Paris, Architectures spectaculaires...
Lors de mes vacances 2009, en région parisienne...
j'ai eu l'occasion de découvrir le département 94,
Val de Marne, il y faisait un temps exceptionnel!
A mon retour je voulais partager quelques images
avec vous, mais notre rentrée étant proche et bien
sûr, prioritaire, je n'ai plus eu le temps de le faire!
Notre saison est terminée, le blog sera un peu plus
au repos, mais il ne faut pas trop.... aussi je vais
bien finir par vous faire découvrir cette banlieue
parisienne comme je l'ai vu et franchement, aimé!
J'étais pour quelques jours à Plessis Trévise chez des amis..
Jacqueline, Jean Pierre et leur fils Philippe mes hôtes
Ce que je ne savais pas c'est qu'ils faisaient partie d'un groupe
folklorique...Aujourd'hui, c'est répétition dans le jardin...
On me demande de participer, mais la danse et moi ça fait deux...
mais soyons fous...ce sont les vacances!
Quelques petits pas, tout doucement je sens que je vais y arriver...
Pour danser ces danses il faut de la musique adaptée..
voici donc les musiciens qui jouent d'ailleurs très bien!
Tout près de la maison, passe la Marne.
Voulant me faire découvrir les alentours, Jean Pierre propose
que nous allions voir cet ensemble immobilier très particulier.
Dès qu'il faut "lever le nez" et découvrir, je suis toujours d'accord!
Ricardo Bofill réalise en région parisienne une dizaine de constructions,
essentiellement dans les Villes Nouvelles.
À Noisy-le-Grand, il conçoit, à partir de son vocabulaire néo-classique habituel,
les Espaces d’Abraxas, dans le quartier du Mont Est, avec un ensemble de trois
bâtiments :" le Théâtre, l’Arc et le Palacio". Il imprègne la ville de son empreinte
dans un style spectaculaire marqué par la théâtralité et la démesure.
"Le Palacio, le théâtre et l’arc de Triomphe".
Cet ensemble résidentiel forme un espace convexe : le Théâtre en hémicycle,
le Palacio en forme de « U » et au centre l’Arc de Triomphe.
Cet habitat monumental aux formes massives du XIXème siècle mêle une
composition classique aux impératifs fonctionnels et économiques de cette époque.
L’attention accordée à la fabrication du béton et à sa coloration a permis
d'atteindre un niveau exemplaire de qualité.
Le Palacio, bâtiment massif de 18 étages, est composé de quatre cages
d’escaliers accueillant chacune environ 250 appartements.
Le Théâtre, d’allure plus modeste, entoure une place évoquant
un théâtre à l’antique.
Agencée selon une forme demie cylindrique, la dizaine de cages
d'escaliers dessert chacune, une dizaine d’appartements.
Les deux ensembles sont situés de part et d’autre de deux cages d’escaliers
qui se rejoignent au septième étage, formant une arche. C’est l’Arc.
Je suis étonnée par cet ensemble gigantesque mais impossible de
photographier le tout en une seule fois...c'est tellement grand!
Voir ce beau ciel parisien ce qui ne gâche rien!
L'Arc de triomphe..
Pendant que nous y sommes, Jean Pierre me voyant intéressée par
ces architectures originales, il me mène voir tout près, un autre style!!
À Noisy-le-Grand toujours, Manolo Nunez se voit confier l’architecture
des habitations du quartier du Pavé Neuf.
Il y conçoit un ensemble, "les Arènes de Picasso", figurant une
représentation abstraite d’un chariot renversé.
Les bâtiments y sont agencés autour d’une place aux extrémités
de laquelle se dressent deux cylindres dont l’axe est parallèle à l’équateur.
Depuis sa construction, la tradition populaire a baptisé ces deux
cylindres les « camemberts » ou les « tambours ».
Les constructions noiséennes de Ricardo Bofill comme celles de
Manolo Nunez ont souvent servi de décor pour le cinéma ou pour des clips.
Certaines scènes de Brazil de Terry Gillian ou de A mort l’arbitre avec
Michel Serrault ont été tournées dans les Espaces d’Abraxas pour le premier,
au Palacio pour le second.
Et pas très loin, un ensemble peut-être plus connu mais tout aussi original.
"Les choux de Créteil"
"Les Choux de Créteil", aussi appelés les « épis de maïs », sont un grand
ensemble architectural signé par Gérard Granval (1969 à 1974).
Il a reçu le label : "Patrimoine du XXè siècle" du Ministère de la culture.
Dix tours rondes de 15 étages constituent l'élément essentiel de cet ensemble.
Leur forme, semblable à un "chou fleur" en raison des balcons, donne son nom,
ou plutôt son surnom, à ce quartier. Ces balcons, dans l’idée de l’architecte,
étaient destinés à être végétalisés, ce qui auraient modifié l’aspect extérieur des
immeubles support de jardins, au gré des saisons.
Et tout près de ces constructions, voici ce que l'on trouve maintenant!!
Cette première visite est terminée mais d'autres
sont prévues car mes vacances ont été riches
en découverte. A bientôt...
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