...ils ne savent pas encore
ce qui les attend!
Fin de la montée, une pause est bien méritée...
Un petit bouquet de thym pour la tisane, j'adore la tisane de thym!!
Bravo à Geneviève qui a repris depuis peu, après une entorse à la cheville...
aujourd'hui entre la descente caillouteuse, l'escalade et ces montées raides
elle a été gâtée!! Comme quoi la volonté permet bien des choses!
Dans le groupe, comme pour Christiane, elle ne sont plus derrière, ayant
fini par comprendre qu'en restant au milieu ou devant elles sont tirées par
les autres au lieu de trainer derrière ce qui est démotivant et les empêche de
progresser..
Dans les collines nous apercevons plusieurs ruches et un apiculteur...
On ne traîne pas trop car quelques abeilles tournoient!
Maintenant le chemin est facile, il sillonne dans le Vallon de Fontête...
C'est toujours très sauvage et quelle chance nous avons de pouvoir
nous évader ainsi et juste aux portes de Marseille!
Nous revenons par une petite route qui va jusqu'au Fort de Figuerolles
mais qui est interdite à la circulation sauf à ceux ayant un laisser-passer
comme l'apiculteur... Petite pause à l'ombre..
15h30, nous sommes de retour au parking, Annie a l'air décidée
mais contente d'arriver!
Il faut dire qu'elle rentre d'un long voyage en Patagonie et qu'il
faut du temps pour récupérer... mais elle l'a fait!
Un coup de fil, un petit coup à boire, on cherche ses clés...
ceci en attendant l'arrivée du reste du groupe!
L'apiculteur revient de ses ruches et le groupe lui saute dessus...
ainsi il donne les renseignements concernant son activité "d'apiculteur".
Revoir ce lien si vous voulez du miel... on pourrait grouper les commandes
et ainsi l'apiculteur pourrait venir à Marseille nous livrer. Lien , cliquer là!
Retour par l'Estaque où nous rencontrons Hélène et Jean Claude
et nous finissons donc à la terrasse d'un bar en dégustant :
"Chichis frégis" et "panisses" accompagnés d'un bon demi...
Une agave en fleurs au port de Niolon!
Une belle journée s'achève et malgré les difficultés tout le monde
a été à la hauteur aussi bravo à tous! Merci à Gérard et à Jean Paul
pour leur coup de mains, Merci aux photographes qui m'ont fait
parvenir quelques photos : Francis et Jean Claude Deckmyn.
Performance de cette journée :
Distance: 12,00km - Dénivelée : 460m - Marche : 4h30
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