Septèmes les vallons, notre rando du 01/02/2010.
allons pouvoir partir en rando sans nous demander :
J'y vais ou je n'y vais pas??
Bien couverts, le froid n'est pas un handicap pour la rando!
Jour de la reconnaissance, deux nouveaux y participent.
j'espère que cela va leur donner la motivation pour qui sait
un jour, leur donner envie de vous mener aussi sur les sentiers!
L'équipe du jour...Jean claude qui nous dit ne pas avoir le sens de
l'orientation...cependant essaye de suivre le parcours sur la carte
et pour cette première tentative, avec Gilbert nous pensons qu'il a
du potentiel à exploiter...
En ce qui concerne Marc, le plan du parcours est dans sa poche...
un nouveau brieffing sera nécessaire pour la "motivation"....
Les antennes du Petit et grand Sanguin que nous allons contourner
au cours de notre balade.
Il fait un temps magnifique mais froid...Gilbert a porté le vin chaud!
A cinq, celui-ci ne fait pas de plis......
Tout est OK, lundi 1er Février rendez-vous à Septèmes les Vallons!
Une partie des voitures, dont gilbert et moi, qui avions reconnu
le parcours, se perdent dans les environs...je me retrouve aux
Pennes Mirabeau et le pire c'est que d'autres égarés me suivent..
Beaucoup d'entre nous errent autour de Septèmes les Vallons et
parfois plus loin...
Enfin tout le monde finit par arriver après quelques guidages
téléphoniques...Il est 10h15!
Nous sommes 42 à prendre le départ.
En attendant les retardataires, le groupe piètine car il ne fait
pas chaud du tout...
Gilbert arrive après avoir bien tourné...mais que fait-il dans cette position?
10h30, la rando peut démarrer, nous sommes tous là!
Bonnets, gants, écharpes sont ce matin, nécessaires...
Un joli sentier nous mène au "Jas de Féraud", Christiane peine
un peu mais garde le sourire avec Monique comme "coach"....
Ruines du "Jas de Féraud", ancienne bergerie.
Une dernière petite montée pour sortir de ce joli sentier en
sous-bois...
Gilbert et moi, préparons une petite blague....alors que nous
devons partir à gauche par un chemin qui monte un peu raide
mais court, Gilbert appelle le groupe vers la droite où le chemin
est plus long et plus raide...Discipliné le groupe avance sans mot
dire mis à part celles qui n'apprécient pas les montées...
A mi-chemin, Gilbert s'arrête et avoue notre blague....du coup,
demi-tour pour tout le monde!!! Ici, on les voit redescendre ce
qu'ils ont monté pour rien! Rires....
Nous avons semé le doute pour le reste du parcours....
Puis nous rejoignons une belle piste avec en ligne de mire le
Massif de l'Etoile et le Pilon du roi.
Le massif de l’Étoile est un petit massif montagneux situé au nord de Marseille.
D'une superficie de 10 000 hectares, il culmine à 779 mètres au Grand-Puech.
Ses points culminants sont : à l'ouest le sommet de Grande-Étoile
(altitude 590 mètres) et l'Étoile (652 mètres), à l'est la Tête du Grand-Puech
(779 mètres, point culminant de la chaîne) et le mont Julien (647 mètres),
tandis que le centre du massif est dominé par le Pilon du Roi (710 mètres).
Sur le passage, un drôle de gros cairn....
La petite troupe avance, nous sommes en direction de la "Grande Etoile" .
Il fait meilleur et on commence à se découvrir...
La grande Etoile est en vue...
Au sommet de la Grande Étoile se trouve un des deux émetteurs de télévision
de la ville, l’autre se situant sur l'île de Pomègues, dans l’archipel du Frioul.
La hauteur du pylône est de 148,20 mètres et abrite des émetteurs FM
(dont 3 de 400 kW), TV analogique VHF et UHF et numérique.
Dernière montée avant le repas...Au fond on aperçoit les
massifs enneigés. En montant, on commence à sentir le vent..
Arrêt repas avec vue sur Marseille. Gilbert se change et nous
profitons tous du "streap-tease".... Quel succès!
Tout le monde est installé, on ne sent plus trop le vent, le
repas peut avoir lieu dans de bonnes conditions.
Nous savourons cet instant toujours apprécié des randonneurs.
Un petit apèro pour fêter l'anniversaire de Max...
A la fin du repas et comme d'habitude, café et pousse-café, biscuits
chocolats et bonbons circulent! Une orgie de sucreries....
Au-dessus de nos têtes, pins et ciel bleu en contraste avec les
roches blanches du massif.
Le repas terminé, nous reprenons notre chemin...il faut se couvrir
le vent s'est levé et il est glacé!!! On ressort, gants et bonnets!
Nous marchons juste au-dessus du "Centre d'enfouissement des déchets"
de Septèmes les Vallons. Impressionnant par la taille... Il faut être là où nous
sommes pour s'en rendre compte!
Le centre d'enfouissement technique de déchets ne fermera pas avant 2021.
même si c'est ce qu'aurait espéré l'Association contre la décharge de Septèmes.
Depuis l'augmentation de sa capacité de stockage de 150 000 à 250 000 tonnes
(décidée par le préfet en 2007), des riverains du 15e arrondissement contestent
la circulation accrue des camions qui acheminent les déchets par leur quartier.
La décharge de Villeneuve-Loubet, principal centre d'enfouissement des ordures
des Alpes-Maritimes ayant fermé, les déchets sont acheminés vers Septèmes..
A l'opposé, on aperçoit Marseille, le massif de Marseilleveyre,
et tout devant, le bassin du Vallon Dol.
En fait, c’est en 1973, qu’une station de filtration est construite au Vallon Dol,
alimentée par les eaux du Verdon, via le canal de Provence, pour diversifier
l'alimentation en eau de l'agglomération.
Il est bon de savoir que ce bassin a tout de même la capacité de contenir
3 millions de mètres cube d’eau : à titre de comparaison, le bassin creusé
et inauguré en 1849 sous le plateau Longchamp était capable de stocker
40 000 mètres cube d’eau seulement.
C’est la Société du Canal de Provence qui est le maître d’œuvre et le
gestionnaire de cette réserve qui appartient à la ville mais est alimentée par
deux adductions issues du Verdon et appartenant à la Société du Canal de Provence.
Voilà pour la petite histoire de ce bassin gigantesque dont il est agréable
d’aller se promener aux alentours…
Vue au loin sur la Chaîne de l'Estaque...
Voici une ravine qu'il va nous falloir descendre...et sans glisser!
Chacun aborde cette descente à son rythme et prudemment, aussi
tout se passe bien, pas de chutes!
Une bifurcation... il faut regrouper car aller tout droit serait si
simple pour ceux ne nous ayant pas vu bifurquer...le chemin
que nous devons prendre, donne l'impression de retourner en
en arrière...et certains doutent ayant peur d'une 2ème blague...
Après la grande descente...il faut passer par de grandes montées....
Puis enfin, c'est le sommet et le replat.... On attend les derniers mais
comme il y a du vent, les premiers ont froid!
Alors pour passer le temps nous faisons des photos, on discute,
on étudie le paysage et avec Gilbert nous vérifions nos points
de passage sur notre carte!!
Je sais, vous n'aimez pas trop les montées l'après midi...
mais vous le savez, chez nous le terrain n'est pas de tout repos!
Et voici Christiane tirée par son coach, Monique!!
Maintenant nous allons descendre tout le temps et cela jusqu'aux
voitures; Le chemin est bien gelé, il faut éviter les plaques de verglas.
De plaques en plaques que nous contournons, nous filons vers le
parking où nous attendent les voitures.
Surprise ! en arrivant, nous tombons nez à nez avec un beau troupeau
de chèvres du Rove qui passe au milieu de nos voitures...
La chèvre du Rove est une race caprine française originaire des
Bouches-du-Rhône. Elle fait partie des races dites « à petit effectif ».
L'effectif du troupeau est estimé à environ 3000 femelles.
Sa robe est de couleur variée, généralement marron avec des taches
blanches ou noires. Elle est particulièrement reconnaissable à ses
cornes de section triangulaires et torsadées.
Les chevreaux un peu éloignés du troupeau ne savent plus où
aller...ils attirent l'attention de nos amis randonneurs...
Michèle Escudéro, dont nous n'ignorons pas sa passion pour les animaux,
prend les choses en mains essayant de gérer la situation avec les chiens...
Trois chiens viennent récupérer les chevreaux et les ramènent dans le
droit chemin. Voici une belle image de fin de randonnée!
Performances de la journée:
Marche: 4h30 - Dénivelé : 420m - Distance: 12,500km
Une belle journée se termine, on se dit au revoir et vite chacun
remonte dans son véhicule espérant rentrer sur Marseille sans
les nombreux détours du matin!
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